Sommaire

Le cahier des clauses techniques particulières indiquait que l’appel d’offres était « volontairement peu prescriptif sur l’ingénierie de délivrance du service ». Ce parti-pris avait pour intention « d’inviter les opérateurs à innover et à proposer des modalités de mise en œuvre les plus pertinentes et les plus adaptées à un service CEP de qualité ».

 

Ainsi, il s’agissait d’éviter la « standardisation » en proposant des « unités d’œuvre ».

 

Sur six unités d’œuvre, trois concernaient l’interaction avec les bénéficiaires du conseil en évolution professionnelle :

 

  • aiguillage ;
  • premier niveau de conseil personnalisé ;
  • accompagnement personnalisé.

 

Pour chacune de ces unités étaient indiquées les finalités, les modalités de mise en œuvre, les délais d’exécution, une estimation du temps moyen par conseiller et les livrables requis.

 

Les trois autres unités étaient liées aux moyens et au pilotage du service :

 

  • initialisation ;
  • pilotage et moyens ;
  • réversibilité et transférabilité.

 

Selon l’appel d’offre, chaque opérateur devait également constituer ses équipes d’un directeur de projet, d’un manager, de conseillers dont des conseillers experts en ingénierie de parcours de développement des compétences et d’un interlocuteur dédié de France compétences.

 

Enfin, France compétences a souhaité insister sur la dimension territoriale des candidats puisqu’il était stipulé que France compétences veillerait à la qualité de leurs « actions de coopération avec les acteurs du territoire ».

France compétences : des ambitions qui engagent les opérateurs

Le service délivré par les opérateurs régionaux sélectionnés par France compétences cible les actifs en emploi dans le secteur privé quel que soit leur statut ou leur temps de travail.

La sélection de ces opérateurs et le pilotage de la mise en œuvre du service rendu sont animés par trois ambitions structurantes :

 

  • encourager la mobilisation du conseil en évolution professionnelle par les actifs occupés, en le faisant mieux connaître et en le rendant plus accessible ;
  • conseiller : faire du conseil en évolution professionnelle le fil rouge de l’accompagnement professionnel sur les territoires ;
  • promouvoir un service de qualité qui s’adapte à la demande et aux besoins des personnes.

Des modalités strictes de suivi, d’audit et de pilotage

L’État confie à France compétences le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre du conseil en évolution professionnelle au niveau national en associant des représentants des opérateurs du conseil en évolution professionnelle. France compétences réalise à ce titre des travaux d’études, d’enquêtes et d’évaluation du conseil en évolution professionnelle.

 

Le suivi de la mise en œuvre est réalisé sur la base d’un socle d’indicateurs communs à l’ensemble des réseaux d’opérateurs du conseil en évolution professionnelle et peuvent être complétés par des travaux d’évaluation.