Créer sa micro-entreprise

Près d’une entreprise sur deux se crée en micro-entreprise (auto entrepreneur). Les modalités de création et de gestion sont allégées et sont un tremplin pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale à titre principal ou en complément d’une autre activité. Le futur entrepreneur est un chef d’entreprise qui doit réaliser des arbitrages dès la création, le lancement de l’activité, notamment en matière d’investissement et de trésorerie. La certification s’adresse aux porteurs de projet ayant retenu de démarrer leur activité en micro entreprise. La certification vise à renforcer les compétences entrepreneuriales du créateur d’entreprise et à passer du concept, de l’idée d’activité à sa matérialisation effective, si toutes les conditions sont remplies. La certification permet au porteur de projet de mesurer la faisabilité ainsi que les conditions et critères selon lesquels l’aventure est raisonnablement possible. Il est amené à déterminer notamment si le régime de la micro entreprise est approprié à son objectif et à son projet de vie, à arbitrer si son projet est faisable et rentable et à procéder, si nécessaire, à l’immatriculation (création administrative) de l’entreprise en toute sécurité.   

L’auto-entrepreneur (micro-entrepreneur) est un chef d’entreprise qui doit organiser et gérer au quotidien son entreprise, surtout s’il travaille en sous-traitance ou par l’intermédiaire d’une plateforme de mise en relation, compétences développées et attestées par la certification.   

- Réaliser le tableau de bord ;

- Gérer la trésorerie ;

- Tenir le livre d’achat, le livre de recettes ; 

- Émettre devis et factures conformes ;

- Calculer le chiffre d’affaires, le résultat, anticiper les seuils et les éventuels changements de régimes ;

- Procéder aux télédéclarations sociales et fiscales obligatoires ;

- Créer administrativement l’entreprise par voie dématérialisée. 

Un questionnaire à choix multiples (QCM) : Il couvre l’intégralité des compétences visées. Chaque QCM est composé de 15 questions, avec chacune 3 possibilités de réponse. Chaque question peut avoir jusqu’à 2 réponses exactes. 

  Étude de cas écrite :  À partir d’un cas pratique comprenant des données chiffrées d’une entreprise en création, le candidat effectue des calculs qui lui permettent d’arbitrer sur les options à retenir pour optimiser l’activité (fiscale, viabilité etc. ).

 https://entreprendre.artisanat.fr/public/carnet/CMA_VF.pdf