L'essentiel

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Code(s) NSF

120 : Spécialités pluridisciplinaires, sciences humaines et droit

310 : Spécialités plurivalentes des échanges et de la gestion

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Formacode(s)

32008 : Responsabilité sociétale entreprise

32089 : Tableau bord

13254 : Droit

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Date d’échéance
de l’enregistrement

24-09-2028

120 : Spécialités pluridisciplinaires, sciences humaines et droit

310 : Spécialités plurivalentes des échanges et de la gestion

32008 : Responsabilité sociétale entreprise

32089 : Tableau bord

13254 : Droit

24-09-2028

Nom légal Siret Nom commercial Site internet
LEFEBVRE DALLOZ COMPETENCES 47916313100119 - https://formation.lefebvre-dalloz.fr/

Objectifs et contexte de la certification :

Le nouveau rapport de durabilité encadré par la directive européenne CSRD répond à la nécessité pour les organisations de se développer dans un monde appelé par les services financiers VUCA pour « Volatility, Uncertainly, Complexity & Ambiguity » (en français “Volatilité, Incertitude, Complexité et Ambiguïté”) et BANI pour « Brittle (fragile), Anxieux, Non linéaire, et Incompréhensible ». Ce monde de « permacrises » implique de se munir d’outils et de méthodes claires restituant la complexité de la réalité et permettant l’anticipation et l’appréhension de ce qui par nature se présente comme imprévisible. La standardisation du rapport extrafinancier, notamment par ce qu’elle permet en termes de comparabilité, est primordiale pour permettre à la finance durable, encore dans son jeune âge, de se développer. 

Ce nouveau rapport est en cela, une réponse indispensable, à la fois pour répondre à l’urgence des défis environnementaux et sociaux auxquels nos sociétés font face, et à la fois pour permettre aux entreprises d’aujourd’hui et de demain, de se développer dans ce monde en transformation. Le changement de mentalité est opéré, c’est sa diffusion par l’effectivité des actions grâce au déploiement de nouvelles compétences dont il est ici question. 

Le service financier et sa direction en premier, mais également le service RSE et sa direction sont les porteurs d’une nouvelle manière de considérer le Développement Durable. Or la première barrière à l’application de cette directive n’est pas financière, mais bien intellectuelle. La directive et ses 800 pages ne représentent pas seulement un travail considérable de déchiffrage, elle exige en réalité l’acquisition d’un nouveau langage, d’une nouvelle manière d’appréhender le rapport extrafinancier.  

La montée en compétences des salariés contributeurs et/ou responsable du nouveau reporting constitue un capital intellectuel précieux, autant pour l’entreprise que pour l’employabilité des personnes concernées. À travers les compétences transmises pour appliquer la CSRD, c’est un langage commun qui s’ouvre à ces deux services afin de rendre possible et pérenne ce travail profondément collaboratif. 

Compétences attestées :

  • C.1 Appréhender le panorama des différentes directives, règlementations et normes et leur complémentarité entre elles (CSRD, taxonomie verte, normes ESRS) pour s’approprier ses spécificités d’enjeux, de contenu et le périmètre de conformité à respecter lors de la réalisation du rapport de durabilité 
  • C2. Définir le processus de reporting à mettre en place en constituant l’équipe, en déterminant le calendrier et en organisant la remontée des informations de durabilité nécessaires pour piloter la production du rapport de durabilité
  • C.3 Compiler les informations générales à présenter dans les ESRS transverses en cartographiant le modèle d’affaire, la chaine de valeur et les parties de prenantes de l’entité ou du groupe afin de disposer de la liste des enjeux de durabilité de l’organisation nécessaire à la réalisation de l’analyse de double matérialité  
  • C.4 Etablir l’analyse de double matérialité en décrivant les Impacts, Risques et Opportunités (IRO) pour chaque enjeu de durabilité préalablement sélectionné et en évaluant chaque IRO selon les modalités de calcul propres à la matérialité d’impact et à la matérialité financière afin de déterminer les informations à collecter en vue de la rédaction du rapport de durabilité
  • C.5 Produire les exigences de publications narratives et quantitatives conformes aux conclusions de l’analyse de double matérialité en déterminant les écarts entre les exigences identifiées et l’état des lieux de l’existant par thématique ESG afin de mettre en place le protocole de collecte des informations auprès des parties prenantes  
  • C.6 Etablir la réalité financière de l’évaluation des Impacts, des Risques et des Opportunités (IRO), en termes d’ampleur, d’étendue et d’irrémédiabilité, pour chaque ligne d’informations identifiées en 4 dimensions (Gouvernance, Stratégie, Gestion des IRO, Métriques et cibles) afin de présenter le processus et les résultats de l’analyse de matérialité à la gouvernance de l’entreprise
  • C.7 Rédiger le rapport de durabilité en appliquant strictement la structure de présentation déterminée par l’annexe D de ESRS 1 et en organisant le contrôle de l’exhaustivité des informations (contrôle/audit interne ou auditeur externe) pour s’assurer de la conformité réglementaire du rapport de durabilité. 

Modalités d'évaluation :

L'évaluation comprend deux épreuves :

  • Epreuve écrite individuelle sous la forme d’un questionnaire sur les principes de base des thèmes suivants :  cadre juridique de la CSRD et mise en œuvre du rapport de durabilité ;
  • Cas pratique  : sur la base d’un cas fictif ou réel d’une organisation, le candidat est chargé d’élaborer le rapport de durabilité. Il doit produire un dossier écrit présentant la démarche suivie et le restituer au jury d’évaluation au cours d’une soutenance.

Références juridiques des règlementations d’activité :

Le cas échant, prérequis à l’entrée en formation :

La formation s'adresse aux métiers suivants : Directeurs/responsables financiers - Directeurs/responsables RSE – Consolideurs – Responsables des normes.

Le cas échant, prérequis à la validation de la certification :

Validité des composantes acquises
Voie d’accès à la certification Oui Non Composition des jurys Date de dernière modification
Après un parcours de formation sous statut d’élève ou d’étudiant X - -
En contrat d’apprentissage X - -
Après un parcours de formation continue X

Le jury est composé de 4 personnes :  

  • Un membre de l’organisme délivrant la certification, qui est présent au moment de la prise de décision par le jury de la délivrance de la certification. Il ne dispose pas d’un droit de vote ; 
  • Trois professionnels exerçant l’un des métiers cibles.  
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En contrat de professionnalisation X - -
Par candidature individuelle X - -
Par expérience X - -

Statistiques :

Le certificateur n'habilite aucun organisme préparant à la certification

Référentiel d'activité, de compétences et d'évaluation :