L'essentiel

Icon de la nomenclature

Nomenclature
du niveau de qualification

Niveau 7

Icon NSF

Code(s) NSF

314p : Organisation des services comptables et de gestion

314 : Comptabilite, gestion

314r : Analyse financière, contrôle de gestion, expertise comptable

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Formacode(s)

32695 : Audit comptabilité

32652 : Contrôle gestion

32098 : Audit entreprise

Icon date

Date d’échéance
de l’enregistrement

01-07-2025

Niveau 7

314p : Organisation des services comptables et de gestion

314 : Comptabilite, gestion

314r : Analyse financière, contrôle de gestion, expertise comptable

32695 : Audit comptabilité

32652 : Contrôle gestion

32098 : Audit entreprise

01-07-2025

Nom légal Siret Nom commercial Site internet
INSTITUT LEONARD DE VINCI 44087031900025 ILV https://www.ilv.fr/

Objectifs et contexte de la certification :

L’auditeur et contrôleur de gestion est un acteur clé de la performance de l’entreprise. Il participe à la mise en œuvre de la stratégie en définissant et en suivant des indicateurs précis et chiffrés, il aide les opérationnels à piloter leur activité, il audite et contrôle les risques organisationnels et financiers de l’entreprise dans le respect des règles de gouvernance.  

Depuis sa création, la certification a accompagné les changements qui sont intervenus dans l’exercice du métier tels que : 

· l’introduction puis les évolutions de l’informatique ;  

· l’apparition en 2005 des nouvelles normes internationales (IAS / IFRS), et l’obligation pour les entreprises de se plier à ces nouvelles normes qui ont nécessité la création d’un plan comptable français proche des normes internationales ; 

· l’importance croissante de l’analyse et du management des risques financiers, industriels et environnementaux ; 

· le pilotage de la performance dans un contexte d’augmentation des volumes d’échanges et de dématérialisation.  

Activités visées :

Les activités de l'Auditeur et contrôleur de gestion se répartissent en quatre ensembles :

1. Digitalisation des processus de gestion dans l’entreprise o Conception d’un projet de digitalisation des processus de gestion o Structuration des systèmes d’information o Gestion de grosses volumétries de données   

2.Construction et pilotage du système de gestion de la performance o Quantification de la stratégie d’entreprise o Construction des indicateurs financiers et extra-financiers o Analyse des écarts et mise en place des mesures correctives o Intégration de la business intelligence au système de gestion de la performance   

3.Réalisation d’un audit interne à l’entreprise o Définition de la stratégie d’audit o Préparation, organisation et conduite d’une mission d’audit o Analyse et évaluation des risques organisationnels et financiers o Communication et suivi des résultats de la mission d’audit   

4.Management des équipes du système de gestion de la performance o Management des équipes opérationnelles et fonctionnelles o Conception et mise en œuvre de la communication interne o Conception et mise en œuvre du système de reporting  

Compétences attestées :

C1. Mener une analyse systémique des processus de gestion dans l’entreprise, en vue d’identifier les points de plus-value de la digitalisation. 

C2. Préciser les objectifs du projet de digitalisation, en interaction avec les parties prenantes, dans le but d’élaborer un cahier des charges. 

C3. Mener une analyse fonctionnelle du système d’information, en coopération avec la DSI, afin de structurer la collecte et le traitement des informations de gestion. 

C4. Identifier et dimensionner les grands volumes de données, par catégories de gestion, en vue d’organiser un traitement optimisé des flux. 

C5. Mettre en œuvre les technologies statistiques du Big Data, dans le but d’analyser les tendances dans les grands volumes de données et d’anticiper sur les risques d’invisibilité des informations critiques. 

C6. Traduire les attentes stratégiques en objectifs chiffrés pour les opérationnels (chiffre d’affaires, coûts, résultats), en s’appuyant sur la connaissance des processus et sur des compétences financières, afin d’identifier précisément les menaces et opportunités. 

C7. Définir les indicateurs financiers du contrôle de gestion, en accord avec les directives DAF de son entreprise, dans le but de construire des tableaux de bord de suivi. 

C8. Identifier les indicateurs extra financiers d’une gestion conforme aux impératifs de l’éthique et de la protection de l’environnement, en cohérence avec la stratégie de son entreprise, en vue de compléter la construction des tableaux de bord de suivi. 

C9. Identifier les écarts par rapport aux objectifs, sur les plans financiers et extra financiers, dans le but de concevoir et mettre en place des mesures correctives. 

C10. Négocier des mesures correctives avec les services opérationnels, en interaction avec la direction financière et la direction générale, afin d’assurer les résultats en termes de marge brute et bénéficiaire, ainsi qu’en termes de responsabilité sociale de l’entreprise.  

C11. Adapter aux verticales métiers les outils de suivi (indicateurs et tableaux de bord), la collecte et la présentation des informations, afin de gérer la performance au plus près de l’action des différents services opérationnels et fonctionnels de l’entreprise.  

C12. Identifier les principaux objectifs de l’entreprise afin de définir une stratégie d’audit en cohérence avec les attentes de la direction générale et en accord avec les éventuels co-auditeurs 

C13. Clarifier et préciser le périmètre et l’objectif de l’audit, sa durée, les moyens nécessaires, les documents consultés et personnes à rencontrer, en s’entretenant avec les éventuels co-auditeurs et le responsable du processus audité. 

C14. Conduire une mission d’audit, selon un planning préétabli et à l’aide d’outils adaptés aux réunions et entretiens prévus, afin de réunir l’ensemble des documents d’analyse en vue du rapport final.  

C15. Participer à l’identification des risques à partir d’interviews des managers et des responsables de la gestion des risques et de l’étude de rapports de contrôle de gestion, afin de dresser la cartographie des risques en coopération avec le risk manager. 

C16. Gérer les risques aléatoires ou risques négatifs imprévisibles et incertains pouvant menacer la croissance et la survie d'une organisation en appliquant le processus IVTS (Identifier - Valider - Traiter – Suivre les risques) 

C17. Rédiger le rapport final de la mission d’audit et le présenter en comité de direction en vue de sa diffusion et de l’organisation de la réunion de clôture. 

C18. Suivre les actions correctives décidées à la suite de l’audit en vérifiant leur efficacité, afin de capitaliser sur les meilleures pratiques. 

C19. Définir ou clarifier les rôles de chacun des collaborateurs dans les processus de gestion, afin d’optimiser ceux-ci et de faciliter la détection d’éventuelles difficultés. 

C20. Organiser et conduire des réunions de formation des personnels, dans le but d’améliorer pratique des outils et processus du contrôle de gestion. 

C21. Choisir et mettre en œuvre les bons outils de travail collaboratif, dans le but d’optimiser la circulation de l’information et de faciliter la conception / rédaction de documents qualité concernant le respect des processus de gestion. 

C22. Organiser les processus d’amélioration continue du contrôle de gestion, en vue de faciliter la remontée des informations critiques et des problèmes rencontrés par les différents services. 

C23. Mettre en place un calendrier de reporting formalisé à l’intention de la direction générale, en vue d’interagir régulièrement avec celle-ci dans un esprit partenarial.  

Modalités d'évaluation :

E1 : Questionnaire 

E2 : Travaux écrits 

E3 : tude de cas  

E4 : Mise en situation professionnelle  

E5 : Présentation orale devant le jury 

RNCP36619BC01 - Opérer la transformation digitale des processus de gestion

Liste de compétences Modalités d'évaluation

C1. Mener une analyse systémique des processus de gestion dans l’entreprise, en vue d’identifier les points de plus-value de la digitalisation. 

C2. Préciser les objectifs du projet de digitalisation, en interaction avec les parties prenantes, dans le but d’élaborer un cahier des charges. 

C3. Mener une analyse fonctionnelle du système d’information, en coopération avec la DSI, afin de structurer la collecte et le traitement des informations de gestion. 

C4. Identifier et dimensionner les grands volumes de données, par catégories de gestion, en vue d’organiser un traitement optimisé des flux. 

C5. Mettre en œuvre les technologies statistiques du Big Data, dans le but d’analyser les tendances dans les grands volumes de données et d’anticiper sur les risques d’invisibilité des informations critiques.  

E1 : Questionnaire 

E2 : Travaux écrits 

E3 : Etude de cas  

RNCP36619BC02 - Construire et piloter un système de gestion de la performance

Liste de compétences Modalités d'évaluation

C6. Traduire les attentes stratégiques en objectifs chiffrés pour les opérationnels (chiffre d’affaires, coûts, résultats), en s’appuyant sur la connaissance des processus et sur des compétences financières, afin d’identifier précisément les menaces et opportunités. 

C7. Définir les indicateurs financiers du contrôle de gestion, en accord avec les directives DAF de son entreprise, dans le but de construire des tableaux de bord de suivi. 

C8. Identifier les indicateurs extra financiers d’une gestion conforme aux impératifs de l’éthique et de la protection de l’environnement, en cohérence avec la stratégie de son entreprise, en vue de compléter la construction des tableaux de bord de suivi. 

C9. Identifier les écarts par rapport aux objectifs, sur les plans financiers et extra financiers, dans le but de concevoir et mettre en place des mesures correctives. 

C10. Négocier des mesures correctives avec les services opérationnels, en interaction avec la direction financière et la direction générale, afin d’assurer les résultats en termes de marge brute et bénéficiaire, ainsi qu’en termes de responsabilité sociale de l’entreprise.  

C11. Adapter aux verticales métiers les outils de suivi (indicateurs et tableaux de bord), la collecte et la présentation des informations, afin de gérer la performance au plus près de l’action des différents services opérationnels et fonctionnels de l’entreprise.  

E2 : Travaux écrits 

E4 : Mise en situation professionnelle  

E5 : Présentation orale devant le jury 

RNCP36619BC03 - Réaliser un audit interne à l'entreprise

Liste de compétences Modalités d'évaluation

C12. Identifier les principaux objectifs de l’entreprise afin de définir une stratégie d’audit en cohérence avec les attentes de la direction générale et en accord avec les éventuels co-auditeurs 

C13. Clarifier et préciser le périmètre et l’objectif de l’audit, sa durée, les moyens nécessaires, les documents consultés et personnes à rencontrer, en s’entretenant avec les éventuels co-auditeurs et le responsable du processus audité. 

C14. Conduire une mission d’audit, selon un planning préétabli et à l’aide d’outils adaptés aux réunions et entretiens prévus, afin de réunir l’ensemble des documents d’analyse en vue du rapport final.  

C15. Participer à l’identification des risques à partir d’interviews des managers et des responsables de la gestion des risques et de l’étude de rapports de contrôle de gestion, afin de dresser la cartographie des risques en coopération avec le risk manager. 

C16. Gérer les risques aléatoires ou risques négatifs imprévisibles et incertains pouvant menacer la croissance et la survie d'une organisation en appliquant le processus IVTS (Identifier - Valider - Traiter – Suivre les risques) 

C17. Rédiger le rapport final de la mission d’audit et le présenter en comité de direction en vue de sa diffusion et de l’organisation de la réunion de clôture.  

E1 : Questionnaire 

E2 : Travaux écrits 

E4 : Mise en situation professionnelle  

E5 : Présentation orale devant le jury 

RNCP36619BC04 - Manager les équipes du système de gestion de la performance

Liste de compétences Modalités d'évaluation

C18. Suivre les actions correctives décidées à la suite de l’audit en vérifiant leur efficacité, afin de capitaliser sur les meilleures pratiques. 

C19. Définir ou clarifier les rôles de chacun des collaborateurs dans les processus de gestion, afin d’optimiser ceux-ci et de faciliter la détection d’éventuelles difficultés. 

C20. Organiser et conduire des réunions de formation des personnels, dans le but d’améliorer pratique des outils et processus du contrôle de gestion. 

C21. Choisir et mettre en œuvre les bons outils de travail collaboratif, dans le but d’optimiser la circulation de l’information et de faciliter la conception / rédaction de documents qualité concernant le respect des processus de gestion. 

C22. Organiser les processus d’amélioration continue du contrôle de gestion, en vue de faciliter la remontée des informations critiques et des problèmes rencontrés par les différents services. 

C23. Mettre en place un calendrier de reporting formalisé à l’intention de la direction générale, en vue d’interagir régulièrement avec celle-ci dans un esprit partenarial.  

E2 : Travaux écrits 

E4 : Mise en situation professionnelle  

E5 : Présentation orale devant le jury 

Description des modalités d'acquisition de la certification par capitalisation des blocs de compétences et/ou par correspondance :

Les compétences évaluées sont réparties en quatre blocs :     

1. Opérer la transformation digitale des processus de gestion 

2. Construire et piloter un système de gestion de la performance 

3. Réaliser un audit interne à l’entreprise 

4. Manager les équipes du système de gestion de la performance   

La validation des quatre blocs de compétences est obligatoire pour l’obtention du titre.   

La validation partielle d’un bloc n’est pas possible. La validation partielle de la certification est constituée des blocs dont la totalité des compétences à évaluer est reconnue.  

Secteurs d’activités :

Tous les secteurs d’activité peuvent être concernés. Toutefois, les secteurs financiers (41%) sont prédominants car ils sont précurseurs dans la création des fonctions de contrôle interne (contrôle permanent, conformité). Les secteurs Industrie, Commerce et Services sont également bien représentés (40%).   

L’auditeur et contrôleur de gestion exerce son activité dans les types de structure suivants :  

• Association 

• Cabinet comptable, cabinet d’audit 

• Collectivité territoriale 

• Entreprise privée moyenne ou grande (plus de 500 salariés) 

• Entreprise publique/établissement public 

• Société de conseil (prestataire).  

Type d'emplois accessibles :

Les fonctions occupées par l’auditeur et contrôleur de gestion sont couramment les suivantes :   

• Auditeur

• Auditeur

• Chargé de mission audit interne 

• Contrôleur de gestion 

• Contrôleur comptable et financière 

 Chargé d’études financières 

• Consultant finance/contrôle 

• Pricing analyst 

• Business analyst  

Code(s) ROME :

  • M1202 - Audit et contrôle comptables et financiers
  • M1205 - Direction administrative et financière
  • M1204 - Contrôle de gestion

Références juridiques des règlementations d’activité :

Le cas échant, prérequis à l’entrée en formation :

  Les candidats à la certification  sont titulaires :   

· D’un diplôme ou titre de niveau 6. 

Ou bien : 

· D’un diplôme ou titre de niveau 5, après validation du dossier par la Commission d’autorisation de candidature (CAC).  

Le cas échant, prérequis à la validation de la certification :

Pré-requis disctincts pour les blocs de compétences :

Non

Validité des composantes acquises :

Validité des composantes acquises
Voie d’accès à la certification Oui Non Composition des jurys
Après un parcours de formation sous statut d’élève ou d’étudiant X

Le jury de certification est constitué de cinq personnes : 

· Un président désigné par le président de l’ILV (personnalité extérieure à l’autorité de certification) ; 

· Deux représentants de l'organisme certificateur ; 

· Deux professionnels extérieurs à l’autorité de certification.  

Les membres n'ont aucun lien personnel ou professionnel avec le candidat.

En contrat d’apprentissage X

Le jury de certification est constitué de cinq personnes : 

· Un président désigné par le président de l’ILV (personnalité extérieure à l’autorité de certification) ; 

· Deux représentants de l'organisme certificateur ; 

· Deux professionnels extérieurs à l’autorité de certification.  

Les membres n'ont aucun lien personnel ou professionnel avec le candidat.

Après un parcours de formation continue X

Le jury de certification est constitué de cinq personnes : 

· Un président désigné par le président de l’ILV (personnalité extérieure à l’autorité de certification) ; 

· Deux représentants de l'organisme certificateur ; 

· Deux professionnels extérieurs à l’autorité de certification.  

Les membres n'ont aucun lien personnel ou professionnel avec le candidat.

En contrat de professionnalisation X

Le jury de certification est constitué de cinq personnes : 

· Un président désigné par le président de l’ILV (personnalité extérieure à l’autorité de certification) ; 

· Deux représentants de l'organisme certificateur ; 

· Deux professionnels extérieurs à l’autorité de certification.  

Les membres n'ont aucun lien personnel ou professionnel avec le candidat.

Par candidature individuelle X -
Par expérience X

Le jury de certification est constitué de cinq personnes : 

· Un président désigné par le président de l’ILV (personnalité extérieure à l’autorité de certification) ; 

· Deux représentants de l'organisme certificateur ; 

· Deux professionnels extérieurs à l’autorité de certification.  

Les membres n'ont aucun lien personnel ou professionnel avec le candidat.

Validité des composantes acquises
Oui Non
Inscrite au cadre de la Nouvelle Calédonie X
Inscrite au cadre de la Polynésie française X

Statistiques :

Statistiques
Année d'obtention de la certification Nombre de certifiés Nombre de certifiés à la suite d’un parcours vae Taux d'insertion global à 6 mois (en %) Taux d'insertion dans le métier visé à 6 mois (en %) Taux d'insertion dans le métier visé à 2 ans (en %)
2019 21 0 100 81 81
2018 29 0 100 93 90

Lien internet vers le descriptif de la certification :

http://www.ilv.fr

Le certificateur n'habilite aucun organisme préparant à la certification

Certification(s) antérieure(s) :

Certification(s) antérieure(s)
Code de la fiche Intitulé de la certification remplacée
RNCP19545 Auditeur(trice) et contrôleur(euse) de gestion

Référentiel d'activité, de compétences et d'évaluation :