L'essentiel

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Nomenclature
du niveau de qualification

Niveau 4

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Code(s) NSF

344t : Surveillance, lutte contre la fraude, protection et sauvegarde des biens et des personnes

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Formacode(s)

42801 : Télésurveillance

42810 : Surveillance gardiennage locaux

Icon date

Date d’échéance
de l’enregistrement

19-07-2026

Niveau 4

344t : Surveillance, lutte contre la fraude, protection et sauvegarde des biens et des personnes

42801 : Télésurveillance

42810 : Surveillance gardiennage locaux

19-07-2026

Nom légal Siret Nom commercial Site internet
GPMSE FORMATION, GROUPEMENT PROFESSIONNEL DE FORMATION DES METIERS DE SECURITE ELECTRONIQUE 81746081900011 - https://www.gpmse.com/
GROUPE PRO METIERS SECURITE ELECTRONIQUE : GPMSE TELESURVEILLANCE 42427943800032 - -

Objectifs et contexte de la certification :

La vidéoprotection s’exerce dans des lieux publics ou Espaces Ouverts au Public (EOP) au sein de locaux sécurisés. Dans l’espace public, l’activité de vidéoprotection s’exerce au sein de centre de supervision urbain (CSU). Dans les EOP, l’activité s’exerce au sein d’un poste central de sécurité dont l’exploitation peut être opérationnelle 24 /24h ou dépendre d’une organisation propre. Grâce au système de gestion l'opérateur exploite et analyse les images, en temps réel ou en temps différé, pour déceler des situations d’anormalités (incivilités, malveillances, agressions, comportements terroristes, assistance aux personnes, mouvements de foules). Il dispose de moyens de communication adaptés. Il est habilité à alerter les forces d’intervention publiques ou privées. Il aussi peut être amené à gérer dans le même temps plusieurs actions simultanées. Il veille aussi au bon fonctionnement des installations et rend compte.
Bien que les activités de vidéoprotection et de télésurveillance aient beaucoup de dénominateurs communs dans leur mission, ils se différencient par la finalité d’application du champ réglementaire. L’opérateur de télésurveillance exerce son activité dans une enceinte sécurisée, applique des procédures, coordonne les moyens tandis que l’opérateur de vidéoprotection est en mesure de procéder à des opérations d’investigation et prédictives. L’opérateur de vidéoprotection exerce son activité dans une enceinte sécurisée appartenant à des lieux identifiés, dont il a la parfaite connaissance.

Activités visées :

L'opérateur (trice) exerce son métier dans des locaux sécurisés équipés de système de réception et de traitement d'images de vidéoprotection. Il (elle) assure à l'aide de moyens électroniques et informatiques la surveillance à distance des biens et des personnes. Son cœur de métier consiste, à effectuer la protection par moyens vidéo et en cas d'alerte avérée, à déclencher et coordonner des actions définies. Il (elle) est habilité(e) à faire appel aux secours, à effectuer des levées de doute à distance, à appeler des entreprises de sécurité privée mobiles ou d'intervention, faire appel aux forces de l'ordre (dans le strict respect des règlements en vigueur). Il (elle) effectue le suivi du déroulement des opérations à l'aide de logiciels experts .Il établi des comptes rendus formalisés en utilisant les moyens logiciels à sa disposition. Il (elle) assure le retour à la normalité d'une situation, rend compte et informe, si nécessaire les responsables des sites concernés. L'opérateur (trice) doit veiller au bon fonctionnement des équipements qu'il (elle) utilise et être en mesure, en cas de situation mettant en cause la continuité du service, d'appliquer les mesures conservatoires (sauvegarde électrique, climatisation, incendie). Il (elle) gère également la relation client de premier niveau et assiste le cas échéant, les clients sur le fonctionnement du système de sécurité. Dans l’activité de vidéoprotection, les centres fonctionnent 24h/24 et 365 jours par an. La présence humaine est permanente. L'activité se déroule par vacations continue de 8h à 12h de jour comme de nuit, week-end et jours fériés compris. Les horaires sont compatibles avec l'obligation du service de permanence. L'opérateur (trice) est sédentaire. L'emploi s'exerce la plupart du temps en position assise.

Compétences attestées :

Assurer la sécurisation des personnes, des biens, des lieux par des moyens de vidéosurveillance aux fins de vidéo-protection
Exploiter, analyser, recenser les images provenant du système de vidéo- protection
Veiller au fonctionnement des installations de vidéo-protection

Modalités d'évaluation :

Questionnaire interrogeant le Cadre Général réglementaire et l’aptitude professionnelle (tronc commun aux activités de sécurité privée)
Questionnaire QCM techniques professionnelles
Mise en situation professionnelle et entretien technique oral associés
Stage vidéo-protection

Description des modalités d'acquisition de la certification par capitalisation des blocs de compétences et/ou par correspondance :

Non autorisé dans le cadre de l'accès à un métier réglementé donnant aptitude professionnelle (article 10 de l'arrêté du 27 juin 2017 modifié)

Secteurs d’activités :

Les entreprises privées y compris les établissements recevant du public et les services internes de sécurité (hors incendie) :

  • grande distribution, banques, site à risque,
  • Industries, sites sensibles, espaces commerciaux/logistiques, secteur tertiaires, transports, ... ;

Les organismes publics dont les collectivités (CSU), aéroports et sites portuaires ;

Les particuliers et le secteur résidentiel avec les logements individuels, collectifs, les espaces privatifs, ...

Les sociétés de gardiennage dans leurs activités de surveillance et gardiennage

Type d'emplois accessibles :

Opérateur SCT1, opérateur SCT2, opérateur en vidéoprotection, superviseur, chef de salle, ...

Code(s) ROME :

  • K1707 - Surveillance municipale
  • K2503 - Sécurité et surveillance privées

Références juridiques des règlementations d’activité :

 - Arrêté du 28 septembre 2018 modifiant l'arrêté du 27 février 2017 relatif à la formation continue des agents privés de sécurité -   Pour la formation continue des personnes titulaires de la carte professionnelle "vidéo-protection", la durée et le contenu du stage de maintien et d'actualisation des compétences sont définis comme sus de l'article 9.

 - Arrêté du 28 septembre 2018 modifiant l'arrêté du 1er juillet 2016 relatif à la certification des organismes de formation aux activités privées de sécurité et aux activités de recherches privées - article 2 -  "L'article 3 du même arrêté est ainsi modifié :  1° Après le troisième alinéa, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :«-les dates de la session de formation  «-la date de délibération du jury ; »  

 - Arrêté du 27 juin 2017 portant cahier des charges applicable à la formation initiale aux activités privées de sécurité -Chapitre IV : Formation des agents pour l'exercice effectif d'une activité privée de sécurité, Article 10 - Pour l'obtention de la carte professionnelle autorisant l'exercice d'une activité de vidéo-protection mentionnée à l' article L.613-13 du code le sécurité intérieur, la durée et le contenu de la formation initiale sont fixés comme suit, en sus de l'article 7  

 - Arrêté du 27 février 2017 relatif à la formation continue des agents privés de sécurité  Le présent arrêté définit, pour chaque activité privée de sécurité relevant du titre Ier du livre VI du code de la sécurité intérieure, le contenu, la durée et les modalités d'organisation du stage de maintien et d'actualisation des compétences mentionné à l'article R. 625-8 et nécessaire pour le renouvellement de la carte professionnelle. Article 6- Pour les agents qui exercent une activité mentionnée au 1° de l'article L.611-1 du code de la sécurité intérieure consistant à fournir des services ayant pour objet la surveillance par des systèmes électroniques de sécurité, Article 9 - Pour la formation continue des personnes titulaires de la carte professionnelle « vidéo-protection »  

- Arrêté du 1er juillet 2016 relatif à la certification des organismes de formation aux activités privées de sécurité et aux activités de recherches privées -  Les prestataires de formation respectent le cahier des charges défini par arrêté du ministre de l’intérieur ou par arrêté conjoint du ministre de l’intérieur et du ministre chargé des transports dans les conditions prévues aux articles R. 612-31 et R. 622-26 du code de la sécurité intérieure.  

- Code de la sécurité intérieure, Livre VI (Loi du 12/07/1983 réglementant les activités privées de sécurité et la loi n°2003-239 du 18/03/2003),  Livre II. 

- Décret n° 2005-1122 du 6 septembre 2005 modifié pris pour l’application de la loi n° 83-629 du 12 juillet 1983 réglementant les activités privées de sécurité et relatif à l’aptitude professionnelle des dirigeants et des salariés des entreprises exerçant des activités de surveillance et de gardiennage, de transport de fonds, de protection physique des personnes et de vidéo-protection.   

  - Décret n° 2005-1123 du 6 septembre 2005 modifié pris pour l’application de la loi n° 83- 629 du 12 juillet 1983 réglementant les activités privées de sécurité et relatif à la qualification professionnelle des dirigeants et à l’aptitude professionnelle des salariés des agences de recherches privées.  

 - Décret n° 2009-137 du 9 février 2009 modifié relatif à la carte professionnelle, à l’autorisation préalable et à l’autorisation provisoire des salariés participant aux activités privées de sécurité définies à l’article 1er, à l’article 11-8 et à l’article 20 de la loi n° 83-629 du 12 juillet 1983.   

- Arrêté du 18 janvier 2013 modifiant l'arrêté du 3 août 2007 relatif à l'agrément prévu à l'article 1er du décret n°2005-1122 du 06/09/2005 modifié 

- Réglementation européenne encadrant la profession (RGPD) 

- Loi n°78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique,

   aux fichiers et aux libertés  

- Loi 2006-64 du 23 janvier 2006 relative à lutte contre le terrorisme 

- Code civil (art. 9 protection de la vie privée) 

- Code pénal, art 226-1 et suivants 

- Code du travail, art L 2323-32 information/consultation des instances représentatives du personnel ; art L 1221-9 information individuelle des candidats à un emploi ; art L 1222-4 information individuelle des salariés ; art L1121-1 principe de proportionnalité  

  Réglementation spécifique vidéo  - Loi n° 95-73 du 21 janvier 1995, art 10 (version consolidée du 30 mars 2007)

 - Circulaire du 22 octobre 1996 relative à l'application de l'article 10 de la loi 95-73 du 21 janvier 1995 

- Décret 96-926 du 17 octobre 1996 relatif à la vidéosurveillance

 - Arrêté du 3 août 2007 portant définition des normes techniques des systèmes de vidéosurveillance 

- Arrêté du 5 juillet 2017  

 Certifications volontaires:

 - Vidéosurveillance / vidéo-protection : Règles APSAD R 81 / I81 et R 82 / I82  

Le cas échant, prérequis à l’entrée en formation :

- Etre âgé de 18 ans au moins

- Etre titulaire d’un niveau 4 (titre ou diplôme), ou justifier d’une expérience professionnelle significative en vidéo dans une activité connexe (Police, Gendarmerie, Militaires, centre d’alertes, PC de sécurité, station de vidéosurveillance ou vidéo-protection professionnelle ou résidentielle, centre de traitement d’informations, plateforme d’appels, centre téléassistance ou télécontrôle)

- Autorisation préalable ou provisoire du CNAPS ( Cerfa à déposer au Cnaps qui délivre après examen du dossier une autorisation d’exercice dans la sécurité privée) ou carte professionnelle en cours de validité pour les activités de surveillance à distance par des systèmes électroniques.

- Casier judiciaire vierge de moins de 3 mois (bulletin n°3)

- Nature du projet professionnel, lettre de motivation manuscrite + CV + entretien avec futur employeur ou  être sélectionné par les tests GPMSE Télésurveillance  

Le cas échant, prérequis à la validation de la certification :

Pré-requis disctincts pour les blocs de compétences :

Non

Validité des composantes acquises :

Validité des composantes acquises
Voie d’accès à la certification Oui Non Composition des jurys
Après un parcours de formation sous statut d’élève ou d’étudiant X -
En contrat d’apprentissage X -
Après un parcours de formation continue X

Le jury est composé d'au minimum 2 membres :

  • 1 membre du comité pédagogique du GPMSE Télésurveillance, président du jury , et membre de la profession
  • 1 membre de la profession

Idéalement un troisième membre issu de la profession est invité : CNAPS, Ministère de l’intérieur ou de l’emploi, Commissions régionales de formation d’Opco, autres organisations représentatives comme le GES, l’UFACS, organismes de formation, SRC ou France Compétences).

Conformément à l'arrêté du 1 juillet 2016 modifié, (Annexe II, §5.1), les membres du jury ne font pas partie de l'organisme de formation. Il justifient à minima de deux années d'exercice professionnel dans le domaine d'activité concerné.

 

En contrat de professionnalisation X

Le jury est composé d'au minimum 2 membres :

  • 1 membre du comité pédagogique du GPMSE Télésurveillance, président du jury , et membre de la profession
  • 1 membre de la profession

Idéalement un troisième membre issu de la profession est invité : CNAPS, Ministère de l’intérieur ou de l’emploi, Commissions régionales de formation d’Opco, autres organisations représentatives comme le GES, l’UFACS, organismes de formation, SRC ou France Compétences).

Conformément à l'arrêté du 1 juillet 2016 modifié, (Annexe II, §5.1), les membres du jury ne font pas partie de l'organisme de formation. Il justifient à minima de deux années d'exercice professionnel dans le domaine d'activité concerné.

Par candidature individuelle X

Le jury est composé d'au minimum 2 membres :

  • 1 membre du comité pédagogique du GPMSE Télésurveillance, président du jury , et membre de la profession
  • 1 membre de la profession

Idéalement un troisième membre issu de la profession est invité : CNAPS, Ministère de l’intérieur ou de l’emploi, Commissions régionales de formation d’Opco, autres organisations représentatives comme le GES, l’UFACS, organismes de formation, SRC ou France Compétences).

Conformément à l'arrêté du 1 juillet 2016 modifié, (Annexe II, §5.1), les membres du jury ne font pas partie de l'organisme de formation. Il justifient à minima de deux années d'exercice professionnel dans le domaine d'activité concerné.

Par expérience X

Ce jury est composé minimum 2 membres, exclusivement de professionnels en activité, exerçant la fonction visée ou une fonction supérieure dans la surveillance par des systèmes électroniques de sécurité.

Conformément à l'arrêté du 1 juillet 2016 modifié, (Annexe II, §5.1), les membres du jury ne font pas partie de l'organisme de formation. Il justifient à minima de deux années d'exercice professionnel dans le domaine d'activité concerné.

Validité des composantes acquises
Oui Non
Inscrite au cadre de la Nouvelle Calédonie X
Inscrite au cadre de la Polynésie française X

Statistiques :

Lien internet vers le descriptif de la certification :

https://www.gpmse.com/sinscrire-a-une-formation/

Liste des organismes préparant à la certification :

Historique des changements de certificateurs :

Historique des changements de certificateurs
Nom légal du certificateur Siret du certificateur Action Date de la modification
GROUPE PRO METIERS SECURITE ELECTRONIQUE : GPMSE TELESURVEILLANCE 42427943800032 Est ajouté 28-09-2023

Référentiel d'activité, de compétences et d'évaluation :