L’édition 2023 de la conférence annuelle sur la qualité de la formation, organisée par France compétences en collaboration avec le HCÉRES et la CTI, s’est déroulée le 7 décembre 2023. Cette conférence, prévue dans la loi avenir professionnel, vise à harmoniser les critères d’évaluation de la qualité des formations, conformément au III de l’article L6316-4 du code du travail. Hugues de Balathier, Directeur général adjoint de France compétences, a introduit la conférence, soulignant le rôle de facilitateur et de régulateur joué par France compétences, pour un système d’assurance qualité homogène et plus lisible pour tous.

 

La conférence a réuni des acteurs clés, dont Muriel Pochard, Sous-directrice de la stratégie et de la qualité des formations à la DGESIP, et Stéphane Rémy, Sous-directeur des politiques de formation et du contrôle au sein de la DGEFP. Sont également intervenues Lynne Franjié, Directrice du département d’évaluation des formations du HCÉRES, et Élisabeth Crépon, Présidente de la CTI.

 

La conférence a notamment permis de faire un point d’étape sur l’utilisation de la marque Qualiopi par les établissements de l’enseignement supérieur visés par l’article L. 6316-4 du code du travail. Les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion professionnelle ont rappelé les actions conjointes qui ont facilité la prise en main et l’utilisation de la marque par les établissements concernés.

 

Le HCÉRES et la CTI ont mis en lumière les articulations de Qualiopi avec les référentiels d’évaluation des deux agences. Ils ont souligné, à titre d’exemple, les évaluations coordonnées HCÉRES/CTI qui renforcent et mutualisent les contrôles qualité des établissements.

 

La conférence a mis en évidence les fortes attentes constatées en matière de régulation par la qualité, de simplification des procédures, ainsi que le dynamisme des démarches qualité engagées au sein des établissements d’enseignement supérieur, démarches complémentaires de la certification Qualiopi et des actions de contrôle des financeurs.

France compétences lance un appel à candidatures qui vise à sélectionner les instances de labellisation habilitées à délivrer la marque Qualiopi pour la période 2023-2025. Cette nouvelle procédure de reconnaissance s’adresse aussi bien aux 7 instances reconnues en 2019, qu’à tout organisme répondant aux critères de reconnaissance prévus par la loi avenir professionnel. Les candidatures sont attendues au plus tard pour le 28 octobre 2022. La liste des instances de labellisation reconnues sera publiée à la fin de cette année.

 

 

La loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel a créé une obligation de certification en matière de qualité pour les prestataires d’actions concourant au développement des compétences (organismes de formation, centres de bilans de compétences, de validation des acquis de l’expérience et de formation en apprentissage) souhaitant bénéficier des fonds publics et mutualisés de la formation professionnelle. Concrètement, depuis le 1er janvier 2022, ils doivent être certifiés « Qualiopi ». Cette certification est délivrée par un certificateur professionnel et indépendant, accrédité par le Comité français d’accréditation, et dans certaines situations particulières, par une instance de labellisation reconnue par France compétences.

 

Dans ce cadre, conformément aux articles L. 6316-2 et R. 6316-4 du code du travail, France compétences inscrit sur une liste les entités qu’elle reconnaît en tant qu’instances de labellisation, habilitées à délivrer la marque Qualiopi. Cette procédure de reconnaissance se base sur le Référentiel national qualité et la liste des instances reconnues est révisée tous les trois ans. Après l’établissement d’une première liste pour la période 2020-2022, France compétences est donc tenue de procéder à sa révision.

 

À cet effet, une nouvelle procédure de reconnaissance des instances de labellisation est lancée le 19 septembre 2022. Cet appel à candidatures s’adresse aussi bien aux 7 instances précédemment reconnues en 2019, qu’à toute structure répondant notamment aux critères fixés par les dispositions de l’article R. 6316-4 du code du travail (voir Règlement de reconnaissance des instances de labellisation). Elles peuvent ainsi présenter leur demande de reconnaissance à l’appui d’un dossier et selon les modalités et le calendrier préalablement arrêtés par France compétences.

 

La liste actualisée des instances de labellisation reconnues sera publiée, pour une entrée en vigueur au 1er janvier 2023, après sa validation par le Conseil d’administration de France compétences.

 

Le dépôt des candidatures est ouvert du 19 septembre à 16H00 jusqu’au 28 octobre 2022 à 15H00.

 

Toute demande de reconnaissance doit être effectuée à l’appui du dossier type et en suivant les modalités fixées par les Conditions Particulières d’Utilisation (CPU). Toute Demande de reconnaissance ne respectant pas ces modalités est irrecevable. Les principaux éléments de cette procédure sont rappelés ci-dessous.

 

Dans ce cadre, tout potentiel candidat doit respecter les étapes suivantes.

 

  1. Prendre connaissance de la documentation et des informations figurant sur la présente page internet.
  2. Se rendre sur l’espace du formulaire de contact dédié à la procédure de reconnaissance pour demander avant le 26 octobre 2022, à 23H59, la communication d’un lien vers une boîte individuelle de dépôt.
  3. Remplir le dossier de demande et préparer les pièces à joindre à ce dernier.
  4. Déposer le dossier de demande (unique et complet) avant le 28 octobre 2022 à 15H00 dans la boîte individuelle de dépôt en utilisant le lien communiqué par France compétences.
  5. Se rendre sur l’espace du formulaire de contact dédié à la procédure de reconnaissance pour confirmer avant le 28 octobre 2022 à 15H00 le dépôt du dossier de demande. Seule cette dernière étape permettra au candidat de valider le dépôt de son dossier de demande de reconnaissance.

 

La documentation et les informations détaillées nécessaires pour candidater sont publiées ci-dessous.

 

 

Accédez au formulaire de contact dédié

Le 16 septembre prochain, France compétences lancera un appel à candidatures qui vise à sélectionner les instances de labellisation habilitées à délivrer la marque Qualiopi pour la période 2023-2025. Cette nouvelle procédure de reconnaissance s’adresse aussi bien aux 7 instances reconnues en 2019, qu’à tout organisme répondant aux critères de reconnaissance fixés par les textes réglementaires. Les candidatures sont attendues au plus tard pour le 28 octobre 2022. La documentation et les informations nécessaires seront publiées sur le site de France compétences le jour du lancement. La liste des instances de labellisation reconnues sera rendue publique à la fin de cette année.

 

La loi du 5 septembre 2018 a créé une obligation de certification en matière de qualité pour les dispensateurs de compétences (organismes de formation, centres de bilans de compétences, de validation des acquis de l’expérience et de formation en apprentissage) souhaitant bénéficier des fonds publics et mutualisés de la formation professionnelle. Concrètement, depuis le 1er janvier 2022, ils doivent être certifiés « Qualiopi ». Cette certification est délivrée par un certificateur professionnel et indépendant, accrédité par le Comité français d’accréditation, et dans le cas de certaines situations particulières, par une instance de labellisation reconnue par France compétences.

 

Dans ce cadre, conformément aux articles L. 6316-2 et R. 6316-4 du code du travail, France compétences inscrit sur une liste les entités qu’elle reconnaît en tant qu’instances de labellisation, habilitées à délivrer la marque Qualiopi. Cette procédure de reconnaissance se base sur le Référentiel national qualité, et la liste des instances reconnues doit être révisée tous les trois ans. Après l’établissement d’une première liste pour la période 2020-2022, France compétences est donc tenue de procéder à sa révision avant le 1er janvier 2023.

 

À cet effet, une nouvelle procédure de reconnaissance des instances de labellisation sera lancée le 16 septembre 2022. Cet appel à candidatures s’adresse aussi bien aux 7 instances précédemment reconnues en 2019, qu’à toute structure répondant notamment aux critères fixés par les dispositions de l’article R. 6316-4 du code du travail. Elles pourront ainsi présenter leur demande de reconnaissance à l’appui d’un dossier et selon les modalités et le calendrier préalablement arrêtés par France compétences.

 

Le dépôt des candidatures sera ouvert du 16 septembre au 28 octobre 2022.  Les informations relatives aux modalités de dépôt seront publiées sur le site de France compétences le 16 septembre prochain.

 

La liste actualisée des instances de labellisation reconnues sera publiée à la fin de cette année, pour une entrée en vigueur au 1er janvier 2023, après sa validation par le Conseil d’administration de France compétences.

À partir de 1er janvier 2022[1] tous les prestataires d’actions de compétences (organismes de formations, CFA, centres de bilans de compétences, etc.) qui souhaitent accéder à des fonds publics ou mutualisés[2] doivent être certifiés Qualiopi.

Pour rappel, les établissements d’enseignement supérieur visés par le II de l’article L.6316-4 du code du travail peuvent accéder aux fonds publics ou mutualisés au titre de leur réputation de qualité pour l’ensemble des catégories d’actions.

 

Seuls les organismes certificateurs accrédités par le COFRAC et, dans certains cas spécifiques, les instances de labellisation reconnues par France compétences sont habilités à délivrer la marque Qualiopi.

 

OÙ TROUVER LES ORGANISMES CERTIFIÉS QUALIOPI ?

 

Depuis le 3 janvier 2022, la liste de l’ensemble des organismes certifiés qualité est mise à disposition par le ministère du Travail (cliquer ici).

 

Mise à jour régulièrement, elle identifie non seulement les organismes certifiés mais également les établissements d’enseignement supérieur visés par le II de l’article 6316-4 du code du travail. Le ministère de l’Enseignement supérieur a d’ailleurs créé une adresse générique, contact-qualite@enseignementsup.gouv.fr, pour répondre aux questions des établissements concernés et des financeurs (opérateurs de compétences, commissions paritaires interprofessionnelles ou associations paritaires Transitions Pro, l’État, les Régions, la Caisse des dépôts et consignations, France Travail, Agefiph).

 

[1] Le décret du 28 décembre 2021 portant dispositions complémentaires relatives à la certification « Qualiopi » exigée pour les prestataires de formation apporte des précisions notamment sur certaines situations : celles des nouveaux centres de formation d’apprentis et des organismes de formation ayant signé un contrat avec un organisme certificateur ou une instance de labellisation en attente de leur certification au 1er janvier 2022.

 

[2] Ces fonds proviennent des contributions légales au titre de la formation professionnelle et de l’apprentissage collectées par l’URSSAF et la MSA et réparties par France compétences. Les prestataires de compétences certifiés Qualiopi peuvent solliciter des financements auprès des : opérateurs de compétences, associations Transitions Pro, Régions, association de gestion du fonds pour l’insertion des personnes handicapées, France Travail, Caisse des dépôts et consignations pour les formations éligibles au Compte personnel de formation et l’État.

France compétences publie les résultats de la première enquête réalisée au démarrage du déploiement de Qualiopi. Elle analyse la manière dont les prestataires de formation se positionnent à l’égard de la certification qualité. Les enseignements sont articulés autour de trois thématiques : l’engagement dans la démarche, les étapes structurantes de l’accès à la certification et les postures des prestataires face à la dynamique d’amélioration continue visée par la réforme.

 

France compétences conduit des travaux d’évaluation, cherchant à éclairer les réflexions et les décisions de l’ensemble des acteurs du champ de la formation professionnelle. Dans ce cadre, elle a piloté une enquête disponible en cliquant ici et  visant à analyser la manière dont les prestataires de formation se positionnent à l’égard de Qualiopi dans le nouveau contexte issu de la loi avenir professionnel de septembre 2018. Cette enquête a été menée auprès de 71 organismes de formation (OF) et centres de formation d’apprentis (CFA), 9 organismes certificateurs (OC) et labellisateurs et 11 financeurs interrogés entre juin et octobre 2020.

 

DES ENSEIGNEMENTS ARTICULÉS AUTOUR DE TROIS ENTRÉES THÉMATIQUES

 

La première entrée correspond à l’engagement des OF/CFA dans la démarche de certification. La première vague des organismes certifiés était déjà acculturée aux démarches qualité. La décision de candidater est fortement imprégnée par une logique économique : estimation du rapport entre le coût d’accès à la certification et le bénéfice qui en sera retiré en termes d’accès aux marchés sur financements publics et paritaires. Ceux qui hésitent encore évoquent plusieurs stratégies possibles : nouer des partenariats pour mutualiser les coûts ; être absorbé par une structure déjà certifiée ; ou encore renoncer à Qualiopi et projeter d’intervenir en sous-traitance. Les financeurs, qui se disent attentifs à sauvegarder la diversité de l’offre, identifient bien la valeur ajoutée de Qualiopi pour leurs politiques d’achat.

 

La seconde s’intéresse aux étapes structurantes de l’accès à la certification. La phase préparatoire est perçue comme consommatrice de ressources financières, humaines et temporelles. Concernant le choix du certificateur, trois critères ressortent : le coût ; la notoriété de l’OC ; la confiance et la posture bienveillante que leur inspire le premier contact. Les audits sont plutôt restitués positivement à condition que l’auditeur soit capable d’interpréter les indicateurs à l’aune de la singularité de l’organisme. Plusieurs OF/CFA enquêtés pointent un enjeu lié au nombre de contrôles dont ils font l’objet quand ils perçoivent des financements pluriels.

 

La dernière appréhende la posture des organismes face à l’inscription de la démarche qualité dans la durée, axe central de la réforme. Deux postures se dégagent chez les enquêtés : ceux qui se sont d’emblée saisis de la certification comme d’une opportunité pour impulser une dynamique d’amélioration continue. Et ceux qui, à l’inverse, sont dans une logique de mise en conformité court-termiste. Ces derniers appréhendent l’obtention de Qualiopi comme une finalité en soi, et n’ont pas, à ce stade, l’intention de faire vivre la démarche dans le temps, en invoquant le plus souvent un problème de capacité à faire.

Le Conseil d’administration de France compétences du 14 décembre 2022 a validé la nouvelle liste des instances de labellisation. Depuis le 1er janvier 2023, 8 organismes sont ainsi habilités à délivrer la marque « Qualiopi », pour la période 2023-2025. Il s’agit des 7 instances reconnues en 2019 et d’une nouvelle : le ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire.  

 

Au terme de la procédure visant à nommer les instances de labellisation sur la base du Référentiel national unique sur la qualité des actions concourant au développement des compétences (L. 6316-2, Code du travail), la nouvelle liste a été validée à la fin du mois de décembre 2022, par le Conseil d’administration de France compétences. Cette reconnaissance fait suite à l’appel à candidatures lancé en septembre dernier — clôturé le 28 octobre 2022 — visant à sélectionner les instances de labellisation habilitées à délivrer la marque « Qualiopi » pour les 3 prochaines années. Cette procédure s’adressait aussi bien aux 7 instances reconnues en 2019, qu’à tout organisme répondant aux critères de reconnaissance prévus par la loi « Avenir professionnel ».

 

8 INSTANCES RECONNUES POUR LES 3 PROCHAINES ANNÉES

 

Depuis le 1er janvier 2023, ce sont ainsi 8 organismes qui peuvent délivrer la marque de certification qualité  « Qualiopi » au titre de leur label. Les 7 instances inscrites sur la liste précédente s’étaient à nouveau portées candidates et ont été reconnues pour les 3 prochaines années. A leurs côtés, une nouvelle instance a également été reconnue par France compétences ; il s’agit du ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire avec son label « QualiFormAgri ».

 

Liste des 8 instances de labellisation reconnues par France compétences pour la période 2023-2025 :

 

 

 

RAPPEL DE LA PROCÉDURE DE RECONNAISSANCE DES INSTANCES DE LABELLISATION QUALITÉ DE LA FORMATION

 

Cette procédure s’inscrit dans le cadre de la loi relative à la Liberté de choisir son avenir professionnel du 5 septembre 2018. Depuis le 1er janvier 2022, pour accéder aux financements publics ou mutualisés, les prestataires de formation professionnelle, de bilan de compétences et de validation d’acquis d’expérience ainsi que les centres de formation d’apprentis doivent faire l’objet d’une certification unique délivrée par un organisme certificateur accrédité par le Cofrac, sur les bases d’un référentiel unique national.

 

La loi offre également la possibilité, pour répondre à certaines situations particulières, que cette certification soit délivrée par une instance de labellisation reconnue par France compétences, également sur les bases du référentiel unique national. C’est donc dans ce cadre d’une reconnaissance maîtrisée des instances de labellisation que le Conseil d’administration a adopté une délibération.

 

Conformément aux dispositions de l’article R. 6316-4 du code du travail, cette liste est révisable tous les 3 ans. La reconnaissance des instances de labellisation sur la liste de France compétences a ainsi pris effet le 1er janvier 2023 et arrivera à échéance le 31 décembre 2025, sauf décision d’abrogation ou de retrait de la décision de reconnaissance.

Avec pour ambition inchangée la qualité de la formation pour tous les Français, France compétences continuera en 2022 à mobiliser toutes ses ressources – financières et humaines – pour exercer son rôle de financeur et de régulateur à tous niveaux.

 

En 2022, investie de ces missions, France compétences va continuer à placer l’ensemble de son expertise et de ses ressources au service des besoins en compétences des actifs et des entreprises. Agissant au plus près des besoins du marché de l’emploi, « L’un des objectifs est aujourd’hui de se recentrer sur notre cœur de métier, qui tient à notre capacité à réguler plus fortement le système de la formation professionnelle et de l’apprentissage », annonce Stéphane Lardy, Directeur général, en ouverture du 3e rapport d’activité, qui revient sur les grands chantiers depuis 2019, dresse le bilan de l’année 2021 et dessine les perspectives pour 2022.

LE NOUVEAU SYSTÈME DE COLLECTE ET LE RÔLE DE FRANCE COMPÉTENCES

 

À compter de 2022, la collecte de la contribution au titre de la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage sera assurée par les Urssaf et la MSA, en lieu et place des OPCO. Les sommes collectées seront centralisées par France compétences et réparties entre les différents acteurs du système. Mobilisée depuis sa création, en 2019, sur ces sujets, France compétences investira pleinement son rôle pour répondre à ces nouveaux défis.

 

RENFORCER DAVANTAGE LE RÔLE DE RÉGULATEUR DE FRANCE COMPÉTENCES

 

Outre la répartition des fonds, France compétences continuera en 2022 à s’appuyer sur ses différents leviers afin de réguler l’écosystème de la formation et de l’apprentissage. « Il conviendra d’encore mieux analyser, non seulement le coût de l’apprentissage mais l’ensemble des coûts de la formation et de mettre à profit nos compétences de veille et de contrôle pour nous assurer de la qualité de l’offre proposée et de sa valeur d’usage auprès des entreprises et des actifs », souligne Stéphane Lardy. Dans ce but, l’observation des travaux menés sur les coûts-contrats permettra de poursuivre la convergence des niveaux de prise en charge de l’apprentissage tout en contribuant à sa soutenabilité financière. Le renforcement de la politique de contrôle des certifications professionnelles et de la lutte contre la fraude au compte personnel de formation (CPF) viendra garantir la qualité de la certification. Car la qualité, au cœur de chacune de ces actions, sera renforcée dans le cadre du déploiement de la marque Qualiopi : le lancement de la nouvelle procédure de reconnaissance des instances de labellisation est prévu fin 2022. Une 2e conférence annuelle dédiée sera également organisée avec les acteurs de l’enseignement supérieur fin 2022.

 

AMÉLIORER LES DISPOSITIFS POUR LA MONTÉE EN COMPÉTENCE DE TOUS

 

France compétences continuera à s’appuyer sur l’engagement et les expertises croisées de ses commissions, ses équipes et sa gouvernance quadripartite, « lieu propice à la prise de décisions stratégiques et politiques en adéquation avec les besoins du terrain », rappelle son Président Pierre Deheunynck, qui aspire à pérenniser ces échanges « riches, libres et sincères avec tous les acteurs ». À l’avenir, les dispositifs pour la montée en compétence seront encore améliorés.

 

L’année 2022 sera une année de prise de recul et d’analyse du dispositif de conseil en évolution professionnelle (CEP) des actifs occupés. Ces réflexions permettront de préparer le lancement du futur marché prévu en 2023. Les travaux sur les coûts/parcours des projets de transition professionnelle se poursuivront afin de répondre aux enjeux actuels du marché du travail.

 

Une attention particulière sera portée en 2022 au développement de passerelles ou d’équivalences entre certifications enregistrées. En parallèle, diverses enquêtes et études seront lancées ou publiées afin de mieux comprendre, notamment, l’utilisation du CPF par les actifs, et les trajectoires de ses bénéficiaires. Fruit des nombreuses actions menées avec les observatoires de branches, le lancement d’une grande bibliothèque numérique pour leur faciliter l’accès aux travaux est prévu pour la rentrée 2022.

 

En pérennisant la mise en synergie avec l’ensemble des acteurs (réunions, partenariats, etc.), France compétences restera mobilisée pour un système plus transparent et plus juste, au service du développement des compétences des actifs.

Consultez le rapport d’activité 2021