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Chargée de réguler le système de certification professionnelle, France compétences poursuit sa mission malgré les contraintes liées à la pandémie. Dans le cadre de la loi avenir professionnel, cette refonte des certifications professionnelles maintient son rythme tout en priorisant certains axes.

 

Les travaux de la Commission et de la Direction des certifications professionnelles se poursuivent autour de l’instruction des demandes, des systèmes d’information et de l’amélioration continue de la téléprocédure. Le volume de dossiers est maintenu avec de l’ordre de 170 dossiers instruits entre mars et avril. La Commission de la certification professionnelle du 27 mars s’est réunie à distance. 163 dossiers ont pu être étudiés et 161 ont été validés.

 

Par ailleurs, France compétences ne néglige pas ses autres chantiers : le Comité scientifique continue ses travaux en vue de produire la procédure pour établir la liste des métiers en forte évolution au titre de l’année 2021. Une liste a été publiée en décembre 2019. Les certifications, visant à l’acquisition des compétences nécessaires à l’exercice des métiers identifiés dans cette liste, bénéficieront d’une procédure simplifiée d’enregistrement au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).

 

France compétences a mis en place le 19 mars dernier, malgré les contraintes, une mise à jour de la procédure dématérialisée de dépôt de demandes d’enregistrement.

En outre, fin mai, une nouvelle version de cette téléprocédure, s’agissant des dossiers de demande d’enregistrement au RNCP, sera déployée. Cette nouvelle version sera réorganisée par thématiques. Elle permettra d’améliorer le système actuel et de garantir la qualité de l’exportation des données des répertoires nationaux vers les autres systèmes (comme la Caisse des dépôts et consignations).

 

Très attendue par les financeurs, cette refonte des systèmes d’information porte une volonté forte de transparence et de régulation.

 

France compétences se tient prête à gérer de nouvelles priorités. Selon l’actualité, les certifications pourraient en effet être appelées à répondre à des besoins en compétences générés par la relocalisation de certaines industries ou des impératifs de reconversion professionnelle. C’est pourquoi l’ordonnance du 1er avril proroge d’un an les certifications enregistrées dans l’ex-inventaire et actuel Répertoire spécifique (qui étaient reprises avec une date d’échéance commune au 1er janvier 2021). Ce prolongement permettra d’évaluer environ 1 200 demandes supplémentaires, en sus des 1 400 demandes par an à instruire par la Direction et la Commission de la certification professionnelle.