L'essentiel

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Nomenclature
du niveau de qualification

Niveau 7

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Code(s) NSF

112f : Biochimie des produits alimentaires ; Biochimie appliquée aux procédés industriels

200n : Conception de produits (sans autre indication); design industriel

200r : Contrôle qualité de produits et procédés industriels

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Formacode(s)

21570 : Qualité sécurité agroalimentaire

31608 : Génie procédés

21543 : Laboratoire analyse agroalimentaire

32062 : Recherche développement

Icon date

Date d’échéance
de l’enregistrement

31-08-2024

Niveau 7

112f : Biochimie des produits alimentaires ; Biochimie appliquée aux procédés industriels

200n : Conception de produits (sans autre indication); design industriel

200r : Contrôle qualité de produits et procédés industriels

21570 : Qualité sécurité agroalimentaire

31608 : Génie procédés

21543 : Laboratoire analyse agroalimentaire

32062 : Recherche développement

31-08-2024

Nom légal Siret Nom commercial Site internet
CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET METIERS 19753471200017 Le Cnam -

Objectifs et contexte de la certification :

Le secteur de l’agro-alimentaire est le premier secteur industriel français en chiffre d’affaires, et parmi les premiers en nombre d’emplois, avec près de 460 000 salariés. Les grands groupes y côtoient une multitude de petites structures. La plupart des entreprises sont des PME dispersées dans toute la France, en particulier dans les zones rurales, près des sources d’approvisionnement (Les métiers et l'emploi dans l'industrie alimentaire ONISEP novembre 2020).

En effet 98% des entreprises du secteur sont des PME de moins de 250 salariés. 2% des entreprises représentent les grands groupes (> à 500 salariés). L’ingénieur agroalimentaire peut travailler en PME ou en cabinet d’études, mais il est beaucoup plus sollicité par les grands groupes agroalimentaires (Danone, Saupiquet, Nestlé, Coca-Cola…) et par les chaînes d’hypermarchés. On peut noter que 76% des recrutements d’ingénieurs agroalimentaires concernent les grands groupes

La filière agroalimentaire doit relever plusieurs défis : concurrence mondiale, modernisation technique (automatisation des lignes de production notamment), nouvelles contraintes réglementaires (normes environnementales, traçabilité, emballage, etc.)

Elle doit également prendre en compte les attentes grandissantes des consommateurs qui modifient leurs choix de consommation : naturalité, éthique et développement durable via des filières courtes et maitrisées, aspects nutritionnels, transparence et traçabilité, diminution de la part des protéines animales au profit des protéines végétales… Consommer et manger ne sont plus de simples synonymes de « se nourrir » : c’est devenu l’expression d’un choix et d’une responsabilité individuels

Pour répondre à ces enjeux, les entreprises du secteur cherchent à attirer et à fidéliser des profils de plus en plus qualifiés et plus particulièrement des ingénieurs pour la production et la recherche, responsables qualité sécurité et environnement …

L’ingénieur diplômé du conservatoire national des arts et métiers, spécialité agroalimentaire répond à ces besoins de par ses capacités d’analyse et de résolution de problématiques liées au choix des matières premières, à la formulation d’aliments, au choix des procédés de fabrication, à la gestion des risques alimentaires, à l’analyse et l’exploitation de données expérimentales sur les matières premières ou aliments, tout en intégrant les tendances et contraintes actuelles.

Activités visées :

L’ingénieur diplômé du Conservatoire national des arts et métiers spécialité agroalimentaire pourra exercer les principales activités suivantes :

Identifier la méthode d’analyse la plus adéquate pour répondre à une problématique donnée (dosage de macro et ou micro constituants, recherche de contaminations bactériennes… ) sur un produit alimentaire en tenant compte des moyens humains et financiers disponibles.

Identifier des étapes clé d'un protocole d'analyse et les mettre en œuvre afin de réaliser différentes analyses biochimiques, physico-chimiques ou microbiologiques.

Formuler et améliorer des propriétés nutritionnelles, fonctionnelles et organoleptiques d'un aliment.

Proposer des voies d’amélioration pertinentes pour limiter la dégradation nutritionnelles et organoleptiques des aliments.

Concevoir et mettre en place d’un itinéraire technologique pour la transformation alimentaire des agro-ressources.

Optimiser un procédé de fabrication des aliments.

Intégrer des problèmes écologiques liés à la production alimentaire lors de la formulation et du choix de l’itinéraire technologique.

Identifier des différentes voies possibles de valorisation non alimentaire des agro-ressources.

Identifier la nature des dangers présents dans les aliments et mise en œuvre les actions préventives et correctives permettant l'élimination des différentes catégories de contaminants.

Définir et déployer un Système de Management de la Qualité sur le mode gestion de projet en tenant compte du contexte de l'entreprise.

Manager une équipe de collaborateurs ou d’un projet visant à assurer une ou plusieurs des activités mentionnées ci-dessus 

Communiquer à l’écrit comme à l’oral sur les analyses, protocoles, résultats, , démarche de prévention, sécurité sanitaire, éco-innovation  effectués et obtenus dans le cadre des activités mentionnées ci-dessus.

Organiser et suivre une démarche de prévention et de maitrise des risques avec une hiérarchisation et une planification dans le temps des actions à conduire et avec une évaluation régulière de l’efficacité de ces actions.

Compétences attestées :

Connaître et comprendre les sciences des aliments et la capacité d’analyse et de synthèse qui leur est associée ;

Mobiliser les ressources et techniques spécifiques au domaine de l’agroalimentaire (matières premières, procédés de fabrication…) ;

Mettre en oeuvre les méthodes et des outils de l’ingénieur : identification, modélisation et résolution de problèmes même non familiers et incomplètement définis dans le domaine des aliments (gestion de projet de conception de produits ou élaboration d’itinéraires technologiques, analyses de données multidimensionnelles (critères organoleptiques, nutritionnels, impact environnemental)…   ) ;

Utiliser des approches numériques et des outils informatiques ;

Concevoir la  formulation d’aliments, le dimensionnement des opérations de transformation des matières premières en aliments, la maitrise des risques sanitaires ;

Analyser, exploiter et interpréter des données expérimentales biochimiques microbiologiques et physico-chimiques ;

Trouver l’information pertinente (veille bibliographique, normative et règlementaire), l’évaluer en fonction du contexte et de la stratégie de l’entreprise et l’exploiter en fonction des moyens humains et financier et des objectifs de l’entreprise ;

Prendre en compte les enjeux de l’entreprise et rendre compte de son action à travers la mise en place d’un système qualité (dimension économique, respect des exigences de qualité et de sécurité des aliments, compétitivité et productivité, exigences commerciales) basé sur des normes ou des référentiels comme l’ISO 9001, l’ISO 2200, l’IFS…

Intégrer dans ses pratiques les responsabilités éthiques et professionnelles et prendre en compte les enjeux des relations au travail ;

Prendre en compte de la notion de développement durable dans les industries agroalimentaires notamment l’impact des activités (choix des matières premières, impacts des procèdes) et  identifier des voies de valorisation non alimentaire des agro ressources ;

Prendre en compte les enjeux et les besoins de la société lors de la démarche conception d’un aliment : aspect nutritionnel et sanitaire, naturalité, transparence et traçabilité, utilisation de MP alternatives respectueuses de l’environnement.

S'insérer dans la vie professionnelle, à s’intégrer dans une organisation, à l’animer et à la faire évoluer : exercice de la responsabilité, engagement et leadership, gestion de projets, capacité à travailler en collaboration et à communiquer au sein d’équipes diversifiées et pluridisciplinaires ;

Entreprendre et innover, dans le cadre de projets personnels ou par l’initiative et l’implication au sein de l’entreprise dans des projets entrepreneuriaux ;

Travailler et communiquer à l’oral et à l’écrit au sien de multinationales afin de coopérer sur l’enjeu mondial de nourrir la planète (la sécurité alimentaire).

S’autoévaluer, gérer ses compétences (notamment dans une perspective de formation tout au long de la vie), opérer des choix professionnels.

Modalités d'évaluation :

Étude de cas concrets (documents, vidéos), production écrite (rapport d’analyse, synthèse, mémoire, examen) et production orale (soutenance, oral probatoire) ;

Résolution d’exercices conçus à partir de données réelles ;

Mises en situation en salles de travaux pratiques ;

Analyse et validation de l’expérience professionnelle.

Les études de cas concrets avec production écrite et / ou orale permettent de confronter les élèves-ingénieurs aux situations qu’ils rencontreront dans leur vie professionnelle : recherche bibliographique ; exploitation de jeux de données, de résultats d’analyses ; analyse de situation et restitution écrite ou orale (rapport de synthèse). L’oral probatoire permet de vérifier que le candidat a acquis les connaissances, les compétences et le savoir être requis pour exercer le métier d’ingénieur. Le mémoire final fera l’objet d’un document écrit et d’une soutenance (projet dans un contexte professionnel).

Sur la base de données réelles les élèves doivent résoudre des exercices en expliquant leur choix et leur raisonnement, voir apporter un aspect critique.

Dans le cas des mises en situation, l’organisation du travail (dans le temps et dans l’espace), l’utilisation d’appareils scientifiques (réglage, calibration et manipulation), l’utilisation du matériel de laboratoire (matériel de prélèvement et de mesure), la gestuelle (précision dans les gestes techniques, répétabilité) et le respect des règles d’hygiène et sécurité sont évalués de façon individuelle.

La capacité d’intégration et de travail en équipe sont évalués individuellement par observation du comportement des élèves tout au long des mises en situation et en « situation différée » au travers de l’évaluation de l’expérience professionnelle. La capacité à utiliser l’outil numérique est évaluée en groupe lors des mises en situation par la recherche d’informations dans des bases de données, l’utilisation de logiciels spécifiques et l’utilisation de logiciels de traitement de données.

La capacité à utiliser les logiciels (traitement de texte, tableur, statistique, gestion de bibliographie…) est évaluée par la production de rapports de synthèse individuels contenant des graphes et des figures. Enfin les compétences transverses de communication (niveau de langage à l’écrit et à l’oral, conventions d’écriture scientifique) sont évaluées sur l’ensemble de la formation par des productions écrites et orales individuelles.

L’expérience professionnelle permet d’acquérir des compétences transverses comme par exemple le management, la capacité de travail en équipe, l’animation de réunions de travail ou la capacité à faire des choix.

Résolution d’exercices conçus à partir de données réelles.

Mises en situation en salles de travaux pratiques.

Analyse et validation de l’expérience professionnelle

Il y a dans chaque Centre Cnam en Régions (CCR) métropolitaines et outre-mer, un référent handicap qui accompagne les personnes concernées, en vue de mettre en place, dans le cadre des textes de loi afférentes à ce sujet, les aménagements d’études et d’examens accordés par le centre de formation après proposition d’un médecin agréé CDAPH.

Pour l’établissement public Cnam Paris, la Mission Handi’cnam accompagne les élèves en situation de handicap inscrits au centre de Paris (y sont inclus les sites annexes dont l’Antenne alternance de Saint-Denis qui met en œuvre des formations d’ingénieurs par l’apprentissage). La mission Handi’cnam assure également un rôle de conseil et d’animation auprès du réseau des référents handicaps des CCR. 

RNCP38214BC01 - Choisir des matières premières pour formuler des aliments et rechercher des associations de matières premières pour obtenir de nouvelles propriétés fonctionnelles et nutritionnelle

Liste de compétences Modalités d'évaluation

Analyser la formulation d'un aliment afin de concevoir de nouveaux produits alimentaires en prenant en compte les dimensions fonctionnelles, nutritionnelles et économiques ainsi que les interactions possibles entre les constituants des matières premières.

Caractériser les propriétés physico-chimiques, nutritionnelles et sensorielles dans le but de valider une formulation en se basant sur  les réactions de dégradations subies par les aliments au cours de la fabrication ou de la conservation.

Utiliser les propriétés technofonctionnelles des macroconstituants des matières premières agricoles pour formuler, améliorer les propriétés nutritionnelles, fonctionnelles et organoleptiques d'un aliment.

Travaux pratiques :

- Mise en place d'un plan expérimental dans le but de modifier et/ou améliorer la formulation d'un produit alimentaire.

- Réaliser des analyses physico-chimiques et sensorielles afin de valider une formulation.

- Production d'un rapport d'analyses pour interpréter des résultats.

Travail écrit :

- Étude de cas concrets sur la formulation alimentaire et la dégradation des aliments au cours de leur conservation.

- Résolution d'exercices conçus sur des données réelles.

RNCP38214BC02 - Dimensionner les opérations de transformation des aliments et prédire leurs performances technologiques

Liste de compétences Modalités d'évaluation

Établir les bilans de matière, de chaleur et de quantité de mouvements dans une ou plusieurs opérations unitaires dans des procédés biologiques et alimentaires afin de dimensionner ces opérations et les procédés résultant de leur combinaison.

Construire les itinéraires technologiques pertinents pour la transformation alimentaire ou non alimentaire des agro-ressources en prenant en compte à la fois les caractéristiques des matières premières, les propriétés souhaitées des produits et les transferts/transformations mis en œuvre par chaque opération unitaire.

Utiliser les procédés de transformation des matières premières afin de ralentir, stabiliser et/ou interrompre leur processus de détérioration et de conserver les aliments et leurs propriétés fonctionnelles, nutritionnelles et organoleptiques sur des périodes prolongées.

Travail écrit individuel :

- Étude de cas concrets sur le dimensionnement des opérations, l'étude des transferts et des performances technologiques des opérations.

- Résolution d'exercices conçus sur des données réelles

Travaux pratiques : expérimentations sur les opérations unitaires en bioprocédés ; rédaction de rapports sur les résultats expérimentaux et leurs interprétations.

RNCP38214BC03 - Analyser et interpréter des propriétés biochimiques, microbiologiques et physico-chimiques des produits alimentaires

Liste de compétences Modalités d'évaluation

Quantifier les coûts d'analyse des produits alimentaires afin de respecter le cahier des charges.

Identifier les étapes clé d'un protocole d'analyse et les mettre en œuvre à l'aide de différentes méthodes et techniques d'analyses afin de réaliser différentes analyses biochimiques, physico-chimiques ou microbiologiques.

Interpréter les résultats obtenus en mobilisant ses connaissances et en prenant en compte les limites de l'interprétation de ces résultats selon la méthode d'analyse utilisée.

Communiquer à l’oral et à l’écrit (rédaction de comptes rendu) les résultats d’analyses et émettre des propositions et des recommandations.

Recherche bibliographique.

Rapport de synthèse d’un ensemble de résultats scientifiques.

Comparaison de diverses méthodes analytiques selon plusieurs critères.

Réalisation d'analyses biochimiques, physico-chimiques et microbiologiques dans différentes conditions.

Rédaction de comptes-rendus d'analyses avec interprétation statistique et critique des résultats.

Traitement d’un jeu de données sur support numérique à l’aide de logiciels de traitements mathématiques permettant d’utiliser les données (par exemple obtention d’une droite d’étalonnage par régression linéaire puis calcul de l’équation de droite afin d’obtenir la fonction permettant de relier les données entre elles).

RNCP38214BC04 - Identifier les dangers, évaluer les risques associés et mettre en place des moyens de maîtrise dans le cadre du système de management de la qualité de l'entreprise

Liste de compétences Modalités d'évaluation

Identifier les flores d’altération et pathogènes potentielles d'un aliment afin de mettre en place les procédures adéquates de sécurité biologique pour garantir leur stabilisation ou leur élimination.

Identifier les dangers chimiques et risques associés et proposer des actions préventives ou correctives pour leur élimination à l'aide des connaissances actuelles concernant les risques toxicologiques.

Identifier les principes et les enjeux de la gestion et maîtrise des risques et utiliser les outils principaux afin d'avoir une approche systémique d'une solution problématique.

Identifier les dangers (chimiques, physiques, biologiques et allergène significatifs), évaluer et maîtriser les risques associés  au regard de la sécurité des aliments en appliquant la méthode HACCP tout en tenant compte de la réglementation et des exigences des référentiels qualité applicables en IAA et en travaillant en mode participatif avec l'ensemble des salariés et de l'équipe HACCP.

Définir et déployer un SMQ en relation avec les parties intéressées sur le mode gestion de projet en tenant compte des risques et opportunités de l'entreprise.

Utiliser les notions fondamentales du management de la qualité́ et de la maîtrise des risques dans l’industrie afin d'être capable de déployer et de piloter un SMQ en tenant compte des exigences des clients et partenaires et des spécificités et objectifs de l'entreprise.

Études de cas : identification des dangers, évaluation chiffrée du niveau de risque, recherche de la réglementation appropriée, pertinence des propositions en termes de moyens de lutte préventive et corrective ou d'actions à mener.

Mise en situation lors de travaux pratiques au laboratoire : réalisation d'analyses et recherche de conformité selon la réglementation en vigueur.

Production écrite individuelle.

RNCP38214BC05 - Évaluer les impacts des activités en agroalimentaire au regard du développement durable

Liste de compétences Modalités d'évaluation

Prendre en compte la responsabilité sociétale des entreprises dans les actions et les risques écologiques liés à la production alimentaire.

Identifier les différentes voies possibles de valorisation non alimentaire des agro-ressources.

Concevoir, mettre en œuvre et communiquer sur un programme d’actions en faveur du développement durable et définir des critères ou des indicateurs associés pour évaluer leur efficacité.

Études de cas sur différentes filières du secteur agro-alimentaire.

Production écrite individuelle.

Description des modalités d'acquisition de la certification par capitalisation des blocs de compétences et/ou par correspondance :

La certification est acquise par la validation :

- de l’ensemble des blocs de compétences

- d’un projet de fin d’études visant à attester de la capacité du candidat à mobiliser de manière coordonnée les compétences des différents blocs ;

- d’un niveau d’anglais B2 (CECRL).

Il n’y pas de séquence internationale dans le parcours dans la modalité formation continue hors temps de travail.

Secteurs d’activités :

Industrie agroalimentaire

Cosmétiques, Parapharmacie

Grande distribution, Restauration Hors Foyer

Eau ,Environnement

 Agriculture

Recherche publique et parapublique

Type d'emplois accessibles :

Responsable Recherche & Développement

Responsable de Production ou d’exploitation, de maintenance

Responsable Qualité/Hygiène/Sécurité/Environnement (QHSE)

Chargé d’ingénierie, d’études et de conseils techniques (dont technico-commercial)

Chargé d’enseignement et de formation (secteur privé ou public)

Quel que soit le type de produit fabriqué, l’ingénieur agroalimentaire peut intervenir à différents niveaux de la chaine de production au sens large, les emplois occupés sont donc divers.

En amont, l’ingénieur agroalimentaire en Recherche et Développement conçoit de nouveaux produits ou améliore des produits existants suivant les attentes des consommateurs et tout en respectant la réglementation en vigueur. Il travaille en lien étroit avec la production afin de valider recettes et procédés à mettre en œuvre. Une fois le processus de conception validé, le responsable de Production prend le relais afin d’organiser la production tout en veillant au respect des procédés et des recettes pour fabriquer un produit répondant aux critères de qualité et de coût tout en respectant les délais. L’ingénieur QHSE a un rôle central, il est le garant d’une part de la définition des critères QHSE à respecter mais aussi du pilotage du système QHSE mis en place afin de garantir le niveau d’exigence attendu par les clients et les parties tiers (État, fournisseurs, organismes de contrôle…).

L'ingénieur peut aussi occuper des emplois dits support comme les achats, le marketing, le commercial, etc.

L’ingénieur acheteur sélectionne les fournisseurs et négocie les prix, tandis que l’ingénieur chef de produit s’occupe du plan marketing et, plus globalement, de la stratégie de croissance et de développement de l'entreprise. L’ingénieur.e. technico-commercial a en charge la relation clients : prospection, contrat, suivi clientèle…

Enfin l’ingénieur agroalimentaire peut occuper, dans le secteur public ou privé, des fonctions d’enseignement, de formation et ou de conseils auprès d’entreprises ou d’organismes divers. Dans ce cas il conçoit les supports de formation, réalise des prestations et évalue les auditeurs. 

Code(s) ROME :

  • H1502 - Management et ingénierie qualité industrielle
  • H1302 - Management et ingénierie Hygiène Sécurité Environnement -HSE- industriels
  • H1501 - Direction de laboratoire d''analyse industrielle
  • H1206 - Management et ingénierie études, recherche et développement industriel
  • H2502 - Management et ingénierie de production

Références juridiques des règlementations d’activité :

Le cas échant, prérequis à l’entrée en formation :

Niveau 5 scientifique et technique

Le cas échant, prérequis à la validation de la certification :

Pré-requis disctincts pour les blocs de compétences :

Non

Validité des composantes acquises :

Validité des composantes acquises
Voie d’accès à la certification Oui Non Composition des jurys
Après un parcours de formation sous statut d’élève ou d’étudiant X -
En contrat d’apprentissage X -
Après un parcours de formation continue X

Le jury de délivrance du diplôme d’ingénieur par la voie de la formation continue horst temps de travail est national. Il statue pour tous les parcours. La composition du jury est arrêtée chaque année par le Directeur de l’École d’ingénieur du Cnam (EICnam)et portée à la signature de l’administrateur général du Cnam par la Direction nationale des formations.  

Il est présidé par le directeur de l’EICnam ou son représentant. 

En contrat de professionnalisation X

Le jury de délivrance du diplôme d’ingénieur par la voie de la formation continue horst temps de travail est national. Il statue pour tous les parcours. La composition du jury est arrêtée chaque année par le Directeur de l’École d’ingénieur du Cnam (EICnam)et portée à la signature de l’administrateur général du Cnam par la Direction nationale des formations.  

Il est présidé par le directeur de l’EICnam ou son représentant. 

Par candidature individuelle X -
Par expérience X

Le Jury VAE est nommé par l’administrateur général Il est composé de 4 à 5 membres dont des enseignants-chercheurs et 2 représentants des professions concernés.
Il est présidé par un enseignant-chercheur choisi pour sa transversalité et son expertise en VAE.

Validité des composantes acquises
Oui Non
Inscrite au cadre de la Nouvelle Calédonie X
Inscrite au cadre de la Polynésie française X

Statistiques :

Statistiques
Année d'obtention de la certification Nombre de certifiés Nombre de certifiés à la suite d’un parcours vae Taux d'insertion global à 6 mois (en %) Taux d'insertion dans le métier visé à 6 mois (en %) Taux d'insertion dans le métier visé à 2 ans (en %)
2022 1 - 100 100 100
2021 3 - 100 100 100
2020 1 - 100 100 100
2019 3 - 100 100 100

Lien internet vers le descriptif de la certification :

Lien vers le descriptif de la certification :

Formation en cours du soir et du samedi (ou  à distance)

Sites à consulter :http://ecole-ingenieur.cnam.fr
Lieu(x) de préparation a la certification déclarés par l'organisme certificateur :

la préparation est possible dans tout le réseau du Cnam

Liste des organismes préparant à la certification :

Certification(s) antérieure(s) :

Certification(s) antérieure(s)
Code de la fiche Intitulé de la certification remplacée
RNCP18254 Titre ingénieur - Ingénieur diplômé du Conservatoire national des arts et métiers, spécialité Agroalimentaire

Référentiel d'activité, de compétences et d'évaluation :