L'essentiel
Nomenclature
du niveau de qualification
Niveau 7
Code(s) NSF
326 : Informatique, traitement de l'information, réseaux de transmission
125 : Linguistique
Date d’échéance
de l’enregistrement
Nom légal | Siret | Nom commercial | Site internet |
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Ministère chargé de l'enseignement supérieur | - | - | - |
Université de Toulouse Jean Jaurès | - | - | http://www.univ-tlse2.fr |
Activités visées :
Parcours professionnel – Parcours recherche : Recherche en traitement automatique des langues
Les titulaires de ce master sont des spécialistes du traitement automatique des langues (TAL), leur secteur d’intervention est celui des technologies du langage. Ils participent à la conception de dispositifs informatiques facilitant le traitement du langage par ordinateur et répondent aux besoins de gestion et d’accès à l’information sous forme textuelle (rapports d’activité, résultats d’enquêtes, documentation technique, courriers clients, mails, forums en ligne, presse, sites web, etc.). Les applications visées sont en particulier la recherche d’informations, la veille technologique, scientifique et commerciale, la maîtrise de la communication client, la traduction, la gestion des risques, l’aide à la rédaction, la gestion des connaissances métier.
Selon le contexte, ce professionnel intervient sur différentes missions.
Dans l’entreprise, il peut être en charge de la conception, du développement, de la maintenance et de l’évaluation d’outils informatiques dédiés au traitement des langues. Il peut se voir confier l’analyse et de la définition des besoins de l’entreprise, des utilisateurs en matière de systèmes d’information. Il peut également expertiser les outils de TAL existants pour les adapter à un objectif de traitement ou à un contexte particulier. Il accompagne le client dans la mise en œuvre des solutions retenues et le conseille sur l’organisation, les méthodes et les outils. Il peut être amené à produire des ressources linguistiques (corpus, lexiques, grammaires).
Dans le monde de la recherche (privée ou publique), il développe des ressources et des outils innovants, évalue leur apport dans différentes applications, ou mène des recherches plus fondamentales sur l’étude outillée des phénomènes langagiers.
Compétences attestées :
a) Compétences spécifiques :
- choisir et mettre en œuvre des techniques de recueil et de traitement informatique des données linguistiques (collecte de données, annotation, exploration, traitements) , en faisant appel à des outils existants, ou en programmant des chaînes de traitement spécifiques ; ces compétences concernent principalement le français et l’anglais, mais peuvent être transposées au traitement d’autres langues
- utiliser et expertiser des programmes informatiques dédiés au traitement de la langue ; évaluer avec des techniques et des compétences adaptées la qualité d’un traitement linguistique.
- produire et exploiter des matériaux linguistiques (lexiques, retranscriptions, corpus, thesaurus, données terminologiques, etc.) en utilisant des méthodes informatiques
- décrire et analyser des usages langagiers en faisant appel à des techniques d'analyse de corpus, de fouille de données et d'outils statistiques
- décrire, modéliser et formaliser des règles linguistiques pour les intégrer à des programmes informatiques.
- élaborer, synthétiser et argumenter des propositions de conception et/ou d'aménagement de systèmes techniques qui facilitent la recherche d'information, l'apprentissage, la réalisation de tâches, en s’appuyant sur des techniques d’analyse des activités humaines (observations, entretiens, analyse des traces) ;
- maîtriser les concepts du domaine des sciences du langage et l’état de l’art des applications de traitement automatique des langues
b) Compétences professionnelles générales :
- construire une démarche de recherche (élaboration d'une problématique théorique et d'un dispositif empirique, collecte, analyse et traitement quantitatif et qualitatif des données) en réponse à une question théorique ou à une demande de terrain ;
- réaliser une recherche documentaire ou une analyse concurrentielle et en fournir une synthèse (état de l'art).
- mobiliser des savoir-faire professionnels : planifier son action et ses ressources, gérer le travail en équipe, rédiger des documents professionnels (proposition d’intervention, cahier des charges, compte-rendu d'étapes,...), préparer et animer des réunions de travail, présenter une communication orale, utiliser la documentation technique, y compris en langue anglaise.
- communiquer et diffuser ses connaissances et ses résultats en utilisant les supports de communication adéquats, y compris en anglais.
Secteurs d’activités :
Parcours Professionnel : secteur public ou privé, entreprises ou administrations ; entreprises spécialisées dans le développement de logiciels ; sociétés de conseil.
Parcours Recherche : secteur public et privé (unités de recherche et développement chargées des problématiques de gestion de la documentation et d’accès à l’information).
Type d'emplois accessibles :
Ce professionnel peut prétendre aux emplois suivants :
Ingénieur linguistique ; Linguiste informaticien(ne) ; NLP engineer ; Chef de projet en linguistique informatique ; Terminologue ; Ingénieur Support Linguiste ; Responsable en knowledge management ; Veilleur ; Ingénieur d’études ; ergonome IHM spécialisé dans les systèmes documentaires
Sous réserve de poursuite en thèse et obtention du concours : enseignant-chercheur ou chercheur en linguistique et en traitement automatique des langues
Code(s) ROME :
- M1803 - Direction des systèmes d''information
- K2401 - Recherche en sciences de l''homme et de la société
- H1206 - Management et ingénierie études, recherche et développement industriel
- M1805 - Études et développement informatique
Références juridiques des règlementations d’activité :
Le cas échant, prérequis à l’entrée en formation :
A compléter (Reprise)
Le cas échant, prérequis à la validation de la certification :
Pré-requis disctincts pour les blocs de compétences :
Non
Validité des composantes acquises :
Voie d’accès à la certification | Oui | Non | Composition des jurys | Date de dernière modification |
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Après un parcours de formation sous statut d’élève ou d’étudiant | X |
Personnes ayant contribué aux enseignements (Loi n°84-52 du 26/01/1984 modifiée sur l’enseignement supérieur) |
- | |
En contrat d’apprentissage | X | - | - | |
Après un parcours de formation continue | X |
Personnes ayant contribué aux enseignements (Loi n°84-52 du 26/01/1984 modifiée sur l’enseignement supérieur) |
- | |
En contrat de professionnalisation | X |
Personnes ayant contribué aux enseignements (Loi n°84-52 du 26/01/1984 modifiée sur l’enseignement supérieur) |
- | |
Par candidature individuelle | X |
Personnes ayant contribué aux enseignements (Loi n°84-52 du 26/01/1984 modifiée sur l’enseignement supérieur) |
- | |
Par expérience | X |
Enseignants chercheurs et professionnels, conformément au décret n° 2202-590 du 24/04/2002 |
- |
Oui | Non | |
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Inscrite au cadre de la Nouvelle Calédonie | X | |
Inscrite au cadre de la Polynésie française | X |
Aucune correspondance
Référence des arrêtés et décisions publiés au Journal Officiel ou au Bulletin Officiel (enregistrement au RNCP, création diplôme, accréditation…) :
Date du JO/BO | Référence au JO/BO |
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Arrêté du 25 avril 2002 portant création du diplôme national de master, publié au J.O. du 27/04/2002 Arrêté du 28 juin 2011 relatif aux habilitations de l'Université Toulouse - Jean Jaurès à délivrer les diplômes nationaux |
Référence autres (passerelles...) :
Date du JO/BO | Référence au JO/BO |
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- |
Décret n° 2002-590 du 24/04/2002 relatif à la validation des acquis de l'expérience par les établissements d'enseignement supérieur (J.O. n° 98 du 26 avril 2002, p. 7513) |
Date d'échéance de l'enregistrement |
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Statistiques :
Le certificateur n'habilite aucun organisme préparant à la certification