Certification professionnelle

Objectifs et contexte de la certification :

Les énergies renouvelables représentent 13,0 % de la consommation d'énergie primaire et 19,3 % de la consommation finale brute d'énergie en France en 2021. Parallèlement, leur poids dans l'économie française s'est accru : elles sont ainsi à l'origine, en 2019, de 10,1 milliards d'euros d'investissements et de 80 000 emplois en équivalent temps plein. 

Le diplôme d’ingénieur en « Génie Energétique » est orientée vers la conception de systèmes de récupération des énergies renouvelables Terrestres et Marines (ERTM), du stockage d’énergie, y compris sous forme d’hydrogène, et la mise en place de systèmes multi-énergies. Outre les aspects relatifs au développement des récupérateurs d’énergies, la formation porte sur le développement durable, la responsabilité sociétale et environnementale ainsi que les outils de la réalité virtuelle et de la cybersécurité. Elle certifie des ingénieurs de conception et de terrain, capables d’intervenir à toutes les étapes de la réalisation de systèmes de récupération et de stockage des énergies renouvelables.

Activités visées :

Les missions pouvant être confiées aux ingénieurs en Génie Energétique peuvent porter sur diverses thématiques :

• Gestion de projet dans le domaine des énergies renouvelables.
• Conception-installation de dispositifs de récupération d’énergie.
• Installation de dispositifs de récupération d’énergie.
• Elaboration des devis et estimation des coûts (humains, matières premières).
• Participation à l’analyse et à l’évaluation des procédures et des moyens techniques.
• Planification des projets transversaux : interface « conception-installation ».

Ainsi, les ingénieurs en Génie Energétique peuvent gérer tout type de projet lié aux énergies renouvelables, depuis la conception jusqu’à l’installation des dispositifs récupérateurs et le stockage de l’énergie. Ils managent des équipes et gèrent des projets en respectant les normes, les coûts et les délais. Cette aptitude résulte d’un ensemble de savoirs, de savoir-faire et de savoir-être dans les domaines scientifiques, techniques, économiques, sociaux et humains. Leurs missions s’accompagnent d’une bonne connaissance des enjeux nationaux et internationaux. Ils sont capables de gérer l’outil de production énergétique en intégrant les dimensions qualité, sécurité, environnement. Ils préviennent les risques d'exploitation et jouent un rôle actif en cellule de crise.

Compétences attestées :

L’ingénieur en Génie Energétique de l’ESIX mène ses activités en mobilisant un large champ de connaissances en sciences fondamentales et en s’appuyant sur les savoirs et les savoir-faire de sa spécialité :

• Connaissances en sciences fondamentales : mécanique, électronique, mécanique des fluides, matériaux, électrotechnique, automatique, énergies, etc.
• Connaissances des moyens de production d’énergie marine et terrestre renouvelables.
• Outils et méthodes nécessaires à l’optimisation des moyens de production d’énergie en ERTM.
• Connaissances des valeurs des responsabilités sociétales et de sécurité, des enjeux  environnementaux liés à son activité d’ingénierie.
• Outils et méthodes de la gestion de projet, la formation par la recherche, la rédaction de mémoires, l’animation de réunions.

Le diplôme d’ingénieur Génie Energétique délivré par l’ESIX Normandie de l’université de Caen Normandie est articulé autour des cinq compétences suivantes :

Pour gérer et manager des projets de conception/installation de systèmes de récupération des ERTM dans un contexte international, l’ingénieur en  Génie Energétique est capable de :

• Tenir compte des règles de pilotage d’un projet de conception ou d’installation.
• Maitriser le planning et le budget.
• Tenir compte des particularités liées à l’installation.
• Définir les méthodes d’installation adaptées.

Pour innover, concevoir et améliorer des systèmes de production d’Energies Renouvelables Terrestres et Marines (ERTM), de stockage d'énergie et de production d’hydrogène, l’ingénieur en Génie Energétique est capable de :

• Respecter les règles de la conception.
• Respecter les contraintes liées aux milieux des ERTM (Terrestre et Marin).
• Tenir compte des impacts des dysfonctionnements liés à l’environnement d’exploitation.
• Tenir compte de l’éloignement et des moyens de pilotage à distance.
• Garantir les fonctions mécaniques et énergétiques.

Pour mettre en place des solutions intégrées de production d’ERTM (en particulier marine), de son transport et de son stockage, l’ingénieur en Génie Energétique est capable de :

• Garantir une capacité énergétique.
• Respecter les règles de sécurité et les contraintes environnementales.
• Tenir compte des particularités des solutions de production des moyens de stockage. Prendre en considération les nouvelles solutions de stockage comme l'hydrogène.

Pour monter des projets d’installation de systèmes de récupération d’ERTM, l’ingénieur en Génie Energétique est capable de :

• Tenir compte des contraintes environnementales du déploiement.
• Tenir compte des règles d’implantation, des méthodes d’implantation, des moyens disponibles, et des contraintes environnementales.
• Maitriser le planning et le budget.

Pour maitriser les outils du numériques de l’industrie 4.0, l’ingénieur en Génie Energétique est capable de :

• Faire assurer la sécurité des systèmes d’exploitation informatique.
• Vérifier l’adéquation des systèmes d’information.
• Gérer les systèmes d’information.

Modalités d'évaluation :

La validation des compétences se fait en contrôle continu, selon un modèle hybride prenant en compte :

• L’acquisition de connaissances et capacités dispensées dans le cadre des enseignements disciplinaires, au travers d’examens écrits sous forme de QCM, de questions ouvertes ou de résolution de problèmes oraux ou de travaux pratiques.. La forme des examens (nature, durée, adaptations aux différentes formes de handicap ou à des difficultés linguistiques) est publiée dans les modalités de contrôle de connaissances révisées annuellement par le Conseil de Perfectionnement de l’ESIX. Les élèves ingénieurs en situation de handicap peuvent bénéficier, après avis du service de santé étudiante, d’aménagements d’examen tels que des temps de composition majorés, l’utilisation d’un ordinateur, un secrétaire, une salle à effectif réduit etc..
• La mobilisation des compétences, pour répondre à des mises en situation plus ou moins complexes et dérivées des activités métier est évaluée pendant les projets tuteurés, les travaux pratiques (dans la structure ou hors les murs) et pendant les périodes en entreprise (stages, projets de fin d’études, alternance). L’évaluation se fait au travers de grilles d’évaluation critériées traduites en décisions de validation et de non validation de l’acquisition des compétences.