L'essentiel

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Nomenclature
du niveau de qualification

Niveau 7

Icon NSF

Code(s) NSF

201n : Conception en automatismes et robotique industriels, en informatique industrielle

201u : Technologies de commandes des transformations industrielles

255 : Electricite, électronique

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Formacode(s)

24472 : Automatisation

24451 : Robotique

24054 : Électricité

32062 : Recherche développement

Icon date

Date d’échéance
de l’enregistrement

31-08-2028

Niveau 7

201n : Conception en automatismes et robotique industriels, en informatique industrielle

201u : Technologies de commandes des transformations industrielles

255 : Electricite, électronique

24472 : Automatisation

24451 : Robotique

24054 : Électricité

32062 : Recherche développement

31-08-2028

Nom légal Siret Nom commercial Site internet
UNIVERSITE DE REIMS CHAMPAGNE-ARDENNE (URCA) 19511296600799 Ecole d'ingénieur en sciences industrielles et numérique - EiSINe -

Objectifs et contexte de la certification :

Le renouveau de l'industrialisation en France s'accompagne de la nécessite de certifier des ingénieurs pluridisciplinaires capables de répondre aux nouveaux besoins des installations industrielles notamment ceux introduits par le concept de l'industrie 4.0 et par les importantes évolutions de la distribution de l’énergie électrique. Ces ingénieurs doivent pouvoir concevoir, modéliser et réaliser des solutions techniques pour les systèmes et les procédés de production intégrant de nouvelles technologies électrotechniques, automatique, et numériques.

Pour ces raisons, la certification met l'accent sur le génie électrique, la production automatisée et la robotique :

- en électrotechnique, il s’agit de répondre aux problématiques majeures que sont le dimensionnement des installations, la maitrise des consommations, les techniques de production renouvelables et localisées, la distribution intelligente de l’énergie électrique dans les installations industrielles et les machines électriques ou encore la sécurité des biens et des personnes, 

- en production automatisée, l’objectif est de prendre davantage en compte les techniques actuelles de mise en place des procédés et processus industriels performants, en intégrant de nouvelles technologies (réseaux, automatismes, système d’information, gestion de l’énergie) afin de gagner notablement en productivité, en compétitivité et en qualité…

- en robotique et en cobotique, l’enjeu se situe dans l’interfaçage entre ateliers, la réalisation d’opérations complexes mais répétitives, l’assistance aux opérateurs (il est important dans ce domaine d'intégrer la notion de handicap dans les interfaces homme-machine par exemple, d'améliorer les conditions de travail et les postures en assistant les opérateurs par exemple par un exosquelette qui va compenser les efforts et réduire les charges physiques), aussi bien dans le cadre d’une adaptation localisée que de l’installation de nouvelles lignes automatisées de production.

Par ailleurs, les capacités moins techniques et technologiques d'encadrement de l'ingénieur sont aussi certifiées pour qu'il puisse diriger, communiquer, coordonner et gérer simultanément des hommes et des projets techniques innovants.

Activités visées :

Les activités exercées par les ingénieurs Automatique et Génie Électrique (AGE) certifiés s'organisent selon les pôles suivants :

1. Organiser, développer un projet d’industrialisation

Les projets d’industrialisation conséquents nécessitent une organisation humaine et une planification efficace basée sur des méthodes de management et d’ingénierie système.

En tant que chef de projet, l’ingénieur Automatique et Génie Électrique structure les équipes Recherche & Développement et gère éthiquement les interactions avec et entre ses membres. Il fixe les objectifs intermédiaires et arbitre les choix technologiques en mobilisant ses connaissances dans le domaine du génie électrique et de l’automatisation. Afin de produire des décisions éclairées, il entretient une veille technologique et se procure l’information nécessaire auprès des fournisseurs ou dans la littérature scientifique du domaine. Il réalise le chiffrage de l’ensemble du matériel, s’assure de sa disponibilité, et détermine le calendrier et l’enchaînement des tâches de réalisation afin d’établir un budget global qu’il présente et défend auprès des organes de décision de l’entreprise. Dans une société de conseil ou de service. L’ingénieur Automatique et Génie Électrique peut également prendre en charge la réponse aux appels d’offres.

Tout au long du développement du projet, il se place en interaction avec le client ou le service maître d'œuvre du projet et s’assure du respect du cahier des charges. Il prend en compte la soutenabilité des solutions proposées, tant financièrement que du point de vue environnemental, et anticipe le cycle de vie du produit à développer. Enfin, il valide les solutions retenues à l’aune des cadres réglementaires.

En tant que membre d’une équipe projet l’ingénieur Automatique et Génie Electrique, analyse, identifie propose et optimise les solutions. Il applique les démarches de conception, de test et de validation issues de l’ingénierie système dans le respect des exigences du secteur industriel. Il utilise les outils collaboratifs afin de synchroniser son activité et celle de ses collègues.

2. Concevoir, intégrer, dimensionner un système de contrôle commande en contexte industriel

Étant donnée une installation industrielle de production existante, à créer ou à faire évoluer, l'ingénieur Automatique et Génie Électrique doit identifier le comportement souhaité de la partie opérative, c’est-à-dire du système qui effectue les actions physiques et qui en mesure les grandeurs. À partir de cette identification, l'ingénieur Automatique et Génie Electrique détermine les caractéristiques associées aux capteurs et conditionneurs permettant l’acquisition de l’état du système (dispositifs de vision, comptage, vitesse, vibrations, dispositifs RFID, etc.) Il détermine les capacités de traitement nécessaires des calculateurs, automates, dispositifs d’acquisition ou robots industriels (puissance, nombre d’entrées sorties, mémoire, interfaces, nombre d’axes, type de préhension). Il dimensionne la commande rapprochée des actionneurs (électropneumatique, convertisseurs de puissance, variateurs de vitesse). Il construit également les modèles fonctionnels, structurels et comportementaux à des fins de contrôle et d'asservissement du système. Enfin il contacte les fournisseurs, fait chiffrer les éléments individuels nécessaires à la réalisation ou au reconditionnement du système, justifie les solutions retenues auprès des organes de décision de l’entreprise.

3. Piloter un système de contrôle commande

La partie opérative du système de production étant spécifiée et modélisée, l'ingénieur Automatique et Génie Électrique conçoit sa commande pour atteindre les performances attendues. Cette commande est ensuite mise en œuvre dans une phase de programmation consistant à transposer les modèles mathématiques et comportementaux en code informatique. Lors de la mise en place d’une nouvelle installation, cette étape peut être complétée par le développement d’interfaces de dialogue entre machines, avec le système d’information de l’entreprise, ou encore avec l’opérateur humain. Cette activité est close après une phase de validation basée en premier lieu sur des tests unitaires puis sur site et enfin se terminant par la recette de l’installation.

4. Exploiter une installation industrielle

Une fois mise en service, l'exploitation et la supervision d'une installation industrielle demande à l'ingénieur de renforcer son interfaçage avec son environnement et de traiter des retours de ces interfaces. L'ingénieur Automatique et Génie Electrique réalise ces interfaces notamment en exploitant l’instrumentation existante sur le système et en installant des solutions de collecte de données à intégrer aux systèmes d'information du suivi permanent de la production et de la gestion des ressources (vision, comptage, accélérométrie, etc.) Dans le cadre de la politique d'amélioration continue, l'ingénieur doit également mettre en place, au sein d’un service R&D, des bancs de tests, des dispositifs de suivi de qualité de production ou d’optimisation du bilan énergétique du système de production. Le cas échéant, il déploie le système global d’optimisation et de suivi de la production (MES : Manufacturing Execution System ou Logiciel de pilotage de la production).

Compétences attestées :

Mettre en place ou améliorer un système de production

en comprenant et en identifiant les phénomènes dynamiques intervenants dans un système mécanique, électrique ou automatisé ;

en concevant la distribution électrique pour alimenter le matériel ;

en alimentant électriquement le matériel ;

en modélisant le comportement d’un matériel ;

en développant et en testant des systèmes de contrôle commande ;

en automatisant et en robotisant un atelier de production ou une partie ;

en instrumentant une chaîne de production ;

en intégrant les réseaux de communication industriels ;

en testant par l’outil et les produits par des bancs de test ad-hoc ;

en respectant les règles de sécurité du domaine.

Exploiter un système de production

en développant une supervision d’un atelier de production ;

en instrumentant le système de production ;

en interfaçant le système en vue de sa supervision ;

en implémentant la traçabilité et l’historisation ;

en analysant les systèmes et leurs remontées de données en vue d’amélioration.

Gérer un projet industriel, ses délais, les contraintes matérielles et financières

en sachant prendre en compte les enjeux de l’entreprise : cadre légal, dimension économique et rentabilité du projet, respect de la qualité, enjeux environnementaux et développement durable ;

en animant une équipe tout en prenant en compte l’ensemble des responsabilités managériales, éthiques, professionnelles, sécuritaires et santé au travail ;

en s’inscrivant dans une démarche globale d’ingénierie système et de protection industrielle ;

en maitrisant l’expression écrite et orale dans un contexte national ou international ;

en développant ses capacités à entreprendre et innover ;

en s’autoformant de manière continue.

Gérer un service et savoir s’intégrer dans une structure professionnelle

en sachant structurer et organiser le travail de ses équipes ;

en sachant déterminer un budget de fonctionnement et d’investissement ;

en opérant des choix professionnels ;

en communiquant de façon adaptée afin de favoriser le travail en équipe et de s’assurer d’avoir pris en compte les facteurs humains et sociétaux ;

en rendant compte par écrit ou à l’orale en français ou en langue étrangère ;

en identifiant les rôles des acteurs internes et externes à l’entreprise.

Modalités d'évaluation :

Les ingénieurs diplômés présentent des profils de compétences diversifiées construits progressivement par l’élaboration d’un cursus intégrant formation, travaux en laboratoires, activités extra-universitaires, travaux en entreprise et stages à l’étranger.

Les modalités de contrôle permettent de vérifier l'acquisition de l'ensemble des aptitudes, connaissances, compétences et blocs de compétences constitutifs du diplôme. Ces éléments sont appréciés soit par un contrôle continu et régulier, soit par un examen terminal, soit par ces deux modes de contrôle combinés ainsi que lors de mises en situation dans les périodes en entreprise ou lors de projets.

Chaque bloc de compétences sera évalué :

- individuellement par des contrôles écrits, des exposés oraux, des rapports et des soutenances de période en entreprise, par les évaluations au cours des visites semestrielles en entreprise, ou encore dans le cadre des soutenances relatives à la période d’exposition à l’international ;

- en groupe par des comptes rendus de travaux pratiques, des rapports et des soutenances de projets avec des commanditaires du monde socio-économique.

La mission handicap du service d’accompagnement des étudiants de l'Université de Reims Champagne-Ardenne accueille les étudiants, et propose des ajustements pédagogiques pour le suivi des enseignements, tout en aménageant les conditions d’examen. La mission handicap avec le service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé (SUMPPS) analyse les besoins et met en place des aménagements : (i) des aménagements des examens et concours (temps majoré, temps de pause, adaptation des sujets d’examen, adaptation d’épreuves, secrétaire d’examen, utilisation de matériel spécifique, autorisation de sortie de la salle d’examen durant les épreuves, (ii) des aménagements du cursus d’études (aide à la communication, aide à la prise de note, aide à la manipulation pendant les travaux pratiques).

RNCP38215BC01 - Organiser, développer un projet d’industrialisation

Liste de compétences Modalités d'évaluation

Mobiliser les connaissances du champ disciplinaire du génie électrique. Exploiter les principes physiques sous-jacents et outils mathématiques connexes aux disciplines du génie électrique afin d'être en capacité d'élaborer des raisonnements, de définir des ordres de grandeur, d'analyser et d'optimiser des fonctionnements.

Mettre en application des techniques et méthodes de résolution de problème. Mobiliser les techniques et outils d'analyse, de synthèse et de conception du génie électrique, de l'automatisation et de l'automatique dans des contextes non nécessairement familiers.

S’inscrire dans une démarche globale d’ingénierie système. Identifier des besoins, proposer des cycles de développement et de test dans un contexte multidisciplinaire, produire et exploiter des documentations techniques, des spécifications, des manuels utilisateurs. Concevoir, concrétiser, tester et valider des solutions, des méthodes, produits, systèmes et services innovants dans le respect des exigences du secteur industriel

Manager un projet d'industrialisation. Dans un contexte de conception ou de reconfiguration d'installation industrielle, organiser un travail en équipe et en interface avec les interlocuteurs du projet (bureaux d'études et services connexes, clients ...). Fixer et respecter des plannings, utiliser les outils logiciels associés (outils collaboratifs, planification, versioning…)

S’autoformer. Rechercher de la documentation, effectuer une veille technologique, trouver, évaluer et exploiter l'information pertinente.

Prendre en compte les enjeux économiques et environnementaux de l'entreprise. Cadre légal, dimension économique, respect de la qualité, protection intellectuelle. S'inscrire dans une démarche d'effacement énergétique. Savoir envisager l'intégration de solutions exploitant les énergies électriques d'origine renouvelables lorsque le contexte le permet.

Épreuves de contrôle continu (travaux pratiques avec compte rendu, épreuves de restitution) ou examen semestriels (écrits, oral) ;

Etudes de cas concrets en entreprise (rédaction de cahier des charges ou/et de notices, présentation orale en entreprise ou:/et annuelle devant jury) ;

Conception de démonstrateurs, prise en charge d'un projet entreprise, projet académique avec compte-rendu et présentation.

RNCP38215BC02 - Concevoir, intégrer, dimensionner, un système de contrôle commande en contexte industriel

Liste de compétences Modalités d'évaluation

Modéliser et simuler le comportement d’une partie opérative en vue de sa commande. Modéliser ou identifier un système physique quelconque en vue de sa commande ou de son asservissement. Utiliser des logiciels de simulation numérique (Matlab, Simulink, Orcad, PLECS, Jumeau numérique, ITS PLC...)

Automatiser un atelier de production. Spécifier, dimensionner, choisir et intégrer des systèmes automatisés – Automates programmables, robot industriel, réseau de terrain, outils de supervision – dans le respect de la législation et les normes associées à ces activités. Sélectionner des capteurs pour un usage précis en tenant compte de leurs principes physiques et spécificités d’interfaçage.

Interfacer une partie opérative. Dimensionner une installation de distribution électrique et les organes de sécurité associés. Intégrer des convertisseurs de puissance dans un but de raccordement à des dispositifs producteurs d’énergie renouvelables ou de systèmes secourus. Dimensionner des systèmes électromécaniques – ainsi que leur commande rapprochée.

S’autoformer. Rechercher de la documentation, effectuer une veille technologique, trouver, évaluer et exploiter l'information pertinente

Épreuves de contrôle continu (travaux pratiques avec compte rendu, épreuves de restitution) ou examen semestriels (écrits, oral) ;

Etudes de cas concrets en entreprise (rédaction de cahier des charges ou/et de notices, présentation orale en entreprise ou:/et annuelle devant jury) ;

Conception de démonstrateurs, prise en charge d'un projet entreprise, projet académique avec compte-rendu et présentation.

RNCP38215BC03 - Piloter un système de contrôle commande

Liste de compétences Modalités d'évaluation

Concevoir une partie commande. Modéliser un processus de production industriel complexe à l’aide d’outils de description standardisés en tenant compte des modes de marche et d’arrêt. Choisir et paramétrer des correcteurs permettant d’atteindre des performances d’asservissement et de régulation fixés selon les critères classiques de l’automatique. Sélectionner des dispositifs d'acquisition et adapter des algorithmes de traitements associés.

Développer une partie commande. Implanter numériquement des méthodes de régulation ou d’asservissement. Synthétiser des lois de commande. Contrôler un process à l'aide d'un automate programmable industriel. Programmer des systèmes robotisés ou des dispositifs de motion control. Exploiter un bus industriel (MODBUS, PROFIBUS), interconnecter des automates et des cellules robotisées. Mettre en application une norme de programmation en lien avec un secteur industriel. Développer dans des languages informatique courants des interfaces de dialogue - applications ou librairies - avec des matériels spécifiques.

Interfacer une partie commande avec ses opérateurs. Déployer et/ou concevoir des interfaces hommes-machines (IHM) prenant en compte les problématiques d’accessibilité numérique et les critères ergonomiques liés au handicap, des interfaces de télémesure, de supervision ou de commande basée sur les technologies Web.

S’autoformer. Rechercher de la documentation, effectuer une veille technologique, trouver, évaluer et exploiter l'information pertinente

Gérer les interactions humaines. Identifier les sources internes d'information et obtenir de l'aide, identifier et exploiter les compétences de ses collaborateurs, , rendre compte de ses activités, savoir se positionner vis-à-vis de sa hiérarchie, structurer une équipe, induire une dynamique de groupe, définir une ligne éthique, gérer une crise, communiquer avec des spécialistes comme des non-spécialistes, promouvoir ses idées, présenter son travail. Communiquer dans plusieurs langues, lire et rédiger des documents en langue anglaise, s'adapter aux contextes culturels.

Épreuves de contrôle continu (travaux pratiques avec compte rendu, épreuves de restitution) ou examen semestriels (écrits, oral) ;

Etudes de cas concrets en entreprise (rédaction de cahier des charges ou/et de notices, présentation orale en entreprise ou:/et annuelle devant jury) ;

Conception de démonstrateurs, prise en charge d'un projet entreprise, projet académique avec compte-rendu et présentation.

RNCP38215BC04 - Exploiter une installation industrielle

Liste de compétences Modalités d'évaluation

Interfacer une partie commande avec l’environnement de production ou avec le produit. Exploiter des dispositifs électroniques de type IoT (Internet des objets), constitués de capteurs élémentaires (pression, proximité, température, codeur, masse), d’une unité de traitement et d’une interface de communication, en les intégrant à la chaîne de contrôle commande (suivi de production, surveillance de l’outil). Intégrer et exploiter un système de vision ou de radio identification.

Mettre en place des dispositifs de collecte de données et des indicateurs de suivi de production. Installer et exploiter des systèmes de MES ("Manufacturing Execution System" traduite en français par logiciel de pilotage de la production) en dialogue avec des ERP ( "Enterprise Ressource Planning" traduit en français par progiciel de gestion intégré), des dispositifs et logiciels permettant d’assurer l’historisation et la traçabilité d’une production. Modéliser, développer et requêter dans des bases de données. Manipuler et analyser des données en exploitant les modèles et méthodologies statistiques adéquats et maitriser les outils logiciels dédiés à cette tâche.

Surveiller l’outil de production. Définir, instrumenter et suivre les grandeurs pertinentes d’une installation de production au niveau de la partie opérative ou/et du process afin d’identifier et remédier à ses dysfonctionnements. Mettre en place une chaine d’acquisition, concevoir un banc de test à des fins de caractérisation ou d’amélioration du produit. Mettre en place des campagnes de suivi de consommation dans un objectif d’optimisation énergétique de l’outil de production. Intervenir sur les installations électriques dans le respect des règles de sécurité.

Faire évoluer une installation. Analyser le fonctionnement d’une installation existante afin de la remplacer ou de la faire évoluer. Mettre en place une veille technologique, gérer l’obsolescence, identifier les éléments à optimiser et les solutions techniques commercialisées. Analyser, consigner les modes de fonctionnement d’un système existant sous la forme d'une spécification fonctionnelle puis détaillée.

S’autoformer. Rechercher de la documentation, effectuer une veille technologique, trouver, évaluer et exploiter l'information pertinente.

Prendre en compte les enjeux économiques et environnementaux de l'entreprise. Cadre légal, dimension économique, respect de la qualité, protection intellectuelle. S'inscrire dans une démarche d'effacement énergétique. Savoir envisager l'intégration de solutions exploitant les énergies électriques d'origine renouvelables lorsque le contexte le permet.

Gérer les interactions humaines. identifier les sources internes d'information et obtenir de l'aide, identifier et exploiter les compétences de ses collaborateurs, rendre compte de ses activités, savoir se positionner vis-à-vis de sa hiérarchie, structurer une équipe, induire une dynamique de groupe, définir une ligne éthique, gérer une crise, communiquer avec des spécialistes comme des non-spécialistes, promouvoir ses idées, présenter son travail. Communiquer dans plusieurs langues, lire et rédiger des documents en langue anglaise, s'adapter aux contextes culturels.

Épreuves de contrôle continu (travaux pratiques avec compte rendu, épreuves de restitution) ou examen semestriels (écrits, oral) ;

Etudes de cas concrets en entreprise (rédaction de cahier des charges ou/et de notices, présentation orale en entreprise ou:/et annuelle devant jury) ;

Conception de démonstrateurs, prise en charge d'un projet entreprise, projet académique avec compte-rendu et présentation.

Description des modalités d'acquisition de la certification par capitalisation des blocs de compétences et/ou par correspondance :

Les conditions d’obtention du diplôme d’ingénieur par apprentissage sont arrêtées dans le Règlement des Études des formations d’ingénieurs, règlement soumis et approuvé par le conseil de l’EiSINe, par la Commission de le Formation et de la Vie Universitaire et par le Conseil d'Administration de l’Université de Reims Champagne-Ardenne.

Pour l'attribution du diplôme d'ingénieur, le jury prend connaissance des livrets d’apprentissage de tous les étudiants. Le diplôme est attribué aux étudiants ayant validé les quatre blocs décrits dans la fiche ce qui demande (en dehors de la VAE) d'avoir :

- validé positivement les périodes en entreprise certifiant les compétences développées en immersion dans l'entreprise ;

- validé positivement la formation académique, se traduisant par la validation de l'ensemble des unités d'enseignement ;

De plus, le certifié aura :

- validé positivement une exposition à l'internationale durant la formation et justifiant d'une ouverture multiculturelle ;

- une connaissance pratique en anglais au minimum le niveau B2+ du Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues du Conseil de l’Europe.

Secteurs d’activités :

Les diplômés de la spécialité Automatique et Génie Électrique exercent leurs activités dans les secteurs d’activités liés aux industries manufacturières, aux transports, aux industries agroalimentaires, aux sociétés de services en automatique et en informatique industrielle, aux centres de recherche et développement des secteurs de la santé ou de l’énergie, ainsi que dans les secteurs de haute technologie de l’information et de la communication.  

Type d'emplois accessibles :

Ingénieur robotique 

Ingénieur automaticien

Ingénieur méthodes-ordonnancement-planification

Ingénieur intégration de lignes de production 

Ingénieur de production 

Ingénieur process 

Ingénieur d’étude en génie électrique  

Code(s) ROME :

  • H1208 - Intervention technique en études et conception en automatisme
  • H1206 - Management et ingénierie études, recherche et développement industriel
  • H1504 - Intervention technique en contrôle essai qualité en électricité et électronique
  • H2502 - Management et ingénierie de production
  • H1402 - Management et ingénierie méthodes et industrialisation

Références juridiques des règlementations d’activité :

Passage de l'habilitation électrique B2V, BR, BC - Non obligatoire pour être diplômé 

Le cas échant, prérequis à l’entrée en formation :

La formation permettant l'obtention de la certification s’adresse aux titulaires d’un niveau 5 ou 6 dans les domaines du génie électrique, de l’automatisation et de l’informatique industrielle et plus généralement des sciences pour l’ingénieur, des cycles universitaires et classes préparatoires aux grandes écoles (CUPGE et CPGE), aux BUT, DUT et BTS du domaine. 

Le niveau 5 reconnu par validation des études, expériences professionnelles ou acquis personnels pour l'accès aux différents niveaux de l'enseignement supérieur (article D613-39 du code de l’éducation) permet de également de postuler dans cette formation.

Le cas échant, prérequis à la validation de la certification :

Pré-requis disctincts pour les blocs de compétences :

Non

Validité des composantes acquises :

Validité des composantes acquises
Voie d’accès à la certification Oui Non Composition des jurys
Après un parcours de formation sous statut d’élève ou d’étudiant X -
En contrat d’apprentissage X

Le Président de l’Université de Reims Champagne-Ardenne sur proposition  du directeur de l’EiSINe fixe la composition des jurys de semestre et du  jury de diplôme.

Le Président de l’URCA désigne le président des jurys.

Le jury de semestre se réunit deux fois par an à l'issue des examens de semestre. Il est composé à minima par : le directeur adjoint à la formation et à la pédagogie ou son représentant, le responsable de la spécialité, un représentant de l'ITII Champagne-Ardenne, un représentant du Pôle Formation, des enseignants de la spécialité.

Le jury de délivrance des diplômes a pour rôle d’examiner les évaluations académiques et en entreprise, d’examiner les conclusions du jury du Projet de Fin d’Études et de décider du classement et de la proposition pour l'attribution du diplôme. Sa composition est identique au jury de semestre auquel s'ajoute des représentants de la profession. 

Après un parcours de formation continue X

Le Président de l’Université de Reims Champagne-Ardenne sur proposition  du directeur de l’EiSINe fixe la composition des jurys de semestre et du  jury de diplôme.

Le Président de l’URCA désigne le président des jurys.

Le jury de semestre se réunit deux fois par an à l'issue des examens de semestre. Il est composé à minima par : le directeur adjoint à la formation et à la pédagogie ou son représentant, le responsable de la spécialité, un représentant de l'ITII Champagne-Ardenne, un représentant du Pôle Formation, des enseignants de la spécialité.

Le jury de délivrance des diplômes a pour rôle d’examiner les évaluations académiques et en entreprise, d’examiner les conclusions du jury du Projet de Fin d’Études et de décider du classement et de la proposition pour l'attribution du diplôme. Sa composition est identique au jury de semestre auquel s'ajoute des représentants de la profession. 

En contrat de professionnalisation X -
Par candidature individuelle X -
Par expérience X

Le Président de l’Université de Reims Champagne-Ardenne sur proposition  du directeur de l’EiSINe fixe la composition du jury de certification.

Le Président de l’URCA désigne le président du jury.

Le jury se réunit en fonction des demandes. Il est composé à minima par : le directeur adjoint à la formation et à la pédagogie ou son représentant, le responsable de la spécialité, un représentant de l'ITII Champagne-Ardenne, des enseignants de la spécialité et de représentants de la profession. Le jury de VAE a pour rôle d’examiner le parcours académique et professionnel du candidat et de proposer l'attribution du diplôme ou d'imposer des modules complémentaires à valider.

Validité des composantes acquises
Oui Non
Inscrite au cadre de la Nouvelle Calédonie X
Inscrite au cadre de la Polynésie française X

Statistiques :

Statistiques
Année d'obtention de la certification Nombre de certifiés Nombre de certifiés à la suite d’un parcours vae Taux d'insertion global à 6 mois (en %) Taux d'insertion dans le métier visé à 6 mois (en %) Taux d'insertion dans le métier visé à 2 ans (en %)
2023 8 0 88 88 -
2022 10 0 90 90 -

Lien internet vers le descriptif de la certification :

https://www.univ-reims.fr/eisine/formations/filieres-ingenieurs/filieres-ingenieurs,22850,39638.html

https://www.univ-reims.fr/formation/catalogue-de-formation/resultats-de-la-recherche,23515,38949.html?formation_search=1&search_filter_nomenclature_3=16

Liste des organismes préparant à la certification :

Certification(s) antérieure(s) :

Certification(s) antérieure(s)
Code de la fiche Intitulé de la certification remplacée
RNCP36172 Titre ingénieur - Ingénieur diplômé de l’école d’ingénieurs en sciences industrielles et numérique de l'université de Reims, spécialité génie électrique et robotique

Référentiel d'activité, de compétences et d'évaluation :