L'essentiel

Icon de la nomenclature

Nomenclature
du niveau de qualification

Niveau 4

Icon NSF

Code(s) NSF

344t : Surveillance, lutte contre la fraude, protection et sauvegarde des biens et des personnes

Icon formacode

Formacode(s)

42822 : Surveillance protection gardiennage

42802 : Sécurité défense

42002 : Élevage éducation canin félin

Icon date

Date d’échéance
de l’enregistrement

16-06-2025

Niveau 4

344t : Surveillance, lutte contre la fraude, protection et sauvegarde des biens et des personnes

42822 : Surveillance protection gardiennage

42802 : Sécurité défense

42002 : Élevage éducation canin félin

16-06-2025

Nom légal Siret Nom commercial Site internet
MINISTERE DES ARMEES 11009001600053 - -

Objectifs et contexte de la certification :

La certification professionnelle de « cynotechnicien de sécurité et de surveillance » a été mise en place dans les Armées afin de répondre au besoin, d'une part, d'éducation et de dressage des chiens employés dans les missions de protection et d'intervention et, d'autre part, de mise en œuvre et de conduite d'un élément de protection et d'intervention intégrant des équipes cynotechniques. Au-delà des besoins au sein du ministère des armées, la réglementation sur l'exercice des activités privées de sécurité exige une formation et une aptitude professionnelle aux dirigeants et aux salariés des entreprises qui exercent des activités de surveillance et de gardiennage, de transport de fonds et de protection physique des personnes et d'utilisation du chien. Les règles de gestion des sociétés de sécurité privées ou publiques et celles des centres de formation privés sont de plus en plus drastiques et imposent, à tous niveaux, une reconnaissance officielle des compétences. C'est pourquoi le renouvellement de la certification professionnelle répond également à un besoin de reconnaissance pour l'exercice de l'activité dans le secteur civil. Les entreprises spécialisées dans la sécurité ou celles disposant d'un département relatif à la sécurité sont demandeuses de ces spécialistes des Armées titulaires de la certification professionnelle. Elles puisent dans ce vivier afin de répondre au besoin légal de management et de formation de leurs équipes de surveillance. Cette certification est d'autant plus pertinente vis-à-vis du marché du travail civil que le nombre d'offres d'emploi est croissant.



Activités visées :

Le « cynotechnicien de sécurité et de surveillance » est avant tout un dresseur/éducateur de chiens. Le dressage est précédé systématiquement par un travail d'éducation nécessaire au contrôle de l'animal. L'éducateur évalue les capacités intrinsèques du chien et adapte le comportement de ce dernier à son environnement et aux contraintes du métier au travers de séances d'éducation canine (sociabilité, obéissance et dressage préparatoire). Le dresseur utilise les prédispositions naturelles d'un chien pour les adapter à l'exécution d'une action ou d'une série d'actions rationnelles au service de l'homme : travail de mordant (interpellation et neutralisation d'individus) et de spécialisation (recherche d'individus ou éventuellement de personnes égarées). Au ministère des armées, le « cynotechnicien de sécurité et de surveillance » est responsable de la constitution, de l'entraînement et de la mise en œuvre des équipes cynotechniques (binômes homme/chien) chargées des missions de sécurité et de protection, à savoir : l'appui au « combat débarqué» qui regroupe les missions de sûreté, offensive, défensive et les missions particulières ; la sécurité et la protection des installations militaires (dépôt de munitions, matériel sensibles, zones protégées…).

Les activités du « cynotechnicien de sécurité et de surveillance » sont donc :

• l'éducation des chiens de l'élément cynotechnique (1 à 12 équipes) ;

• le dressage des chiens de l'élément cynotechnique ;

• la préparation du maintien en condition opérationnelle des équipes de l'élément cynotechnique  ;

• la réalisation du maintien en condition opérationnelle des équipes de l'élément cynotechnique ;

• la mise en œuvre administrative et logistique de l'élément cynotechnique ;

• l'application et le suivi des mesures vétérinaires.

Compétences attestées :

Bloc de compétences n° 1 : Éduquer et dresser les chiens d'un élément cynotechnique de protection et d'intervention

Le « cynotechnicien de sécurité et de surveillance » éduque et dresse les chiens dont il a la responsabilité, à savoir entre 5 et 12 chiens, afin d'être en mesure d'assurer la réalisation des missions affectées à son service. Dans ce champ, ses compétences sont :

• Apprécier ses qualités physiques et psychologiques en situations naturelles (balades, jeux) ;

• Apprécier ses qualités physiques et psychologiques lors de situations artificielles (mordant, attitude coup de feu …) ;

• Transmettre ses éléments d’appréciation en conformité avec la réglementation en vigueur ;

• Émettre le cas échéant une demande de réorientation ou de remplacement du chien, en justifiant sa prise de position, pour prendre en compte les besoins de son service ;

• Assurer le bon déroulement de la familiarisation, en maîtrisant les différentes phases ;

• Observer le comportement du binôme, afin de s’assurer de la compatibilité de ce dernier, en s’attachant aux réactions du chien ;

• Décider du premier contact homme / chien sans prendre de risques inconsidérés, en tenant compte des observations préétablies ;

• Assurer le bon déroulement lors des premières sorties en prenant en compte les observations faites lors de la familiarisation ;

• Dispenser les bases de l’éducation, en faisant évoluer l’animal dans son futur environnement de travail ;

• Assurer la sociabilisation du chien envers l’homme et ces congénères, en mettant en place des séances spécifiques ;

• Réduire ou effacer les comportements parasites du chien, pour garantir dans les meilleures conditions le déroulement de son dressage futur ;

• Maîtriser l’ensemble des techniques de dressage pour amener le chien au maximum de son potentiel dans le domaine de l’intervention / défense ;

• Évaluer le niveau initial de l’animal, pour en déterminer son potentiel ;

• Analyser les résultats de l’évaluation, afin d’identifier les éventuels dysfonctionnements ;

• Définir une progression de dressage, en prenant en compte les résultats du bilan initial, afin d’atteindre les objectifs fixés ;

• Préparer la séance de dressage en prenant en considération tous les éléments nécessaires à sa réalisation (matériel, infrastructures…) ;

• Animer techniquement les séances de dressage en utilisant la méthode adaptée ;

• Réaliser les démonstrations dynamiques avec son chien afin de présenter la finalité du dressage ;

• Adapter la progression prédéfinie en adéquation avec le comportement du chien, en faisant preuve de réactivité ;

• S’assurer de l’application des étapes de dressage en communiquant en temps réel, avec le maître du chien ;

• Expliquer la nouvelle progression à suivre afin d’atteindre les objectifs fixés, en justifiant ces choix ;

• Dresser son chien au travers d’exercices afin de répondre aux exigences de l’emploi en tout temps et en tout lieu ;

• Maîtriser les techniques de dressage dans les domaines de l’interception/défense et de l’olfaction ;

• S’assurer du maintien des niveaux techniques et opérationnels atteints ;

• Perfectionner son animal par la mise en place d’exercices au plus proche de la réalité des missions demandées.

Bloc de compétences n° 2 : Entraîner les équipes d'un élément cynotechnique de protection et d'intervention

Dans le cadre de la réalisation de missions de protection et de sécurité à statuts particuliers définis par un cadre législatif et pénal en France ou à l'étranger, le « cynotechnicien de sécurité et de surveillance » met en œuvre un élément de protection et d'intervention. Ses compétences sont :

• Réaliser les dossiers de consignes et les schémas d’intervention, en prenant en compte les directives et le contexte ;

• Vérifier la réglementation en vigueur, au travers du fond documentaire disponible et adapté, afin d’actualiser ses connaissances ;

• Diffuser les informations relatives à la législation, la réglementation, le contexte…, en utilisant les bons supports ;

• S’assurer de la bonne compréhension des informations ;

• S’assurer de la disponibilité de ses moyens humains et canins en vérifiant la détention des qualifications des équipes cynotechniques ;

• S’assurer de la disponibilité de ses moyens matériels, en vérifiant l’état qualitatif et quantitatif de celui-ci, pour garantir la sécurité et anticiper son renouvellement ;

• Déterminer les niveaux technique et opérationnel des équipes, en les testant sur des ateliers pratiques ;

• Établir les progressions de travail en fonction des demandes de la hiérarchie, au regard du niveau initial, pour atteindre l’objectif opérationnel final ;

• Déterminer des scenarii, en tenant compte de la progression, pour faire acquérir aux équipes les réflexes ad hoc ;

• Préparer les moyens matériels, humains et canins nécessaires en vue de réaliser une séquence conforme ;

• S’assurer de la bonne compréhension de la séquence d’entraînement par ses équipes en indiquant les consignes générales et particulières de l’exercice lors d’un briefing ;

• Diriger la séquence d’entraînement, en adaptant au besoin l’exercice ;

• Réaliser le débriefing en apportant les points positifs et détailler les axes à améliorer ;

• Évaluer les équipes cynotechniques en fonction de leur spécialité, afin de s’assurer de la capacité opérationnelle de chacune ;

• Établir un bilan, en s’appuyant sur les critères fournis, pour démontrer que les objectifs opérationnels sont atteints.

Bloc de compétences n° 3 : Encadrer un élément cynotechnique de protection et d'intervention

Le « cynotechnicien de sécurité et de surveillance »coordonne les activités de son élément cynotechnique afin d’assurer les différentes missions qui lui sont confiées, ainsi que le suivi de formation de son personnel. Ses compétences sont :

• Prendre en compte les besoins de la structure en utilisant les ressources mises à sa disposition ;

• Identifier les missions du chien en fonction des besoins de la hiérarchie ;

• Élaborer les tours de permanence (de service) pour les équipes cynotechniques sous forme d’un planning afin d’assurer l’ensemble des missions confiées ;

• Concevoir un programme d’activités, en réalisant un emploi du temps dédié à l’entraînement des équipes cynotechniques ;

• Encadrer les séances d’instruction (pratiques et théoriques) en fonction des objectifs fixés, pour faire progresser techniquement son personnel ;

• Renseigner la documentation individuelle relative au suivi de formation. (formation professionnelle et promotionnelle) ;

• Répartir les tâches courantes, en prenant en compte les compétences individuelles, en vue d’aménager au mieux son environnement professionnel ;

• Faire appliquer les normes relatives à l’entretien des installations (infrastructures chenil, courettes…), en donnant les directives réglementaires, afin d’en assurer la pérennité ;

• Contrôler l’application des règles d’entretien des installations ;

• Exprimer les différents besoins (réparation, amélioration...), en réalisant les demandes de travaux nécessaires ;

• Veiller à la réalisation de l’entretien du matériel (spécifique et collectif) ;

• Exprimer les besoins en renouvellement en respectant les règles de gestion du matériel ;

• Exprimer les besoins en produits phytosanitaires ;

• Informer en temps réel son personnel sur l’utilisation des produits conformément aux prescriptions de l’industriel ;

• Faire réaliser le nettoyage (quotidien, désinfection hebdomadaire…) ;

• Veiller à la mise à disposition des équipements de protection individuelle (EPI) ;

• Contrôler l’application des consignes d’hygiène sécurité conditions de travail (HSCT) ;

• Veiller au conditionnement et au stockage de l’alimentation (locaux, date de péremption, gestion des stocks) ;

• Définir le rationnement adapté à chaque chien, en fonction des activités et de l’environnement, pour stabiliser son poids ;

• Contrôler la distribution de l’alimentation, en s’assurant de l’affichage du rationnement ;

• Assurer le suivi administratif et sanitaire des chiens, en remplissant la documentation adéquate, pour garantir de la bonne santé de l’animal ;

• Apprécier l’état sanitaire de l’animal, en analysant les données reportées sur la documentation, ainsi que par l’observation quotidienne ;

• Identifier les premiers symptômes engageant le diagnostic vital du chien ;

• Mettre en œuvre les gestes élémentaires de secourisme canin adéquats ;

• Mettre à jour la documentation relative aux procédures vétérinaires en prenant en compte les directives reçues ;

• Informer son personnel en diffusant la documentation au sein du service.

Modalités d'évaluation :

Par la voie de la formation :

- réalisation d'ateliers pratiques ;

- mises en situation pratique et/ou écrite et/ou orale

Pour les candidats par VAE :

livret 2 de présentation de l’expérience, complété par un entretien oral avec le jury (éventuellement avec une mise en situation reconstituée). Le candidat est informé des modalités d'évaluation lors de sa convocation au jury. Le candidat doit alors se présenter avec son matériel, son chien et au moins une équipe cynotechnique (homme-chien).

Les chiens présentés devront avoir 12 mois minimum, être classés du 1er ou du 2e groupe, ne pas appartenir aux catégories visées par la loi de 1999 sur les chiens dangereux, être à jour de vaccinations (passeport en règle), posséder une carte d’identification au nom du propriétaire, être reconnus aptes à travailler en tant que chien de service par un vétérinaire et posséder une assurance garantissant la responsabilité civile du propriétaire pour les dommages causés aux tiers.

RNCP35036BC01 - Éduquer et dresser les chiens d'un élément cynotechnique de protection et d'intervention

Liste de compétences Modalités d'évaluation

- Apprécier ses qualités physiques et

psychologiques en situations

naturelles (balades, jeux) ;

- Apprécier ses qualités physiques et

psychologiques lors de situations

artificielles (mordant, attitude coup de

feu …).

- Transmettre ses éléments

d’appréciation en conformité avec la

réglementation en vigueur.

- Émettre le cas échéant une

demande de réorientation ou de

remplacement du chien, en justifiant

sa prise de position, pour prendre en

compte les besoins de son service.

- Assurer le bon déroulement de la

familiarisation, en maîtrisant les

différentes phases.

- Observer le comportement du

binôme, afin de s’assurer de la

compatibilité de ce dernier, en

s’attachant aux réactions du chien.

- Décider du premier contact homme /

chien sans prendre de risques

inconsidérés, en tenant compte des

observations préétablies.

- Assurer le bon déroulement lors des

premières sorties en prenant en

compte les observations faites lors de

la familiarisation.

- Dispenser les bases de l’éducation,

en faisant évoluer l’animal dans son

futur environnement de travail.

- Assurer la sociabilisation du chien

envers l’homme et ces congénères, en

mettant en place des séances

spécifiques.

- Réduire ou effacer les

comportements parasites du chien,

pour garantir dans les meilleures

conditions le déroulement de son

dressage futur.

- Amener le chien au

maximum de son potentiel dans le

domaine de l’intervention / défense grâce à la maîtrise de l'ensemble des techniques de dressage ;

- Évaluer le niveau initial de l’animal,

pour en déterminer son potentiel.

- Analyser les résultats de l’évaluation,

afin d’identifier les éventuels

dysfonctionnements.

- Définir une progression de dressage,

en prenant en compte les résultats du

bilan initial, afin d’atteindre les

objectifs fixés.

- Préparer la séance de dressage en

prenant en considération tous les

éléments nécessaires à sa réalisation

(matériel, infrastructures…)

- Animer techniquement les séances

de dressage en utilisant la méthode

adaptée.

- Réaliser les démonstrations

dynamiques avec son chien afin de

présenter la finalité du dressage.

- Adapter la progression prédéfinie en

adéquation avec le comportement du

chien, en faisant preuve de réactivité.

- S’assurer de l’application des étapes

de dressage en communiquant en

temps réel, avec le maître du chien.

- Expliquer la nouvelle progression à

suivre afin d’atteindre les objectifs

fixés, en justifiant ces choix.

- Dresser son chien au travers

d’exercices afin de répondre aux

exigences de l’emploi en tout temps et

en tout lieu.

- Réaliser l'entraînement continu de son chien en maîtrisant les techniques de dressage

dans les domaines de

l’interception/défense et de l’olfaction.

- S’assurer du maintien des niveaux

techniques et opérationnels atteints.

- Perfectionner son animal par la mise

en place d’exercices au plus proche

de la réalité des missions

demandées.


par la voie de la formation :

•  réalisation d'un atelier

pratique sur la mise en œuvre du

petit matériel de mordant (boudin,

jambière, manchette...), avec étude

comportementale;

• mise en situation pratique

n°1 dans l'exercice de l'homme

d'attaque (vêtu d'un costume

d'attaque, faire mordre les chiens

en exécutant des gestes

techniques) ;

•  mise en situation pratique

n°2 dans la conduite du chien en

pistage / olfaction ;

•  mise en situation pratique

n°3 dans la conduite du chien sur

une interception / défense.


par la voie de la VAE :

livret 2 de présentation de

l’expérience, complété par un

entretien oral avec le jury

(éventuellement avec une mise en

situation reconstituée). Le candidat

est informé des modalités

d'évaluation lors de sa

convocation au jury.

Le candidat doit alors se présenter

avec son matériel, son chien et

au moins une équipe

cynotechnique (homme-chien).

Les chiens présentés devront avoir

12 mois minimum, être classés du

1er ou du 2e groupe, ne pas

appartenir aux catégories visées

par la loi de 1999 sur les chiens

dangereux, être à jour de

vaccinations (passeport en règle),

posséder une carte d’identification

au nom du propriétaire, être

reconnus aptes à travailler en tant

que chien de service par un

vétérinaire et posséder une

assurance garantissant la

responsabilité civile du propriétaire

pour les dommages causés aux

tiers.

RNCP35036BC02 - Entraîner les équipes d'un élément cynotechnique de protection et d'intervention

Liste de compétences Modalités d'évaluation

- Réaliser les dossiers de consignes

et les schémas d’intervention, en

prenant en compte les directives et le

contexte.

- Vérifier la réglementation en vigueur,

au travers du fond documentaire

disponible et adapté, afin d’actualiser

ses connaissances.

- Diffuser les informations relatives à

la législation, la réglementation, le

contexte…, en utilisant les bons

supports.

- S’assurer de la bonne

compréhension des informations.

- S’assurer de la disponibilité de ses

moyens humains et canins en vérifiant

la détention des qualifications des

équipes cynotechniques.

- S’assurer de la disponibilité de ses

moyens matériels, en vérifiant l’état

qualitatif et quantitatif de celui-ci, pour

garantir la sécurité et anticiper son

renouvellement.

- Déterminer les niveaux technique et

opérationnel des équipes, en les

testant sur des ateliers pratiques.

- Établir les progressions de travail en

fonction des demandes de la

hiérarchie, au regard du niveau initial,

pour atteindre l’objectif opérationnel

final.

- Déterminer des scenarii, en tenant

compte de la progression, pour faire

acquérir aux équipes les réflexes ad

hoc.

- Préparer les moyens matériels,

humains et canins nécessaires en vue

de réaliser une séquence conforme.

- S’assurer de la bonne

compréhension de la séquence

d’entraînement par ses équipes en

indiquant les consignes générales et

particulières de l’exercice lors d’un

briefing.

- Diriger la séquence d’entraînement,

en adaptant au besoin l’exercice.

- Réaliser le débriefing en apportant

les points positifs et détailler les axes

à améliorer.

- Évaluer les équipes cynotechniques

en fonction de leur spécialité, afin de

s’assurer de la capacité opérationnelle

de chacune.

- Établir un bilan, en s’appuyant sur

les critères fournis, pour démontrer

que les objectifs opérationnels sont

atteints.

par la voie de la formation :

mise en situation pratique :

réalisation d’une séquence

d’entraînement proche du contexte

professionnel réel.


par la voie de la VAE :

livret 2 de présentation de

l’expérience, complété par un

entretien oral avec le jury

(éventuellement avec une mise en

situation reconstituée). Le candidat

est informé des modalités

d'évaluation lors de sa convocation

au jury.

RNCP35036BC03 - Encadrer un élément cynotechnique de protection et d'intervention

Liste de compétences Modalités d'évaluation

- Prendre en compte les besoins de la structure en utilisant les ressources mises à sa disposition ;

- Identifier les missions du chien en fonction des besoins de la hiérarchie ;

- Élaborer les tours de permanence (de service) pour les équipes cynotechniques sous forme d’un planning afin

d’assurer l’ensemble des missions confiées ;

- Concevoir un programme d’activités, en réalisant un emploi du temps dédié à l’entrainement des équipes

cynotechniques ;

- Encadrer les séances d’instruction (pratiques et théoriques) en fonction des objectifs fixés, pour faire progresser

techniquement son personnel ;

- Renseigner la documentation individuelle relative au suivi de formation. (formation professionnelle et

promotionnelle) ;

- Répartir les tâches courantes, en prenant en compte les compétences individuelles, en vue d’aménager au mieux

son environnement professionnel ;

- Faire appliquer les normes relatives à l’entretien des installations (infrastructures chenil, courettes…), en donnant

les directives règlementaires, afin d’en assurer la pérennité ;

• Contrôler l’application des règles d’entretien des installations ;

• Exprimer les différents besoins (réparation, amélioration...), en réalisant les demandes de travaux nécessaires ;

- Veiller à la réalisation de l’entretien du matériel (spécifique et collectif) ;

- Exprimer les besoins en renouvellement en respectant les règles de gestion du matériel ;

- Exprimer les besoins en produits phytosanitaires ;

- Informer en temps réel son personnel sur l’utilisation des produits conformément aux prescriptions de l’industriel ;

- Faire réaliser le nettoyage (quotidien, désinfection hebdomadaire…) ;

- Veiller à la mise à disposition des équipements de protection individuelle (EPI) ;

- Contrôler l’application des consignes d’hygiène sécurité conditions de travail (HSCT) ;

- Veiller au conditionnement et au stockage de l’alimentation (locaux, date de péremption, gestion des stocks) ;

- Définir le rationnement adapté à chaque chien, en fonction des activités et de l’environnement, pour stabiliser son

poids ;

- Contrôler la distribution de l’alimentation, en s’assurant de l’affichage du rationnement ;

- Assurer le suivi administratif et sanitaire des chiens, en remplissant la documentation adéquate, pour garantir de la

bonne santé de l’animal ;

- Apprécier l’état sanitaire de l’animal, en analysant les données reportées sur la documentation, ainsi que par

l’observation quotidienne ;

- Identifier les premiers symptômes engageant le diagnostic vital du chien ;

- Mettre en oeuvre les gestes élémentaires de secourisme canin adéquats ;

- Mettre à jour la documentation relative aux procédures vétérinaires en prenant en compte les directives reçues ;

- Informer son personnel en diffusant la documentation au sein du service.

par la voie de la formation :

• mise en situation pratique et /ou écrite sur la mise en œuvre d'un élément cynotechnique

• mise en situation orale et/ou écrite sur la gestion d'un chenil

• mise en situation orale et/ou écrite sur le suivi sanitaire


par la voie de la VAE :

livret 2 de présentation de l’expérience, complété par un entretien oral avec le jury (éventuellement avec une mise en

situation reconstituée).

Description des modalités d'acquisition de la certification par capitalisation des blocs de compétences et/ou par correspondance :

La certification professionnelle s'obtient en totalité par la validation des trois blocs de compétences cumulés qui la composent.

Secteurs d’activités :

Au sein du ministère des armées, les cynotechniciens de sécurité et de surveillance sont employés dans les secteurs d'activités suivants :

• service de sécurité et de protection, en métropole ou à l’étranger lors de missions extérieures, ou lors d’exercices militaires spécifiques ;

• centres de formation en tant qu'enseignants.

Au sein du secteur civil, les cynotechniciens de sécurité et de surveillance  travaillent dans les :

• services de sécurité au sein d’entreprises privées ou d’État dont les activités sont liées à la surveillance et à la sécurité d’installations diverses ;

• entreprises ou lycées agricoles dont les activités sont liées à l’éducation, l’élevage et le toilettage canin ;

• structures cynophiles (chenils) appartenant à des sociétés de sécurité, des associations (SPA), des administrations ou entreprises privées (pensions canines, élevages de chiens, fourrières municipales, etc.).

Type d'emplois accessibles :

Au sein du ministère des armées,  les cynotechniciens de sécurité et de surveillance occupent les emplois suivants :

• chef de cynogroupe, ou adjoint ;

• formateur/instructeur en cynotechnie.

Au sein du secteur civil, ils occupent les emplois de :

• chef d’équipe cynotechnique en sécurité privée ou publique ;

• dresseur, éducateur, comportementaliste canin ;

• chef de rayon en animalerie ;

• employé d’un service animalier ;

• instructeur en cynotechnie.

Code(s) ROME :

  • K2503 - Sécurité et surveillance privées
  • A1408 - Élevage d''animaux sauvages ou de compagnie
  • K2502 - Management de sécurité privée

Références juridiques des règlementations d’activité :

Réglementation(s) d’activités

Textes législatifs relatifs au besoin d’une certification professionnelle pour les métiers liés au dressage, à l’éducation canine, à la vente de d’alimentation canine, de chiens ou de matériels canins

- code de la sécurité intérieure (livre VI, activités privées de sécurité) ; - code pénal (Chapitre II articles 122 -5, 122 –6

et 122-7 relatifs aux notions de la légitime défense et article 132-75 relatif à l’utilisation du chien comme une arme) ;

- code rural (livre II, alimentation, santé publique vétérinaire et protection des végétaux, notamment les articles L 211) ;

- arrêté du 7 juillet 2016 abrogeant l'arrêté du 31 juillet 2012 relatif aux modalités de demande et de délivrance du certificat de capacité destiné à l'exercice des activités liées aux animaux de compagnie d'espèces domestiques ainsi qu'aux modalités d'actualisation des connaissances du titulaire de ce certificat ;

- arrêté du 4 février 2016 relatif à l’action de formation et à l’actualisation des connaissances nécessaires aux personnes exerçant des activités liées aux animaux de compagnie d’espèces domestiques et à l’habilitation des organismes de formation ;

- arrêté du 9 juin 2009 modifiant l'arrêté du 17 juillet 2000 relatif au certificat de capacité pour le dressage de chiens au mordant, justificatifs de connaissances et de compétences requis ;

- arrêté du 26 octobre 2001 relatif à l'exercice de l'activité de dressage des chiens au mordant et aux modalités de demande et de délivrance du certificat de capacité s'y rapportant ;

- arrêté du 16 novembre 2001 abrogeant l'arrêté du 24 septembre 2001 relatif à la liste des diplômes, titres et certificats requis pour les personnes exerçant des activités de dressage de chiens au mordant et modifiant l'arrêté du 17 juillet 2000 relatif aux justificatifs de connaissances et de compétences requis pour l'obtention du certificat de capacité pour le dressage de chiens au mordant ;

- arrêté du 19 juillet 2007 relatif à la reconnaissance aux militaires et fonctionnaires du ministère de la défense de l’aptitude professionnelle à exercer des activités privées de surveillance et de gardiennage, de transport de fonds et de protection physique des personnes.

Réglementation interne aux Armées

En dehors des nombreux textes propres aux Armées qui régissent la gestion, la formation, l’entraînement et l’emploi des cynotechniciens militaires, ces derniers font l’objet, en raison de la nature de leurs missions, d’un contrôle élémentaire pour le niveau de base et d’un certificat de sécurité pour le niveau supérieur. Plus approfondi que l’enquête de moralité exigée pour exercer des activités privées de surveillance, de gardiennage, de transport de fonds et de protection physique des personnes, ce type de contrôle permet de répondre aux impératifs de sécurité des forces et services de la Défense. Sans relation avec la connaissance d'informations classifiées, il est destiné à s’assurer que le degré de confiance qu'il est possible d'accorder à une personne pressentie pour une fonction, affectation ou recrutement, correspond à l'aptitude requise. Il permet également de vérifier qu'il est possible de l'autoriser à avoir accès à certaines installations sensibles. Enfin, l’obtention de la certification professionnelle inscrite dans le RNCP ne permet pas à elle seule de l’exercer au ministère des armées.

Le statut de personnel militaire ou civil des Armées est exigé.

Le cas échant, prérequis à l’entrée en formation :

En vue de la validation des compétences (hors VAE), les candidats des Armées doivent détenir les fondements solides acquis au cours de leur parcours de cursus du domaine.

Pour le personnel militaire de l’armée de Terre , les prérequis d'admission en formation certifiante sont la détention d'une attestation de la filière cynotechnie mentionnant la qualité "aide-dresseur" et du profil médical exigé sans contre-indication. 

L'attribution de la certification professionnelle est sujette à la réussite conjointe des formations :

• tronc commun infanterie (TC FS1 CYNO) ;

• de cursus complémentaire qualifiante du 1er niveau cynotechnique (FCCQ1 CYNO).

Pour le personnel militaire de l’armée de l’Air, le prérequis est la réussite au stage de formation professionnelle initial (FPI) : MATOU sous-officier.

L’attribution de la certification professionnelle est sujette à la réussite conjointe des formations :

• être titulaire du brevet élémentaire cynotechnique (BE CYNO) ;

• être titulaire du stage homme d’attaque de niveau 2 (HA 2).

Pour le personnel militaire de la Marine nationale, les prérequis d’accès à la formation certifiante sont :

• être titulaire du brevet d’aptitude technique (BAT FUSIL) ;

• être titulaire du stage de qualification d’opérateur cynotechnie (C OPECYN) depuis au moins 3 ans (condition à réunir à la date du début du cours);

• être affecté en groupe cynotechnie en unité de fusilier marin ou au commando KIEFFER ;

• reçu aux épreuves d’admission comprenant un examen et une épreuve physique.

Se porter candidat dans les deux ans après l’obtention du BAT FUSIL pour le personnel quartier maitre et matelot de la flotte (QMF).

L’attribution de la certification professionnelle est sujette à la réussite conjointe des formations :

• certifié chef d’équipe cynotechnie (C CEQUIPCYN).

Le cas échant, prérequis à la validation de la certification :

Pré-requis disctincts pour les blocs de compétences :

Non

Validité des composantes acquises :

Validité des composantes acquises
Voie d’accès à la certification Oui Non Composition des jurys
Après un parcours de formation sous statut d’élève ou d’étudiant X -
En contrat d’apprentissage X -
Après un parcours de formation continue X

armée de Terre : 17e GA

- président : chef de corps ou son représentant ;

- vice-président : chef BEI ;

- rapporteur : traitant BEI ;

- responsable formation : chef du CFC ;

- membres : 8 sous-officiers cynotechniciens.

armée de l’Air : CPOCAA

- président : commandant ou son représentant ;

- vice-président : chef de la division des formations cynotechnique ;

- responsable formation : chef de stage cynotechnique ;

- rapporteur : maître instructeur de la direction des études ;

- membres : 2 formateurs cynotechniciens.

Marine nationale : ÉCOFUS

- président : commandant ou son représentant ;

- membres : le directeur de l’enseignement ou son représentant ; le chef du groupement des instructions transverses ;

l’instructeur cynotechnicien.

En contrat de professionnalisation X -
Par candidature individuelle X -
Par expérience X

- le président du jury, commandant de l’organisme certificateur ou son représentant ;

- deux membres du «collège de professionnels» ;

- deux membres du «collège de formateurs».

Validité des composantes acquises
Oui Non
Inscrite au cadre de la Nouvelle Calédonie X
Inscrite au cadre de la Polynésie française X

Statistiques :

Statistiques
Année d'obtention de la certification Nombre de certifiés Nombre de certifiés à la suite d’un parcours vae Taux d'insertion global à 6 mois (en %) Taux d'insertion dans le métier visé à 6 mois (en %) Taux d'insertion dans le métier visé à 2 ans (en %)
2018 21 3 100 100 100
2017 32 1 100 100 100

Liste des organismes préparant à la certification :

Historique des changements de certificateurs :

Historique des changements de certificateurs
Nom légal du certificateur Siret du certificateur Action Date de la modification
MINISTERE DES ARMEES 11009001600046 Est retiré 02-10-2023
MINISTERE DES ARMEES 11009001600053 Est ajouté 02-10-2023

Certification(s) antérieure(s) :

Certification(s) antérieure(s)
Code de la fiche Intitulé de la certification remplacée
RNCP24823 Cynotechnicien de sécurité et de surveillance

Référentiel d'activité, de compétences et d'évaluation :