L'essentiel
Nomenclature
du niveau de qualification
Niveau 7
Code(s) NSF
117b : Méthodes, mesures, modèles en sciences de la terre
121b : Géographie (outils, méthodes et modèles)
326 : Informatique, traitement de l'information, réseaux de transmission
Formacode(s)
14223 : Géographie humaine
12205 : Cartographie
12232 : Géomatique
32062 : Recherche développement
15099 : Résolution problème
Date de début des parcours certifiants
01-09-2025
Date d’échéance
de l’enregistrement
31-08-2030
Nom légal | Siret | Nom commercial | Site internet |
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INST NAT INFO GEOGRAPHIQUE FORESTIERE | 18006701900430 | ENSG-Géomatique | - |
Objectifs et contexte de la certification :
La quantité globale de données géolocalisées numériques générées et stockées connait ces dernières années une croissance exponentielle portée par l’essor des nouvelles technologies comme le LiDAR, l’intelligence artificielle ou encore les objets connectés. Les données géoréférencées irriguent tous les secteurs de l’économie (énergie, construction, réseaux, transports, urbanisme, logistique, environnement…) et contribuent à créer de nouveaux usages et services créateurs de valeur pour les entreprises et les collectivités. Elles constituent également un enjeu stratégique en matière de politiques publiques et de souveraineté (développement durable et aménagement du territoire, modélisation géodésique du système Terre, observation, suivi et gestion durable des ressources naturelles et des forêts, cartographie des risques…).
Le marché des données géolocalisées ne cesse de croître. Les données géolocalisées sont devenues les informations de référence par excellence qui irriguent la vie quotidienne, tous les secteurs de notre économie ainsi que la mise en œuvre et l'évaluation des politiques publiques pour lesquelles elles revêtent désormais une importance stratégique. À l’échelle française, comme le relevait le rapport d’information du Sénat n°17 du 2 octobre 2022, il n’existait pas d’études quantifiant la valeur économique actuelle et prospective de l'économie de la donnée géolocalisée en France. Une étude nationale sur l’écosystème géonumérique a été publiée en 2024 par l’association Afigéo. Il reste possible d’évoquer des exemples étrangers. Une étude britannique du Cabinet Office britannique de 2018 estimait ainsi qu'une meilleure utilisation des données géolocalisées pourrait générer de 6 à 11 milliards de livres par an en termes de richesse supplémentaire au Royaume-Uni. À l'échelle internationale, une étude conduite en 2013 par le bureau d’étude OXERA pour Google concluait à des revenus mondiaux du secteur de l’information géographique compris entre 150 et 270 milliards de dollars et à une valeur ajoutée voisine de 110 milliards de dollars.
Les compétences d’ingénieurs liées aux données géolocalisées sont très recherchées par les employeurs, qu’il s’agisse d’acteurs publics (collectivités, établissements publics…) ou privés (« GAFAM » et startups notamment). L’ENSG-Géomatique est l’école de référence, unique en France, pour la formation de ce type de profils. Comme le relevait le rapport du CGEDD et du CGAAER de novembre 2017, la France fait partie, à l’échelle mondiale, des pays qui maîtrisent le mieux l’information géographique avec les États-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Italie, grâce notamment à la compétence technique de l’Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) qui assure la tutelle de l’ENSG-Géomatique. Une étude nationale sur ce sujet a été publiée en 2024 par l’association Afigéo, qui montre que le poids économique du secteur de la géomatique représente aujourd’hui 9% de l’ensemble du secteur du numérique français. Les compétences recherchées en France sont en informatique (70%) et en traitement évolués de la donnée (55%), mais les compétences en géomatique restent également fortement recherchées (47%)
La certification vise ainsi à certifier les compétences des ingénieurs géomaticiens pour prévenir ou anticiper les prochaines crises (environnementales, épidémiques…), en simulant les risques et en développant des méthodes d’études, à partir de l’analyse de données. L’ingénieur géomaticien doit également jouer un rôle majeur dans la protection de l’environnement, en maîtrisant les techniques de représentation et de modélisation des causalités spatio-temporelles de l’évolution des lieux et des territoires, par exemple dans le cadre de l’implantation d’infrastructures telles que parcs éoliens, centrales photovoltaïques, dispositifs de gestion de déchets ou dans la protection des espaces naturels et la préservation de la continuité écologique. Parce qu’il sait rechercher, croiser, analyser les données géographiques, l’ingénieur géomaticien est au cœur des études préparatoires pour appuyer les décisions, projeter et mesurer les impacts prévisibles dans les domaines de la construction ou de l’aménagement. En utilisant les méthodes de lasergrammétrie, ou celles de la photogrammétrie - voire les deux en combinaison -, l’ingénieur géomaticien est acteur dans l’acquisition et la modélisation en trois dimensions de territoires entiers (pour les cartographier, pour les observer, pour les étudier, pour les protéger) aussi bien que de monuments (pour la valorisation, la préservation ou la conservation du patrimoine).
Activités visées :
L’Ingénieur diplômé de l’École nationale des sciences géographiques (ENSG-Géomatique) est un spécialiste des données numériques géolocalisées. Il est capable de maîtriser toutes les étapes de la chaîne de valeur des données numériques géolocalisées ainsi que leur utilisation dans des domaines applicatifs variés.
Qu’est-ce qu’une donnée numérique géolocalisée ? C’est toute donnée numérique qui, en plus de comporter une information sur un être ou une chose physique ou immatérielle du monde, comporte également un faisceau d’informations géométriques sur la forme et la position de cette chose à la surface de la Terre (via un système de coordonnées géographiques), un faisceau d’informations temporelles sur la date d’existence de cette chose (via un calendrier), et un faisceau d’informations qui caractérisent la nature générique voire spécifique de cette chose (tels que des signaux électromagnétiques renvoyés par cette chose, ou des descriptions littérales).
Les données géolocalisées, sur une large gamme d’échelles, sont nécessaires à de très nombreux domaines d’activités : connaissance de l’environnement, observation de la biodiversité, risques naturels, gestion de crise, déplacements multimodaux, aménagement, urbanisme, gestion de flottes de véhicules, gestion de réseaux d’énergie, géostratégie, sports de plein air, patrimoine historique, assurances, déplacements individuels, guidage d’engins, génie civil, archéologie, gestion des territoires, auscultation des ouvrages d’art, agriculture de précision, architecture, sécurité nationale, muséographie, tourisme, coopération transfrontalière etc. De manière générale, les données géolocalisées sont cruciales pour de nombreuses sciences humaines et sociales (histoire, géographie humaine, sociologie, linguistique…) et pour toutes les sciences de la Terre et de l’Environnement (géographie physique, géologie, pédologie, météorologie, climatologie, océanographie, zoologie, botanique, écologie, hydrologie, astronomie, sismologie…) ainsi que pour leurs applications : technologiques, industrielles, économiques, et stratégiques au sens des politiques publiques.
L’Ingénieur diplômé de l’ENSG-Géomatique est spécialiste des formes et des formats de ces données numériques géolocalisées, des niveaux de détail auxquels elles échantillonnent le monde, des métadonnées qui décrivent leurs principales caractéristiques, des instruments et des procédés qui permettent de les acquérir, des logiciels spécialisés et des méthodes informatiques qui permettent de les manipuler. Il est spécialiste des principes, des algorithmes et des raisonnements qui permettent d’une part de créer de telles données numériques, de les structurer, de les explorer, de les traiter, de les évaluer, de les conjuguer, et d’autre part d’encoder, d’extraire, d’analyser, de croiser et de communiquer l’information que les données portent individuellement, ou en groupe, ou en combinaison avec d’autres jeux de données.
Activités visées :
- Expertiser, seul ou en équipe, le potentiel et le niveau de qualité de données géolocalisées, de services web géographiques, de logiciels métier, de technologies innovantes, séparément voire dans leur combinaison au regard d’une application géomatique spécifique existante ou envisagée.
- Traduire un besoin impliquant des localisations géographiques dans un formalisme rigoureux propre à fonder la cohérence et l’efficacité du dispositif à instaurer : modèles thématiques, modèles informatiques, modèles communicationnels, modèles contractuels, modèles des interactions entre les divers composants d’un dispositif.
- Piloter des projets de production de données géolocalisées ou de développement de solutions impliquant de telles données d’une manière structurée par les méthodologies de management de projet et, le cas échéant, de développement collaboratif tout en étant attentif au respect des principes de l’éthique dans l’équipe, en respectant les cahiers des charges imposés (dont les contraintes relatives à la gestion des données) ainsi que les réglementations générales (de sécurité sur le terrain et de confidentialité des données), les normes relatives aux données géographiques et les principes du développement durable.
- Conduire des études exploratoires sur des thématiques liées à la géolocalisation pouvant donner lieu à des publications scientifiques et à des cahiers des charges nécessaires aux réalisations et mise en œuvre pour innover et entreprendre.
Compétences attestées :
L’Ingénieur diplômé de l’ENSG-Géomatique dispose de savoirs théoriques et méthodologiques de haut niveau dans la discipline qui s’appelle la géomatique, et qui se laissent répartir en trois familles logiques.
La première famille de connaissances et de compétences comprend les sciences fondamentales : mathématiques (analyse fonctionnelle, statistiques, géométrie 2D, géométrie 3D) et physique (propagation des ondes électromagnétiques, optique, systèmes de référence spatio-temporelle mondiaux, métrologie, méthodes d’analyse numérique).
La seconde famille comprend les domaines essentiels de l’informatique : algorithmie, programmation, bases de données, développement collaboratif, réseau, intelligence artificielle, données massives…
La troisième famille comprend les sciences de l’information géographique : géodésie, topométrie, lasergrammétrie, photogrammétrie, télédétection, traitement d’images aériennes et satellitaires, bases de données spatiales, géostatistiques, analyse spatiale, sémiologie graphique, cartographie, cartographie interactive, systèmes d’information géographique…
Au quotidien, l’Ingénieur diplômé de l’ENSG-Géomatique mobilise ces savoirs et ces raisonnements pluridisciplinaires. Il y intègre, le cas échéant, les innovations technologiques et les découvertes scientifiques qu’il identifie comme opportunes, en se formant aux nouvelles technologies et aux nouveaux savoirs, voire en étant acteur lui-même de l’innovation et de la recherche. Sur le plan technique, son but est d’assurer la disponibilité, la pertinence et la fiabilité de l’information attendue par les dispositifs qu’on lui demande d’entretenir, d’améliorer ou de concevoir. Par « dispositifs », il convient d’entendre procédés instrumentaux, bases de données (potentiellement excessivement volumineuses), outils informatiques, services numériques, solutions voire systèmes impliquant des données géolocalisées destinés à répondre à des problématiques complexes : recherche, acquisition, qualification et interprétation de données ; modélisation et implémentation informatiques d’entités, de phénomènes, de processus géographiques de toute nature, à diverses résolutions et à diverses échelles ; analyse des configurations et des interactions spatiales, temporelles, physiques et logiques des choses qui sont géolocalisées ; croisement avec d’autres données géolocalisées ; représentation cartographique de l’information ; diffusion sous des formats numériques…
L’Ingénieur diplômé de l’ENSG-Géomatique est également capable d’expertiser de tels dispositifs, ainsi que des jeux de données géolocalisées, et de conseiller voire de former des collègues ou des organismes sur ces sujets.
En français ou en anglais, à l’occasion le plus souvent de projets (projets qu’il peut d’ailleurs conduire, y compris sur le mode de l’entrepreneuriat), l’Ingénieur diplômé de l’ENSG-Géomatique travaille en collaboration avec d’autres personnes. Par exemple, avec des collègues qui n’ont pas de formation en géomatique. Par exemple encore, avec d’autres géomaticiens et informaticiens (ingénieurs, techniciens, autodidactes…). Assurément, il travaille en collaboration étroite avec les commanditaires des dispositifs dont la charge lui est confiée, ainsi qu’avec des experts des domaines qui recourent à des données géolocalisées. Les commanditaires et les experts des domaines applicatifs de la géomatique sont en effet les seuls qui sont capables de fixer les éléments contextuels stratégiques et thématiques qui donnent leur sens d’une part aux fonctionnalités visées pour le dispositif à créer, et d’autre part aux informations que sont censées porter les données qui sont à établir, à consigner, à transmettre et à partager. L’Ingénieur diplômé de l’ENSG-Géomatique s’assure de comprendre ces contextes, car c’est un préalable à la modélisation logique et informatique des phénomènes à représenter et des dispositifs à opérer. C’est en effet sur cette base qu’il fonde ses raisonnements et qu’il évalue les risques. C’est sur cette base qu’il définit les options techniques propres à assurer d’une part aux utilisateurs l’efficacité et la fiabilité du dispositif qui leur sera proposé, et d’autre part à l’entreprise ou plus généralement à la structure pour laquelle il travaille la maîtrise des délais et des coûts financiers et environnementaux (tant au moment de la conception qu’en fonctionnement régulier et en maintenance du dispositif). Comprendre les contextes applicatifs spécifiques, c’est aussi ce qui permet à l’Ingénieur diplômé de l’ENSG-Géomatique d’orienter ses choix dans le sens de l’adéquation des réalisations aux ambitions stratégiques des commanditaires, tout en assurant la conformité des activités de conception et des réalisations à la réglementation (dans les domaines, notamment, de la responsabilité sociétale et environnementale, de la sécurité des travaux de terrain, de la protection des données personnelles, des conditions de survol et d’acquisition d’images sur les territoires).
Au cours de sa carrière, l’Ingénieur diplômé de l’ENSG-Géomatique peut rester ce géomaticien « généraliste ». Il peut aussi se spécialiser dans l’une des sciences géographiques, ou en informatique, ou s’attacher à un domaine applicatif spécifique de la géomatique au point d’en devenir à son tour un expert. Comme tout ingénieur, il peut également accéder à des responsabilités supérieures, au sens managérial.
Compétences détaillées :
Concevoir, planifier et réaliser le processus de qualification de données géolocalisées ou de technologies de traitement ou de diffusion de l’information géographique pour évaluer leur niveau de qualité et leurs performances au regard des applications envisagées et de leurs spécifications, :
- en respectant les principes et les méthodes de l’évaluation de la qualité des données géolocalisées, dont la production d’échantillons de données de référence pertinentes,
- en prenant en considération la généalogie et la structuration des données à évaluer (caractéristiques des méthodes employées pour créer les données : géodésie, topométrie, lasergrammétrie, photogrammétrie, télédétection, traitement d’images aériennes et satellitaires, géostatistiques, analyse spatiale, généralisation cartographique, modélisation de la base de données spatiales...)
- en respectant les principes et méthodes d’évaluation de la qualité des logiciels et des services web.
Identifier et analyser toutes les dimensions (techniques, économiques, humaines, environnementales et réglementaires) de données géolocalisées ou de technologies de traitement ou de diffusion de l’information géographique pour aider les commanditaires, qui envisagent de créer des dispositifs d’information géographique, à asseoir leurs décisions :
- en s’assurant de comprendre la problématique dans son contexte géographique.
- en s’assurant de mener efficacement l’analyse
- en s’assurant de la compréhension mutuelle avec les commanditaires et autres parties intéressées (au moins en français et en anglais)
Actualiser ses connaissances et ses compétences dans le domaine de la géomatique pour assurer la pertinence de l’expertise :
- en menant une veille technologique (au moins en français et en anglais),
- en réalisant et en exploitant des états de l’art,
- en s’intéressant aux avancées de la recherche dans les domaines de la géomatique,
- en se formant tout au long de la vie professionnelle.
S’assurer de comprendre un besoin pour proposer une conception et une solution pertinentes :
- en reformulant la demande initiale et
- en faisant valider la proposition par le commanditaire
Modéliser l’information à traiter sous la forme de bases de données géolocalisées pour gérer efficacement l’information nécessaire à une application :
- en identifiant les classes d’objets nécessaires,
- en tenant compte des types de données à manipuler,
- en tenant compte des contraintes du cadre technique.
Modéliser les flux de données et les étapes de contrôle pour assurer la fluidité du dispositif :
- en recourant à la modélisation des activités (diagrammes UML),
- en identifiant les chemins critiques (PERTT),
- en définissant les contrôles à opérer aux étapes-clés.
Concevoir et implémenter un système de référence de coordonnées, et les transformations réciproques avec d'autres référentiels pour assurer la fiabilité et l’interopérabilité des levés topographiques :
- en recourant à des réseaux géodésiques existants,
- en matérialisant les repères nécessaires,
- en maîtrisant les protocoles de calcul associés.
Concevoir et planifier des relevés terrain, des processus d’acquisition, de collecte, de moissonnage pour assurer la qualité des acquisitions et leur efficience :
- en tenant compte des spécificités des configurations géographiques, topographiques et administratives de la zone à modéliser, du potentiel des instruments, des technologies de traitement et des sources de données disponibles, des compétences des personnels impliqués ainsi que de la nature et des niveaux de qualité attendus des produits et des services qui s’en nourriront.
Concevoir et planifier les procédés de traitement et/ou de croisement de données disponibles pour les transformer en données et en informations stockées dans les bases de données du dispositif visé et exploitables par les services de consultation, de représentation, de diffusion, d’analyse visés,
- en exploitant à bon escient les principes, les algorithmes et les outils du traitement automatisé du signal électromagnétique, du traitement des images aériennes et satellitaires, de l’analyse spatiale, des géo-statistiques, de l’intelligence artificielle, du traitement des données géolocalisées et d’autres données numériques
- en préservant le potentiel informationnel des données initiales
- en respectant les formats, standards et normes informatiques et logiques nécessaires à l’interopérabilité des données numériques et de l’information géographique.
Concevoir les formes de la communication cartographique, de la diffusion, de l’expérience d’exploitation interactive de jeux de données géolocalisées constitués pour assurer leur bonne appropriation par les utilisateurs en respectant les règles de la sémiologie graphique, les fondamentaux de l’ergonomie de l’expérience utilisateur ainsi que les formats et les standards nécessaires à la structuration des fichiers numériques qui véhiculent l’information.
Concevoir et planifier le processus de qualification et de validation des données géolocalisées aux étapes clés de l’acquisition, de la production et de la diffusion pour assurer la conformité des données et des services visés aux exigences relatives au formattage numérique des données, à la fidélité et à la fiabilité de l’information attendue, en respectant les contraintes des cahiers des charges et les principes et les méthodes de l’évaluation de la qualité des données géolocalisées.
Structurer de manière exhaustive, voire standardisée, les clauses d’un cahier des charges dans les dimensions techniques, environnementales et sociétales pour le déploiement du dispositif conçu.
Animer une équipe pour la focaliser sur les objectifs fixés au projet
- en mettant en oeuvre les méthodologies organisationnelles des sciences et des procédés,
- en mobilisant les technologies du développement informatique collaboratif.
Dimensionner le projet et estimer les ressources humaines, financières et techniques nécessaires pour préparer la réalisation du projet :
- en établissant à bon escient la définition, le découpage et la temporalité des tâches,
- en veillant à l’adéquation des compétences des membres de l’équipe aux tâches à réaliser, des équipements aux nécessités techniques et des budgets aux enjeux du projet en lien avec les contraintes économiques de l’entreprise,
- en identifiant les données géolocalisées disponibles ou à acquérir,
- en mobilisant sa connaissance des procédés de la géomatique
Mettre en place, suivre et adapter le planning et le budget du projet pour maîtriser son avancement opérationnel et budgétaire :
- en mobilisant les outils de gestion de projet,
- en assurant une concertation régulière, et en tant que de besoin, avec les commanditaires
Assurer l’efficacité et la qualité de la conduite du projet pour à travers elle, maîtriser la qualité des données géolocalisées et des développements à produire et à réaliser, en appliquant les outils de la gestion de projet, dont la démarche Qualité, la démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises, le respect des réglementations.
Identifier les risques pesant sur le projet et proposer des actions préventives ou correctives pour respecter les attendus du commanditaire en termes de qualité, délais et coûts, en mobilisant les outils de gestion de projet.
Assurer la communication du projet pour informer les collaborateurs, les commanditaires et les parties intéressées, en adaptant les niveaux de technicité de sa communication en fonction des interlocuteurs.
Finaliser le projet pour répondre aux exigences contractuelles et aux besoins
- en respect des normes et standards géographiques,
- en livrant les résultats attendus et la documentation associée.
Exploiter l’innovation scientifique et technologique dans les domaines de la géomatique pour asseoir la pertinence et l’efficacité des études à mener
- en recourant aux publications et aux communications francophones et anglophones,
- en testant les outils estimés opportuns.
Produire de nouvelles connaissances dans les domaines de la géomatique pour contribuer à l’évolution des principes, des méthodes, des outils de la géomatique, en appliquant les méthodes et la déontologie de la recherche scientifique
Partager les connaissances produites pour alimenter l’innovation dans les sciences de l’information géographique, en communiquant par les vecteurs techniques et scientifiques (publications, manifestations, colloques) nationaux et internationaux.
Entreprendre dans le domaine de la géomatique pour mener à bien des projets d’innovation personnels ou au sein de l’entreprise
Modalités d'évaluation :
L’évaluation des éléments qui garantissent la certification d’Ingénieur géomaticien de l’ENSG-Géomatique est effectuée dans le cadre de la formation :
- Par l’intermédiaire de contrôles continus ou terminaux individuels pour vérifier la bonne acquisition du socle de connaissances, des raisonnements associés, des apprentissages élémentaires. La maîtrise des compétences métier et de leur orchestration en situation réaliste voire réelle est quant à elle contrôlée à l'occasion de travaux pratiques, de travaux sur le terrain, de projets individuels et de projets collectifs, dont les commanditaires sont des professionnels de la géomatique ou des professionnels ayant besoin de solutions géomatiques (enseignants et chercheurs de l’ENSG-Géomatique ; agents de l’IGN ; agents d’autres structures publiques, d’État ou territoriales ; acteurs du secteur privé).
- Par l’examen des rendus de stage par un jury (mise en situation réelle de travail en France ou à l’international en entreprise ou en laboratoire de recherche) et par une soutenance de stage.
- Par la certification par un organisme externe du niveau B2 en anglais.
Les modalités d’évaluation sont adaptées pour tenir compte de la situation particulière de l’étudiant. Dans le cas d'un handicap, les adaptations sont proposées par le service de santé de l’université Gustave Eiffel et décidées collectivement par la directrice des études, le responsable de la formation initiale et le responsable du cycle. Dans le cas de contraintes personnelles (sportif de haut niveau, chargé de famille, engagement…), des modalités d'adaptation sont acceptées au cas par cas par la directrice des enseignements, le responsable du département de la formation initiale, le responsable du cycle et le référent égalité femme/homme.
RNCP41208BC01 - Expertiser des données géolocalisées et des outils géomatiques
Liste de compétences | Modalités d'évaluation |
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RNCP41208BC02 - Concevoir un dispositif d’acquisition et d'exploitation de données géolocalisées
Liste de compétences | Modalités d'évaluation |
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RNCP41208BC03 - Piloter un projet impliquant des données géolocalisées
Liste de compétences | Modalités d'évaluation |
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RNCP41208BC04 - Faire évoluer les connaissances et les méthodes de la géomatique
Liste de compétences | Modalités d'évaluation |
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Description des modalités d'acquisition de la certification par capitalisation des blocs de compétences et/ou par correspondance :
L’acquisition de la certification est prononcée par la commission d’enseignement et nécessite la validation de tous les blocs de compétences.
Secteurs d’activités :
Les titulaires de la certification peuvent travailler dans le secteur des technologies numériques ainsi que dans les secteurs d’activité producteurs et utilisateurs de systèmes d’acquisition de données géolocalisées, de systèmes d’information et de SIG, parmi lesquels :
- Informatique, Big Data
- Environnement, biodiversité, risques naturels
- Urbanisme, aménagement, développement durable des territoires
- Forêt
- Génie civil
- Modélisation 3D, réalité augmentée
- Transports
- Énergie
- Eau
- Aérospatial
- Défense
- Santé
- Assurances
- Patrimoine, archéologie
- Météorologie
- Tourisme
- Etc.
Type d'emplois accessibles :
- Data manager, Chief data officer, Data engineer, Data analyst, Data scientist, System engineer
- Ingénieur SIG, chef de projet SIG
- Ingénieur d’études, éco-conseiller en entreprise et chargé de mission en environnement
- Ingénieur cartographe, ingénieur en infographie
- Ingénieur en télédétection
- Ingénieur R&D
- Enseignant, enseignant-chercheur, chercheur
- Ingénieur acquisition et traitements de données
- Ingénieur système, ingénieur développement logiciel, ingénieur analyste, gestionnaire SIG
- Architecte de SI, développeur, chef de projet
- Ingénieur 3D
Code(s) ROME :
- M1808 - Information géographique
- M1802 - Expertise et support en systèmes d''information
- M1805 - Études et développement informatique
- M1806 - Conseil et maîtrise d''ouvrage en systèmes d''information
- K2402 - Recherche en sciences de l''univers, de la matière et du vivant
Références juridiques des règlementations d’activité :
Le cas échant, prérequis à l’entrée en formation :
Accessible à l’issue d’une certification de niveau 5 minimum
Le cas échant, prérequis à la validation de la certification :
Outre la validation des compétences détaillées ci-dessus, pour viser le titre d'ingénieur le candidat doit valider les critères suivants :
- La certification du niveau B2 en anglais du cadre européen de référence pour les langues (CECRL) par une évaluation indépendante (avec une adaptation éventuelle pour certains élèves en situation de handicap). Un étudiant international ayant obtenu son baccalauréat ou un diplôme équivalent dans un établissement anglophone ou tout autre diplôme anglophone est dispensé de ce test.
- Une immersion significative dans le milieu professionnel dont :
- Un stage terrain de 8 semaines en première année ;
- Une expérience multiculturelle d’au moins 16 semaines à l’étranger, excepté pour les étudiants étrangers ;
- Une expérience en entreprise d’au moins 14 semaines entraînant une mise en situation évaluée en termes de compétences ;
- La durée cumulée de ces expériences en entreprise devant être supérieure à 28 semaines.
Pré-requis disctincts pour les blocs de compétences :
Non
Voie d’accès à la certification | Oui | Non | Composition des jurys | Date de dernière modification |
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Après un parcours de formation sous statut d’élève ou d’étudiant | X |
Un représentant de chaque centre de compétences Les tuteurs des promotions. |
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En contrat d’apprentissage | X | - | - | |
Après un parcours de formation continue | X |
Le directeur de l’école ou son adjoint chargé de l'enseignement, le directeur des enseignements, un représentant du directeur général de l’IGN. Un représentant de chaque centre de compétences. Les tuteurs des promotions. |
- | |
En contrat de professionnalisation | X |
Le directeur de l’école ou son adjoint chargé de l'enseignement, le directeur des enseignements, un représentant du directeur général de l’IGN. Un représentant de chaque centre de compétences Les tuteurs des promotions. |
- | |
Par candidature individuelle | X | - | - | |
Par expérience | X |
Président du jury, désigné en raison de sa compétence et de sa connaissance du domaine de l’information géographique. Deux professionnels de la spécialité recherchée sans liens d’affaires ou de subordination avec le candidat Un enseignant de chaque centre de compétences |
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Oui | Non | |
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Inscrite au cadre de la Nouvelle Calédonie | X | |
Inscrite au cadre de la Polynésie française | X |
Aucune correspondance
Référence au(x) texte(s) règlementaire(s) instaurant la certification :
Date du JO/BO | Référence au JO/BO |
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Articles D612-33 à D612-36-4 du code de l’éducation (grade de master) |
28/10/2011 |
Décret n° 2011-1371 du 27 octobre 2011 relatif à l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) |
- |
JOURNAL OFFICIEL DE L'ETAT FRANÇAIS 10 Octobre 1941 JODEF_19411010_279 Arrêté fondateur de l'ENSG 1941_extraitp16-17 |
Référence des arrêtés et décisions publiés au Journal Officiel ou au Bulletin Officiel (enregistrement au RNCP, création diplôme, accréditation…) :
Date du JO/BO | Référence au JO/BO |
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Notification délivrée par le Ministère de l’Enseignement Supérieur le 10/07/2025 et Avis délivré par la commission des titres d’ingénieur le 9 avril 2025 pour la délivrance du titre d'ingénieur diplômé de École nationale supérieure des sciences géographique pour une durée de 5 ans à compter du 1er septembre 2025, au niveau 7, dans l’attente de la publication de l’arrêté régularisant cette accréditation. |
16/01/2025 |
Arrêté du 10 décembre 2024 fixant la liste des écoles accréditées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé |
Date de publication de la fiche | 29-07-2025 |
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Date de début des parcours certifiants | 01-09-2025 |
Date d'échéance de l'enregistrement | 31-08-2030 |
Date de dernière délivrance possible de la certification | 31-08-2033 |
Statistiques :
Année d'obtention de la certification | Nombre de certifiés | Nombre de certifiés à la suite d’un parcours vae | Taux d'insertion global à 6 mois (en %) | Taux d'insertion dans le métier visé à 6 mois (en %) | Taux d'insertion dans le métier visé à 2 ans (en %) |
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2025 | 59 | 0 | 91 | 91 | - |
2024 | 55 | 0 | 77 | 77 | - |
Lien internet vers le descriptif de la certification :
https://www.cti-commission.fr/wp-content/uploads/2025/06/ensggeomatique_creteil_avis_202404-1.pdf
Le certificateur n'habilite aucun organisme préparant à la certification
Certification(s) antérieure(s) :
Code de la fiche | Intitulé de la certification remplacée |
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RNCP39190 | Titre ingénieur - Ingénieur diplômé de l’Ecole nationale des sciences géographiques |
Référentiel d'activité, de compétences et d'évaluation :