CQP Surveillant de nuit en secteur social, médico-social et sanitaire

• Se repérer dans les locaux (et/ou plus globalement dans l’environnement géographique) pour situer physiquement les personnes accompagnées et les éléments de sécurité.
• Se repérer dans le plan d’évacuation pour pouvoir répondre rapidement à une situation nécessitant l’évacuation des locaux.  
• Contrôler les éléments de sécurité pour être certain de leur bon fonctionnement et utilisation. 
• Faire remonter les dysfonctionnements repérés sur ces éléments de sécurité (manques, pannes, obsolescence) pour que ceux-ci soient rapidement pourvus, remplacés, réparés.  
• Définir et hiérarchiser les priorités d’intervention en fonction des besoins des personnes, des comportements à risques et des consignes de l’établissement ou du service. 
• Organiser et planifier ses rondes et visites en rassemblant les outils et moyens nécessaires à son activité.  
• Interpréter des signaux d’alerte (situation de la personne, sécurité du logement, conditions de sécurité de l’environnement externe) afin de repérer les situations à risques en tenant compte des informations transmises par l’équipe. 
• Estimer le degré d’urgence de la situation en cas d’accident ou d’incident afin d’adapter sa posture, son intervention, en tenant compte des règles de sécurité et des consignes fixées au sein de l’établissement ou du service. 
• Savoir utiliser les éléments de sécurité adéquats à la situation pour avoir une réponse ciblée et rapide.  
• En cas d’accident de personne : Mettre en œuvre les mesures de protection adaptées en respectant le cadre juridique de son intervention ; examiner la(les) victime(s) afin de déterminer l’action adéquate à conduire ; faire alerter ou alerter en fonction de l’organisation des secours dans l’établissement ou le service  et secourir la victime de manière appropriée dans les limites de ses responsabilités.   
• En cas de risque incendie :  Maîtriser les règles d’extinction et d’évacuation appropriées.    
•  En cas de d’intrusion, de risque d’attentat :  Maîtriser le protocole de mise en sûreté des personnes et mettre en œuvre les mesures de protection adaptées (évacuation, confinement…).   
• Repérer les interlocuteurs internes (cadres d’astreinte), externes (samu, pompiers, police…) susceptibles d’intervenir en situation d’urgence et les mobiliser de façon appropriée en respectant le protocole d’alerte existant. 
• Assurer la mise en sécurité, une présence rassurante, auprès des personnes en attendant l’intervention extérieure pour éviter des mouvements de panique.
• Gérer son stress, ses émotions, afin de mettre en sécurité soi et les personnes accompagnées.
• Se former et réactualiser périodiquement ses connaissances sur la sécurité des biens et des personnes (incendie, évacuation, confinement, premiers secours).   

Deux alternatives proposées :    

1. Mise en situation reconstituée (Ronde) de 30 minutes maximum, réalisée à partir d’un outil digital permettant au candidat :

- De proposer l’organisation d’une ronde :  en traçant sur le plan d’implantation un trajet de ronde « optimum » selon la situation exposée, en prenant en compte les différentes indications données.  

- De repérer sur une vidéo :  Les erreurs commises par le surveillant de nuit filmé et les bonnes pratiques en matière de prévention des incidents ou accidents.   

2. Élaboration d’une fiche synthèse guidée de deux pages maximum, évaluée par un formateur sécurité connaissant le secteur social, médico-social et sanitaire   Cette fiche est présentée sous la forme d’une check-list des éléments à prendre en compte pour effectuer une ronde. Elle est contextualisée à l’établissement/service où exerce le professionnel : 

o Repérage du plan d’évacuation  

o Liste du matériel nécessaire à l’activité

o Liste des appareils de sécurité et des équipements à vérifier ou à mettre en veille

o Prise en compte des transmissions /consignes sur les rondes  

o Définition des priorités en fonction des besoins des usagers 

o Eléments à signaler et modes de transmission  

- SST :Mise en situation d’accident du travail simulée et entretien avec un formateur. Evaluation par un formateur externe (jury avec agrément SST)   

- EPI : Mise en situation reconstituée. Evaluation par un formateur externe (jury avec agrément EPI) 

• Identifier les spécificités d’une intervention en logement collectif, en logement diffus et au « domicile » afin d’adapter son comportement et ses interventions aux besoins de la personne dans son environnement. 
• Veiller au respect des rythmes de vie individuels et collectifs en vue de favoriser le confort de chacun.
• Créer les conditions d’une présence rassurante, d’une relation de confiance en faisant preuve d’écoute et d’empathie. 
• Repérer les besoins de la personne et comprendre sa situation (degré d’autonomie, handicap, …) afin d’adapter son intervention. 
• Adapter sa communication, son comportement à la situation de la personne accompagnée en faisant preuve de discrétion, en respectant l’intimité de la personne dans son cadre de vie et en respectant ses libertés, ses droits fondamentaux.  
• Appliquer les techniques répondant au besoin d’hygiène corporelle, en première intervention.
• Appliquer les techniques de mobilisation adaptées à la problématique de la personne accompagnée, en première intervention (gestes ergonomiques pour soi et pour la personne).
• Respecter la réglementation, les protocoles en vigueur dans l’établissement, les prescriptions médicales écrites, la préparation réalisée par les personnels soignants lors de l’aide à la prise de médicaments.   
•  Le cas échéant, conduire la personne lors de déplacements extérieurs selon le protocole établi (fiche de sortie…).   
• Identifier le degré d’urgence et de tension des situations problématiques rencontrées.
• Faire face aux situations de crise et de conflit en adaptant son attitude au regard des limites de sa fonction, à l’aide des protocoles mis en place dans l’établissement, et en appliquant les techniques de médiation, de gestion de situation de crise et de conflit.
• Gérer son stress et ses émotions face aux situations rencontrées. 
• S’approprier et transmettre les règles et usages de la vie en collectivité, le règlement intérieur, tout en restant attentif à la liberté de chacun. 
• Adopter une posture bien-traitante conformément aux textes de référence et aux bonnes pratiques en matière de bientraitance.
• Etre en veille, repérer les situations ou indices de maltraitance, savoir les signaler à l’encadrement.
• Se former et réactualiser périodiquement ses connaissances sur les publics accompagnés et l’accompagnement de leurs problématiques. 
• Analyser sa pratique en tant que professionnel et adapter sa posture.  

Analyse préparée d’une situation d’accompagnement vécue et présentation devant un jury    

- La situation choisie est individuelle ou collective, ponctuelle ou récurrente, mais toujours se situant dans le cadre d’une relation. 

- La situation choisie doit être suffisamment représentative des compétences du bloc 2.   · 

Elaboration d’un écrit synthétique de trois à cinq pages support de l’entretien. Cet écrit sera transmis au jury 15 jours en amont de l’entretien.

Points structurant l’écrit :

- Description de la/des personnes accompagnées, sa typologie (pathologie, …) si situation individuelle, ou les caractéristiques du groupe choisi. 

- La problématique rencontrée : description, analyse, voire préconisations. 

- Si nécessaire (situation choisie insuffisamment représentative des attendus du bloc 2), le jury peut, lors de l’entretien, élargir les échanges en posant des questions à partir de situations autres que celle présentée.   · 

Entretien oral

Composition du jury :  - Un formateur qui n’a pas eu le candidat en formation, mais qui connait le métier et ses conditions d’exercice. - Un professionnel, en priorité, exerçant le métier de Surveillant de nuit et ayant suivi la formation correspondant au métier, ou un professionnel du secteur social, médico-social et sanitaire d’un établissement dans lequel le métier est exercé et qui est en contact avec les Surveillant.e(s) de nuit (direction, chef de service, éducateur, AES, aide-soignant….), ne connaissant pas le candidat (relation professionnelle ou personnelle). Les membres de jury n’appartiennent pas à la même association que le candidat.
 

• Situer l’institution dans le contexte social, médico-social, sanitaire et ses projets (projet associatif, projet d’établissement et de service, projet personnalisé). 
• Situer son rôle et sa fonction dans une organisation, une équipe pluridisciplinaire et mesurer les limites de sa fonction et de ses responsabilités.  
• Recueillir, cibler, transmettre les informations à l’oral et à l’écrit en utilisant les supports prescrits en respectant les règles de confidentialité et de discrétion professionnelle. 
• Communiquer et coopérer avec l’équipe pluridisciplinaire dans le cadre des temps d’échanges et de réunions prévues par l’établissement.  
• Formuler des propositions, faire part de ses observations et difficultés dans l’activité afin de contribuer à une logique d’amélioration continue. 
• Transmettre les connaissances et savoir-faire inhérents à l’activité, conformément au projet d’établissement, afin de favoriser l’intégration des nouveaux professionnels.
• Se former et réactualiser périodiquement ses connaissances sur le cadre légal, les dispositifs, les réseaux et les acteurs du secteur d’intervention.

Présentation d’une fiche synthétique décrivant le contexte d’exercice du candidat assortie d’un dossier de preuves. Ces supports seront transmis au jury 15 jours en amont de l’entretien.   ·

Contenu de la fiche synthétique : présentation de :

- l’employeur (association gestionnaire, établissement public…) 

- le cadre réglementaire correspondant (règlementation de référence, autorité de tutelle, financeurs…)

- le type d’établissement ou de service d’exercice

- le système d’acteurs avec lequel le professionnel est en relation (liens fonctionnels et hiérarchiques)

- la fiche de poste du candidat

- la population accompagnée (nombre, âge, problématique…)   · 

Contenu du dossier de preuves professionnelles (anonymisées) attestant de :

- la prise en compte et la réalisation de transmissions

- la participation à la vie de l’équipe pluriprofessionnelle (L’employeur fournit une attestation normalisée autorisant la transmission des documents)   ·

Composition du jury :  - Un formateur qui n’a pas eu le candidat en formation, mais qui connait le métier et ses conditions d’exercice - Un professionnel, en priorité, exerçant le métier de Surveillant de nuit et ayant suivi la formation correspondant au métier, ou un professionnel du secteur social, médico-social et sanitaire d’un établissement dans lequel le métier est exercé et qui est en contact avec les Surveillant.e(s) de nuit (direction, chef de service, éducateur, AES, aide-soignant….), ne connaissant pas le candidat (relation professionnelle ou personnelle). Les membres de jury n’appartiennent pas à la même association que le candidat.

• Concilier l’exercice de son activité avec les exigences et contraintes (silence, pénombre, …) liées au travail de nuit, dans le cadre du projet de l’établissement ou du service.
• Adapter ses interventions au rythme de la nuit (début de nuit, milieu de nuit, fin de nuit/début de journée) en veillant au respect des rythmes de vie individuels et collectifs. 
• Prévenir les maux de la nuit (peurs, angoisses) afin de favoriser l’accès à un repos et/ou un sommeil de qualité. 
• Établir en relative autonomie un diagnostic de situation, dans le cadre de règles et procédures fixées par l’établissement ou le service. 
• Prendre des décisions et des initiatives adaptées, en appréhendant les risques pour les personnes et pour soi-même, rapidement et en relative autonomie, dans la continuité du travail de jour et dans le cadre fixé par l’établissement, en lien avec le cadre d’astreinte.  

Etude de cas tirée au sort, et présentée devant un jury.  Les études de cas proposées au candidat sont centrées autour de différentes thématiques :    

- les incidences de la nuit sur les usagers,

- les incidences de la nuit sur l’organisation,

- les incidences d’une difficulté de communication entre le jour et la nuit,

- la gestion d’une situation de crise la nuit,

- les incidences de la nuit sur la santé du professionnel. ·

Après un temps de préparation de 15 min, le candidat présente son analyse à un jury en répondant à 4 questions :

- Quel est le problème posé ?

- Quelle analyse le professionnel fait-il de la situation ?

 - Comment la formation, sa propre expérience, le référentiel l’aident-ils à analyser cette situation ?

- Comment le professionnel aurait-il pu agir ?

Un échange avec le jury permet d’étendre le questionnement aux compétences non abordées au travers de l’étude de cas.    ·

Composition du jury :  - Un formateur qui n’a pas eu le candidat en formation, mais qui connait le métier et ses conditions d’exercice. - Un professionnel, en priorité, exerçant le métier de Surveillant de nuit et ayant suivi la formation correspondant au métier, ou un professionnel du secteur social, médico-social et sanitaire d’un établissement dans lequel le métier est exercé et qui est en contact avec les Surveillant.e(s) de nuit (direction, chef de service, éducateur, AES, aide-soignant….), ne connaissant pas le candidat (relation professionnelle ou personnelle). Les membres de jury n’appartiennent pas à la même association que le candidat.