L'essentiel
Nomenclature
du niveau de qualification
Niveau 7
Code(s) NSF
112f : Biochimie des produits alimentaires ; Biochimie appliquée aux procédés industriels
118 : Sciences de la vie
221p : Gestion de production dans les industries agro-alimentaires
Formacode(s)
12081 : Biotechnologie
21554 : Agroalimentaire
31407 : Qualité hygiène sécurité environnement
32062 : Recherche développement
15099 : Résolution problème
Date de début des parcours certifiants
01-09-2025
Date d’échéance
de l’enregistrement
31-08-2026
Nom légal | Siret | Nom commercial | Site internet |
---|---|---|---|
CLERMONT AUVERGNE INP | 13002191800011 | - | https://polytech-clermont.fr/ |
Objectifs et contexte de la certification :
Les biotechnologies reposent sur la maîtrise élémentaire du vivant ou de matériel issus du vivant et du développement de procédés à des fins de synthèse industrielle de molécules ou de systèmes biologiques. Elles irriguent de nombreux domaines d’application comme la chimie fine, l’agroalimentaire, les biocarburants, les médicaments (pharma), le traitement des déchets, le plastique, etc. Ces secteurs industriels comptent d’ailleurs sur leur essor pour consolider leurs activités économiques. Le développement des biotechnologies en France doit permettre de créer de l’innovation de rupture nécessaire aux évolutions des secteurs industriels préalablement cités, en rapport étroit avec les besoins socio-économiques. On dénombre aujourd’hui plus de 800 entreprises de Biotech employant directement plus de 50 000 personnes. Ce bassin industriel français s’appuie sur un écosystème favorable, comptant une quinzaine de pôles de compétitivité dédiés au secteur Pharma/Biotech (Lyon Biopôle, Cancer Bio Santé, Végépolys Valley, Axelera, Cosmetic Valley, Alsace Biovalley, Xylofutur, Industries et Agro-Ressources, …), ainsi que sur l’excellence de la recherche académique française (INRAe, INSERM, IFREMER, Universités et pôles d’excellence…).
Les « biotech Pharma » sont un marché mature d’envergure, en forte croissance (+10%/an). La production biotechnologique en santé est d’ailleurs un enjeu économique mais également de souveraineté sanitaire en France. Ce marché est composé de produits (vaccins, antibiotiques, …) ainsi que de traitements faisant appel à l’ingénierie génétique. Ce secteur est porté, au travers de sociétés françaises telles que Sanofi Pasteur, Sanofi Genzymes, BioMérieux, Laboratoires SERVIER, Pierre Fabre, Merck, Novartis, LFB, Virbac, Théa...
Les « biotech agroalimentaire » se décomposent en plusieurs segments majeurs dont celui propre à la production d’ingrédients et de denrées alimentaires. Interviennent également dans cette sectorisation les procédés de transformation de biomasse (première transformation) ainsi que la fermentation industrielle. Le bassin industriel français est riche dans ce domaine avec des entreprises comme Danone, Roquette, Lesaffre, Avril, Lactalis, Chr. Hansen, Nestlé, Sodebo, Léa Nature, etc. qui recrutent des ingénieurs certifiés en génie biologique.
Composante mineure, le marché des « biotech (Bio)chimie » (hors biocarburants) est en forte croissance. Il a pour objet la transformation de biomasse pour produire notamment des tensio-actifs, plastiques biosourcés, ingrédients cosmétiques, et solvants, en utilisant des bioprocédés fermentaire ou de catalyse enzymatique. Trois segments français sont matures, à savoir les enzymes industrielles, les dérivés cellulosiques et les tensioactifs, tous faisant d’ailleurs appel au génie fermentaire. Les avancées attendues dans les « biotech (bio)chimie » concernent un changement de paradigme devant conduire à l’utilisation de procédés durables de conversion (biotech industrielle, biologie de synthèse) au lieu de procédés de chimie classique. Ce secteur emploie des ingénieurs certifiés en Génie Biologique au travers d’entreprises françaises telles que Total, Solvay, Arkema, Novasep, GreenTech, Metex, …
De nombreux autres secteurs sont en développement exponentiel : les bioénergies (bioéthanol, H2), l’environnement (remédiation des sols), la protection des plantes (biocontrôle) et les « Biotech Healthcare » incluant la nutraceutique, la cosmétique ou encore la parfumerie. On peut citer plusieurs grands groupes français recrutant des ingénieurs certifiés en génie biologique dans ces secteurs à fort potentiel de croissance, comme l’Oréal, Silab, Servier, Lesaffre, Chanel, Yves Rocher ou encore Pierre Fabre.
L'industrie des biotechnologies dans ces différents secteurs doit répondre aux nouveaux enjeux technologiques et sociétaux de demain.
Il est donc indispensable de développer de nouvelles technologies innovantes s'appuyant sur les progrès des outils numériques et respectueuses des contraintes réglementaires.
L'autre enjeu majeur est d'imaginer des procédés plus durables afin de contribuer à la transition énergétique, à l’adaptation au changement climatique et à la sécurité des personnes.
Les ingénieurs certifiés dans la spécialité Génie Biologique de Polytech Clermont seront en mesure d’optimiser les interfaces des disciplines scientifiques afin de développer les technologies durables basées sur la biologie pour des applications industrielles incluant des innovations dans le diagnostic, le traitement et la prévention des pathologies, la conception de nouveaux matériaux biosourcés et de nouveaux procédés à destination de l’environnement (bioénergie et bioraffinage). Ils disposeront des techniques d’identification et de modification de la matière première et/ou du biocatalyseur ainsi que les outils nécessaires à l’élaboration et à la conduite d’un procédé de production d’un produit depuis la conception jusqu’au conditionnement. Les contraintes liées aux règlementations, aux normes environnementales et à l’assurance qualité seront pilotées et optimisées.
Activités visées :
Au terme de sa certification, les ingénieurs certifiés dans la spécialité Génie Biologique de Polytech Clermont seront en mesure, dans le cadre général des activités industrielles liées à ces domaines :
- D’identifier les besoins et attentes du client, d’analyser les spécifications et la faisabilité technique d’un produit ou d’un concept, de rédiger un cahier des charges.
- De concevoir et développer des produits, procédés ou services innovants, en prenant en compte l’évolution des secteurs d’activités, la sécurité des hommes, le respect de l’éthique, de l’environnement et de la règlementation.
- De superviser et améliorer des systèmes de production d’un point de vue technique et organisationnel.
- D’assurer l’assurance qualité ainsi que les politiques d’hygiène de sécurité et de développement durable s’appliquant à des secteurs industriels variés
Activités détaillées :
- Déterminer les enjeux du projet : les objectifs de production, les contraintes industrielles et les ressources ainsi que les méthodes nécessaires pour les envisager
- Élaborer, planifier et coordonner les différentes phases du projet biotech : études de faisabilité et rédaction du cahier des charges afin d'optimiser la mise en oeuvre conformément aux attentes
- Développer avec l’équipe projet, la solution la plus adaptée
- Animer et coordonner les activités d’une équipe de développement jusqu’au transfert à la production
- Concevoir des modèles théoriques par simulation et modélisation
- Rédiger et maintenir à jour la documentation technique
- Apporter des conseils techniques dans toutes les étapes de qualification et de validation technique de la solution
- Assurer une veille technique et réglementaire pour intégrer les technologies et procédés innovants et anticiper les mutations scientifiques et technologiques
- Définir les axes d’amélioration continue et assurer leur suivi
- Assurer le reporting des activités auprès de sa hiérarchie, définir et piloter les indicateurs de performance
- Sensibiliser les acteurs du projet aux questions d’éthique, de qualité, de sécurité industrielle et environnementale.
- Analyser les dysfonctionnements et participer à la mise en place d'une démarche d'amélioration continue
- Réaliser les études préalables à la conduite de projets de fiabilisation, d'augmentation de production et de réduction de pertes, en lien avec les ingénieurs de production
- Décomposer et analyser les différentes étapes du procédé de fabrication pour fiabiliser les processus de production
- Construire et suivre quotidiennement les indicateurs d'activités des ateliers de production puis optimiser les cadences de fabrication
- Aider à la mise en production de nouveaux équipements et de procédés : élaboration des cahiers des charges et chiffrage des investissements
- Conseiller et apporter une assistance technique aux ingénieurs afin de résoudre des problèmes mineurs intervenant au niveau du processus de fabrication, ou adapter l'outil de production.
- Conduire des réunions entre les services concernés par l'optimisation de la production : services commerciaux, qualité, production, achats, laboratoires.
- Créer ou mettre à jour la base documentaire (dossiers techniques, rapports, documents de procédures...) et optimiser le fonds documentaire.
- Suivre les évolutions concernant les innovations techniques dans le secteur d'activité de l'entreprise et proposer des adaptations, des investissements en conséquence
- Suggérer une innovation ou répondre à une demande client concernant la création ou l’amélioration d'un produit, d'un procédé, d'un service.
- Évaluer et optimiser les ressources (humaines, techniques, financières, délais) nécessaires pour la réalisation des différentes étapes du projet et établir un plan global de réalisation du projet.
- Établir les structures du projet et ses règles de fonctionnement (méthodes, outils de pilotage…).
- Animer des réunions avec les acteurs intervenant sur le projet afin d’effectuer les choix et l’affectation des ressources, en fonction des différentes contraintes (techniques, financières, délais).
- Suivre et contrôler le déroulement du projet, l’exécution du planning et le respect du budget.
- Assurer une veille scientifique, technologique, concurrentielle liée au produit, au procédé et au secteur d’activité de l’entreprise.
- Organiser et conduire les essais en laboratoire et analyser les résultats obtenus et, en fonction de ceux-ci, orienter les nouveaux essais.
- Définir les cahiers des charges techniques en lien avec les autres services (production, qualité, achats) pour garantir la faisabilité et la qualité des innovations proposées.
- Assurer le reporting final du projet auprès des différents acteurs internes et externes impliqués.
- Définir les objectifs de la politique QHSE, et le plan d'action annuel en matière de sécurité des denrées alimentaires (norme ISO 22000), de management de la qualité (processus, norme ISO 9001), et de prévention des risques liés à l'environnement (ISO 14001), à la santé et à la sécurité (ISO 45001) et au développement durable (ISO 26000).
- Formaliser les processus de contrôle qualité (rédaction des procédures, plan d'assurance qualité...), définir les indicateurs de suivi et alimenter la base de données QHSE de l'entreprise (référentiel qualité).
- Organiser des audits internes et externes (relations fournisseurs, sous-traitants), analyser les points de non-conformité et mettre en place des actions correctives et préventives adaptées en vue d'une certification.
- Contrôler et suivre les indicateurs permettant de vérifier la conformité des produits fabriqués aux normes en vigueur et aux procédures définies dans le cadre de la certification.
- Mettre en place une méthodologie et des processus d'amélioration continue au sein de l'organisation existante pour se conformer aux standards des normes QHSE.
- Assurer une veille juridique et réglementaire sur l'actualité et les évolutions en matière de QHSE préconisées par les organismes de contrôle dans les secteurs des bio-industries et de l'agro-alimentaire.
- Animer et fédérer les groupes de travail (incluant tous les services de l'entreprise) pour élaborer des procédures découlant de la politique QHSE
- Communiquer et effectuer l'animation et le suivi de la certification (revue de processus : analyse des processus de fonctionnement, revue de direction : présentation aux directions) avec l'ensemble des directions de l'entreprise (direction générale, support, opérationnelle).
Compétences attestées :
Au terme de sa certification, l’ingénieur en Génie Biologique possède un ensemble de compétences spécifiques liées à sa spécialité et reposant sur une solide culture scientifique, lui permettant de poser et de résoudre des problèmes complexes dans le domaine des biotechnologies, de l’agro-alimentaire et de l’industrie pharmaceutique :
- Identifier et mobiliser des connaissances scientifiques et techniques pointues en biochimie, chimie, microbiologie, génie des (bio)procédés, génie génétique et concernant les propriétés des matières premières et des produits finis de ces domaines dans un contexte industriel en France ou à l’international.
- Exploiter de façon optimisée les procédés mis en œuvre dans la fabrication de produits agroalimentaires ou dans les biotechnologies (bleues, vertes, blanches, jaunes).
- Choisir et mettre en place une démarche d’amélioration continue afin d'optimiser les performances d’un processus de production.
- Maitriser et faire appliquer la réglementation et la normalisation relative à la qualité des produits de l’entreprise, à l’hygiène, la sécurité, l’environnement et les conditions de travail.
- Concevoir, formuler et élaborer de façon optimisée un produit, une méthode ou un procédé du domaine du génie biologique.
- Analyser les choix techniques, définir les équipements, les matières premières, en fonction des contraintes de réglementation, de cout et des exigences environnementales.
Au-delà de ces compétences scientifiques et techniques spécifiques, l’ingénieur doit être capable d’appréhender et de gérer des situations complexes au sein d’un système socio-économique grâce à des compétences transversales de type méthodologies, sociales et personnelles :
- Piloter et animer des projets dans le domaine du génie biologique avec une approche globale, créative et systémique, et en gérer les acteurs.
- Communiquer en anglais ou en français afin d’informer et de convaincre les différents interlocuteurs.
- Échantillonner, analyser et interpréter des informations bibliographiques, réglementaires et des données techniques, quantitatives et qualitatives.
- Prendre en compte les dimensions économiques, environnementales et juridiques du domaine du génie biologique.
- Identifier et prendre en compte les risques.
- S’intégrer dans un environnement de travail en prenant en compte les enjeux et les besoins de la société dans un contexte pluriculturel et/ou international.
- Travailler avec d’autres secteurs d’activités (équipementier, maintenance, informatique etc.).
Modalités d'évaluation :
L’évaluation des acquis de l’apprentissage et de la maitrise des compétences est réalisée par un contrôle continu sur la base de contrôles écrits individuels, d’exposés, de travaux pratiques, de réalisation de dossiers et de mises en situation professionnelle dans le domaine du génie biologique (projets, stages, expériences en entreprise). Les expériences en entreprise (stages, contrats de professionnalisation, VAE) et la majorité des projets font l’objet d’un rapport, d’une soutenance, et d’une évaluation par compétences selon une grille critériée basée sur une échelle de type NAME (Notion / Application / Maitrise / Expertise) avec apport d’éléments de preuve
Les modalités d’évaluation sont adaptées pour les apprenants en situation de handicap, en accord avec les aménagements prescrits par la médecine universitaire et le service Handicap de l’Université Clermont Auvergne
RNCP40966BC01 - Concevoir et gérer l’amélioration d’un système de production dans le domaine du génie biologique
Liste de compétences | Modalités d'évaluation |
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- Identifier et mobiliser des connaissances scientifiques et techniques pointues ((bio)chimie, (micro)biologie, génie des (bio)procédés, génie génétique) dans un contexte industriel en France ou à l’international - Choisir et mettre en place une démarche d’amélioration continue afin d'optimiser les performances d’un processus de production - Mettre en œuvre les techniques analytiques de caractérisation d’une matrice biologique et analyser les résultats obtenus - Résoudre les problèmes avec une approche globale et systémique et en faisant preuve de créativité et d’adaptabilité - Interagir efficacement avec l'ensemble des services de l’entreprise - Communiquer et négocier, en français ou en anglais, afin d’informer et convaincre des interlocuteurs internes et externes - Concevoir, établir et chiffrer un dossier technico-économique relatif à un projet d'investissement d'un nouvel équipement ou procédé - Maitriser et faire appliquer la réglementation et la normalisation relative à la qualité des produits de l’entreprise, à l’hygiène, la sécurité, l’environnement et les conditions de travail - Travailler avec l’équipe de production - Manager et encadrer une équipe d’amélioration du système de production |
Contrôles continus individuels (contrôles écrits, exposés oraux, rapports et soutenances de stages en entreprise, évaluation par les tuteurs en entreprise ...) et en groupe (comptes rendus de travaux pratiques, rapport et soutenance de projets avec des commanditaires du monde socioéconomique). Mises en situation lors de stages et projets dans le domaine du génie biologique. L’acquisition des connaissances et compétences est toujours évaluée au travers de grilles critériées et associées à l’utilisation de radars des apprentissages critiques et/ou connaissances et/ou compétences. |
RNCP40966BC02 - Produire des molécules d’intérêt en utilisant des biocatalyseurs
Liste de compétences | Modalités d'évaluation |
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- Identifier et mobiliser des connaissances scientifiques et techniques pointues ((bio)chimie, (micro)biologie, génie des procédés, génie génétique) dans un contexte industriel en France ou à l’étranger - Exploiter de façon optimisée les procédés mis en œuvre dans le domaine des biotechnologies - Mettre en œuvre les techniques analytiques de caractérisation d’une matrice biologique et analyser les résultats obtenus - Utiliser des logiciels de bio-informatique, de modélisation statistique, de gestion (ERP, GPAO), de bureautique et des outils de technologie de l’information et de la communication - Communiquer et négocier, en français ou en anglais, afin d’informer et convaincre des interlocuteurs internes et externes - Échantillonner, analyser et interpréter des informations scientifiques, techniques, concurrentielles - Rédiger et mettre en forme des rapports scientifiques, techniques, d’avancement de projet - Établir le cahier des charges d'un projet de création ou amélioration d'un produit, procédé, service, à partir de l'analyse des demandes clients (internes ou externes) - Concevoir, formuler et élaborer de façon optimisée un produit biologique ou agroalimentaire - Effectuer une veille réglementaire et technologique - Piloter et animer un projet R&D, en gérer les acteurs - Collaborer avec les acteurs du projet - Manager et encadrer une équipe |
Contrôles continus individuels (contrôles écrits, exposés oraux, rapports et soutenances de stages en entreprise, évaluation par les tuteurs en entreprise ...) et en groupe (comptes rendus de travaux pratiques, rapport et soutenance de projets avec des commanditaires du monde socioéconomique). Mises en situation lors de stages et projets dans le domaine du génie biologique. L’acquisition des connaissances et compétences est toujours évaluée au travers de grilles critériées et associées à l’utilisation de radars des apprentissages critiques et/ou connaissances et/ou compétences. |
RNCP40966BC03 - Planifier, gérer la conception et le développement d’un projet innovant en biotechnologie
Liste de compétences | Modalités d'évaluation |
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- Identifier et mobiliser des connaissances scientifiques et techniques pointues ((bio)chimie, (micro)biologie, génie des procédés, génie génétique) dans un contexte industriel en France ou à l’étranger - Exploiter de façon optimisée les procédés mis en œuvre dans le domaine des biotechnologies - Analyser les choix techniques, définir les équipements, les matières premières, en fonction des contraintes de réglementation, de cout et des exigences environnementales - Mettre en œuvre les techniques analytiques de caractérisation d’une matrice biologique et analyser les résultats obtenus - Utiliser des logiciels de bio-informatique, de modélisation statistique, de gestion (ERP, GPAO), de bureautique et des outils de technologie de l’information et de la communication - Communiquer et négocier, en français ou en anglais, afin d’informer et convaincre des interlocuteurs internes et externes - Échantillonner, analyser et interpréter des informations scientifiques, techniques, concurrentielles - Rédiger et mettre en forme des rapports scientifiques, techniques, d’avancement de projet - Établir le cahier des charges d’un projet de création ou amélioration d’un produit, procédé, service, à partir de l’analyse des demandes clients (internes ou externes) - Concevoir, formuler et élaborer de façon optimisée un produit biologique ou agroalimentaire - Effectuer une veille réglementaire et technologique - Piloter et animer un projet R&D, en gérer les acteurs - Travailler en collaboration avec l’équipe projet - Associer les membres de l’équipe pour réaliser les objectifs du projet |
Contrôles continus individuels (contrôles écrits, exposés oraux, rapports et soutenances de stages en entreprise, évaluation par les tuteurs en entreprise ...) et en groupe (comptes rendus de travaux pratiques, rapport et soutenance de projets avec des commanditaires du monde socioéconomique). Mises en situation lors de stages et projets dans le domaine du génie biologique. L’acquisition des connaissances et compétences est toujours évaluée au travers de grilles critériées et associées à l’utilisation de radars des apprentissages critiques et/ou connaissances et/ou compétences. |
RNCP40966BC04 - Mettre en place et appliquer la politique Qualité, Hygiène Sécurité Environnement dans le respect de la règlementation au sein d’une structure industrielle œuvrant dans le génie biologique
Liste de compétences | Modalités d'évaluation |
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- Identifier et mobiliser des connaissances scientifiques et techniques pointues ((bio)chimie, (micro)biologie, génie des procédés, génie génétique) dans un contexte industriel en France ou à l’étranger - Choisir et mettre en place une démarche d’amélioration continue afin d'optimiser les performances d’un processus de production - Mettre en œuvre les techniques analytiques de caractérisation d’une matrice biologique et analyser les résultats obtenus - Résoudre les problèmes avec une approche globale et systémique et en faisant preuve de créativité et d’adaptabilité - Interagir efficacement avec l'ensemble des services de l’entreprise - Communiquer et négocier, en français ou en anglais, afin d’informer et convaincre des interlocuteurs internes et externes - Maitriser et faire appliquer la réglementation et la normalisation relative à la qualité des produits de l’entreprise, à l’hygiène, la sécurité, l’environnement et les conditions de travail - Identifier, évaluer et maitriser les risques concernant les produits, le personnel, l'environnement - Concevoir, établir et chiffrer un dossier technico-économique en vue d'obtenir une certification - Prendre en compte et respecter les procédures, les enjeux et les besoins de la société dans sa pratique de l’ingénierie - Être disponible et à l’écoute des membres de l’équipe qualité concernée - Manager et mobiliser les acteurs de la politique HSE |
Contrôles continus individuels (contrôles écrits, exposés oraux, rapports et soutenances de stages en entreprise, évaluation par les tuteurs en entreprise ...) et en groupe (comptes rendus de travaux pratiques, rapport et soutenance de projets avec des commanditaires du monde socioéconomique). Mises en situation lors de stages et projets dans le domaine du génie biologique. L’acquisition des connaissances et compétences est toujours évaluée au travers de grilles critériées et associées à l’utilisation de radars des apprentissages critiques et/ou connaissances et/ou compétences. |
Description des modalités d'acquisition de la certification par capitalisation des blocs de compétences et/ou par correspondance :
L'obtention de la certification est conditionnée par la validation des 4 blocs de compétences au niveau attendu dans le référentiel.
Secteurs d’activités :
D’une manière générale, les ingénieurs en Génie Biologique interviennent dans les secteurs d’activités suivants :
- Industrie agroalimentaire
- Industrie pharmaceutique
- Recherche-développement scientifique
- Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques
- Santé humaine et action sociale
- Société de conseil, bureaux d’études, Ingénierie
Type d'emplois accessibles :
- Chef de projet en biotechnologie
- Ingénieur process-méthodes
- Ingénieur bioprocédés
- Ingénieur recherche & développement
- Ingénieur environnement
- Responsable qualité, HSE
- Consultant en ingénierie
Code(s) ROME :
- H1502 - Management et ingénierie qualité industrielle
- H1402 - Management et ingénierie méthodes et industrialisation
- H1302 - Management et ingénierie Hygiène Sécurité Environnement -HSE- industriels
- H1206 - Management et ingénierie études, recherche et développement industriel
- H2502 - Management et ingénierie de production
Références juridiques des règlementations d’activité :
Le cas échant, prérequis à l’entrée en formation :
niveau 5
Le cas échant, prérequis à la validation de la certification :
Outre la validation des compétences détaillées ci-dessus, pour viser le titre d'ingénieur le candidat doit valider les critères suivants :
- Une expérience à l’international d’un semestre minimum.
- Une expérience en milieu professionnel au cours de la certification de 30 semaines minimum, dont 14 semaines en entreprise au minimum.
- Un niveau attesté d’anglais minimum obligatoire (Niveau B2) dans le cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL).
Pré-requis disctincts pour les blocs de compétences :
Non
Voie d’accès à la certification | Oui | Non | Composition des jurys | Date de dernière modification |
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Après un parcours de formation sous statut d’élève ou d’étudiant | X |
Directeur de l’école (président de jury), directeur adjoint en charge des études, responsables des 5 spécialités de l’école sous statut étudiant |
- | |
En contrat d’apprentissage | X | - | - | |
Après un parcours de formation continue | X |
Directeur de l’école (président de jury), directeur adjoint en charge des études, responsables des 5 spécialités de l’école sous statut étudiant et un enseignant ou enseignant-chercheur de la spécialité en charge du suivi de l’étudiant. |
- | |
En contrat de professionnalisation | X |
Directeur de l’école (président de jury), directeur adjoint en charge des études, responsables des 5 spécialités de l’école sous statut étudiant |
- | |
Par candidature individuelle | X | - | - | |
Par expérience | X |
Directeur de l’école (président de jury), directeur adjoint en charge des études, responsable de la formation continue, enseignant-chercheur responsable de la spécialité, au moins 3 experts dont la majorité sont des enseignants chercheurs et au moins un est issu du monde professionnel et compétent dans le domaine. |
- |
Oui | Non | |
---|---|---|
Inscrite au cadre de la Nouvelle Calédonie | X | |
Inscrite au cadre de la Polynésie française | X |
Aucune correspondance
Référence au(x) texte(s) règlementaire(s) instaurant la certification :
Date du JO/BO | Référence au JO/BO |
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- |
Article D612-34 du code de l’éducation modifié par le décret n°2019-1130 du 5 novembre 2019- article 21 (grade de master) |
24/02/2017 |
Arrêté du 06 février 2017 portant création de l'institut d'informatique d'Auvergne et de l'école polytechnique de l'université Clermont Auvergne au sein de l'université Clermont Auvergne et modification de l'arrêté du 25 septembre 2013 relatif aux instituts et écoles internes et regroupements de composantes des EPSCP relevant du ministre chargé de l'enseignement supérieur |
08/12/2020 |
Décret n°2020-1527 portant création de l'Université Clermont Auvergne et approbation de ses statuts. Publics concernés : usagers et personnels de l'Université Clermont Auvergne et de son établissement - composante "Clermont Auvergne INP" |
Référence des arrêtés et décisions publiés au Journal Officiel ou au Bulletin Officiel (enregistrement au RNCP, création diplôme, accréditation…) :
Date du JO/BO | Référence au JO/BO |
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16/01/2025 |
Arrêté du 10 décembre 2024 fixant la liste NOR : MENS2428725A |
Date de publication de la fiche | 27-06-2025 |
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Date de début des parcours certifiants | 01-09-2025 |
Date d'échéance de l'enregistrement | 31-08-2026 |
Statistiques :
Année d'obtention de la certification | Nombre de certifiés | Nombre de certifiés à la suite d’un parcours vae | Taux d'insertion global à 6 mois (en %) | Taux d'insertion dans le métier visé à 6 mois (en %) | Taux d'insertion dans le métier visé à 2 ans (en %) |
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2023 | 56 | - | 76 | 100 | 100 |
Lien internet vers le descriptif de la certification :
https://polytech-clermont.fr/diplome-dingenieur-en-genie-biologique
Le certificateur n'habilite aucun organisme préparant à la certification
Certification(s) antérieure(s) :
Code de la fiche | Intitulé de la certification remplacée |
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RNCP37254 | Titre ingénieur - Ingénieur diplômé de l’école polytechnique universitaire de l’institut national polytechnique Clermont Auvergne, spécialité génie biologique (université clermont auvergne) |
Référentiel d'activité, de compétences et d'évaluation :