L'essentiel
CCN1
REPRISE - CCN inconnu - reprise historique
Nomenclature
du niveau de qualification
Niveau 7
Code(s) NSF
133g : Connaissances artistiques appliquées à la documentation
Date d’échéance
de l’enregistrement
05-03-2008
Nom légal | Siret | Nom commercial | Site internet |
---|---|---|---|
Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) | - | - | http://www.cnsmdp.fr |
Activités visées :
Le musicologue (recherche, création, composition) exerce ses activités en tant que : compositeur, arrangeur, critique/journaliste musical, musicologue, musicographe, conseiller musical (dans l’édition et la production musicales, phonographiques ou audiovisuelles), guide conférencier, programmateur ou directeur de structures de production ou de diffusion lyriques ou musicales, ou dans les métiers de l’action culturelle et artistique.
Spécialités :
A. Composition
B. Ecriture
C. Culture musicale
Compétences attestées :
A. Spécialité : composition
A.1. Compétences principales :
- produire de façon conséquente des œuvres attestant d'une expérience et d'une maîtrise de la composition contemporaine savante (créations et enregistrements par des formations instrumentales ou vocales reconnues, commandes, concours internationaux, etc.) ;
- pratiquer et maîtriser la réalisation en studio électro-acoustique ;
- disposer de connaissances en instrumentation et orchestration ;
- savoir analyser une partition.
Ces compétences se déclinent en :
- aspects techniques : maîtrise du vocabulaire et des formes de la musique contemporaine savante, aptitude à les mobiliser dans des formes semi-longues dans des configurations variées, de nomenclature limitée ; sens du développement ; qualité de l’orchestration
- aspects artistiques : existence, pertinence, cohérence du parti stylistique et aptitude à le soutenir sur la composition d’une œuvre complète ; maîtrise du discours ; originalité du parti créatif (thèmes, traitement des thèmes, modes de mobilisation de vocabulaires existants ou création de vocabulaires personnels) ; aptitude à répondre aux contraintes d’une commande.
- aptitude à mener une analyse technique et esthétique convaincante des œuvres composées.
A.2. Compétences complémentaires :
Il est demandé de pouvoir répondre positivement à deux des trois compétences suivantes.
- disposer de compétences complémentaires en pratique instrumentale, ou en prise de son, ou en direction d'orchestre ou de chœur ;
- disposer d'une bonne culture musicale (styles et pratiques musicaux) ;
- disposer d’un niveau dans une langue étrangère au moins égal à B1 dans l’échelle de niveaux communs de référence du Conseil de l’Europe.
B. Spécialité : écriture
B.1. Compétences principales :
- maîtriser à un haut niveau l'écriture de la musique occidentale du XVIème siècle au XXème siècle au travers des styles et des formes les plus caractéristiques ;
- maîtriser l'instrumentation et l'orchestration (formations instrumentales et vocales) ;
- analyser une partition.
Ces compétences se déclinent en :
- aspects techniques : maîtrise des styles et des contraintes d’écriture propres aux époques et auteurs étudiés ; faire preuve d’une bonne connaissance stylistique large et variée afin de répondre aux exigences de la mise en œuvre de ce savoir ;
- aspects artistiques : aptitude à envisager les champs d’application d’un haut niveau de technicité en écriture et en orchestration (arrangements, musiques pour les médias).
B.2. Compétences complémentaires :
Il est demandé de pouvoir répondre positivement à deux des trois compétences suivantes:
- disposer de compétences complémentaires en pratique instrumentale, ou prise de son, ou musique de film, ou arrangement, ou direction d'orchestre ou de chœur, ou musique de scène ;
- disposer d’un niveau dans une langue étrangère au moins égal à B1 dans l’échelle de niveaux communs de référence du Conseil de l’Europe ;
- disposer d'une culture musicale de haut niveau.
C. Spécialité : culture musicale
C.1. Compétences principales :
- publier à une échelle significative (articles, contributions à des ouvrages collectifs, monographies, catalogues spécialisés, éditions musicales scientifiques...) dans deux des trois spécialités suivantes : musicologie, analyse, esthétique musicale ;
- mener des activités publiques telles que concerts-lectures, conférences, participations à des colloques et congrès de spécialistes ;
- disposer de connaissances dans au moins trois des disciplines suivantes : (1) analyse et histoire de la musique du Moyen-Age et de la Renaissance, (2) paléographie, latin, (3) analyse et histoire de la musique du XXème siècle, (4) ethnomusicologie, (5) acoustique, (6) écriture, (7) orchestration.
Ces compétences se déclinent en :
- aspects techniques : maîtrise des courants stylistiques et historiques les plus larges possibles ; maîtrise de l’analyse portant sur des périodes historiques très différentes ; maîtrise de l’oral et de l’écrit, ainsi que d’au moins une langue étrangère les plus utilisées dans les champs musicologiques ;
- aspects artistiques : aptitude à envisager les nombreuses applications du savoir, de l’enseignement à la présentation publique, de l’article à l’ouvrage de fond, des techniques propres aux médias.
C.2. Compétences complémentaires :
Il est demandé de pouvoir répondre positivement à deux des trois compétences suivantes :
- maîtriser une pratique musicale (instrumentale, vocale, direction de chœur, direction d’orchestre...) ;
- disposer de connaissances complémentaires en histoire de l’art, ou iconographie/histoire des instruments, ou histoire sociale de la musique ;
- disposer d’un niveau dans une langue étrangère au moins égal à B1 dans l’échelle de niveaux communs de référence du Conseil de l’Europe.
Secteurs d’activités :
Type d'emplois accessibles :
Code(s) ROME :
- L1202 - Musique et chant
Références juridiques des règlementations d’activité :
Le cas échant, prérequis à l’entrée en formation :
A compléter (Reprise)
Le cas échant, prérequis à la validation de la certification :
Pré-requis disctincts pour les blocs de compétences :
Non
Voie d’accès à la certification | Oui | Non | Composition des jurys | Date de dernière modification |
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Après un parcours de formation sous statut d’élève ou d’étudiant | X |
Un jury distinct est constitué par unité d’enseignement à évaluer. Les règles suivantes valent pour la discipline principale. Les membres des jurys, y compris le président, sont nommés par le directeur. Nombre de personnes composant le jury : 5 Pourcentage des membres extérieurs à l’organisme délivrant la certification : environ 80 % |
- | |
En contrat d’apprentissage | X | - | - | |
Après un parcours de formation continue | X | - | - | |
En contrat de professionnalisation | X | - | - | |
Par candidature individuelle | X | - | - | |
Par expérience | X | Les jurys sont présidés par le directeur du Conservatoire ou son représentant. Ils comprennent, outre le président, deux personnalités qualifiées nommées par le directeur du Conservatoire, l’une choisie parmi l’encadrement d’une structure recrutant des salariés des métiers correspondants, l’autre parmi les salariés des métiers correspondants. Ces deux personnes ne peuvent être choisies parmi les enseignants en poste dans l’un ou l’autre conservatoire national supérieur de musique et de danse. Le directeur du Conservatoire nomme également un expert pour chaque discipline dans laquelle un dossier a été déposé, sans voix délibérative ; cet expert peut être un enseignant ou un responsable pédagogique en poste dans l’un ou l’autre conservatoire national supérieur de musique et de danse. | - |
Oui | Non | |
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Inscrite au cadre de la Nouvelle Calédonie | X | |
Inscrite au cadre de la Polynésie française | X |
Aucune correspondance
Référence au(x) texte(s) règlementaire(s) instaurant la certification :
Date du JO/BO | Référence au JO/BO |
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- | D. n°80-154 du 18 février 1980 portant statut des conservatoires nationaux supérieurs de musique de Paris et de Lyon |
Référence des arrêtés et décisions publiés au Journal Officiel ou au Bulletin Officiel (enregistrement au RNCP, création diplôme, accréditation…) :
Date du JO/BO | Référence au JO/BO |
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- |
Arrêté du 16 février 2006 publié au Journal Officiel du 5 mars 2006 portant enregistrement au répertoire national des certifications professionnelles. Enregistrement pour deux ans, avec effet au 5 mars 2006, jusqu'au 5 mars 2008. |
Référence autres (passerelles...) :
Date du JO/BO | Référence au JO/BO |
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- |
Arrêté du 26 décembre 1995 publié au Journal Officiel du 14 janvier 1996 portant homologation de titres et diplômes de l’enseignement technologique, modifié par l'arrêté du 6 octobre 1997 publié au Journal Officiel du 25 octobre 1997. Homologation sous l'intitulé 'Premiers prix' jusqu'à la promotion de 1993. Homologation sous l'intitulé 'Diplôme de formation supérieure 'à partir de la promotion de 1994. Arrêté du 15 avril 1999 publié au Journal Officiel du 17 avril 1999 portant homologation de titres et diplômes de l’enseignement technologique. Renouvellement de l'homologation sous l'intitulé 'Diplôme de formation supérieure'. Arrêté du 3 octobre 2002 publié au Journal Officiel du 12 octobre 2002 portant homologation de titres et diplômes de l’enseignement technologique. L'homologation prend effet à compter du 1er janvier 1994 et jusqu'au 31 décembre 2003. Décret n° 2004-171 du 19 février 2004 modifiant le décret n° 2002-616 du 26 avril 2002 relatif au répertoire national des certifications professionnelles (publié au Journal Officiel du 22 février 2004). La validité du titre est prorogée jusqu’au 31 décembre 2005. |
Date du dernier Journal Officiel ou Bulletin Officiel :
05-03-2006
Date d'échéance de l'enregistrement | 05-03-2008 |
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Statistiques :
Le certificateur n'habilite aucun organisme préparant à la certification