Restaurer ou bâtir en pierre sèche

Objectifs et contexte de la certification :

Le certificat 

• Vise à valider l’acquisition des premiers gestes professionnels pour des personnels susceptibles d’intervenir sur des ouvrages en pierre sèche, quels que soient leur domaine d’activité d’origine : secteur du bâtiment, domaine des travaux paysagers, secteur de l’insertion sociale, collectivités territoriales, milieux viticoles, agricoles, forestiers ou artistiques et bénévoles d’association.  
• Doit garantir un premier niveau de compétence autorisant l’intervention sur des ouvrages simples. Cette certification permet ainsi de préserver un savoir-faire technique rare et d’œuvrer ainsi pour une transmission élargie des connaissances et des savoir-faire associés à ce mode constructif singulier. 
• S'inscrit dans la sauvegarde de l’art de la construction en pierre sèche en tant qu'élément du patrimoine immatériel mondial de l’UNESCO (depuis novembre 2018).     

Compétences attestées :

Le candidat à la certification doit être capable de

• Préparer son intervention afin de restaurer ou bâtir un ouvrage en pierre sèche
• Restaurer un ouvrage en pierre sèche afin de le préserver
• Bâtir un ouvrage en pierre sèche à l'attention du commanditaire de la mise en oeuvre

Ces compétences attestées s'expriment

1 ) En termes de savoirs il s'agit d'être capable 

• d'appréhender l’identité et l’histoire des territoires vis à vis de la construction en pierre sèche  
• d'identifier les usages et les pratiques des modes constructifs sans liant
• de connaître les spécificités et les caractéristiques du matériau pierre (schiste, calcaire, granite, grès, etc.) 
• d'identifier les outils et de comprendre leurs usages

2) En termes de savoir-faire il s'agit d'être capable 

• de planifier et préparer son chantier (gérer l'approvisionnement et la mise en sécurité du chantier)
• sélectionner et trier les matériaux pour réaliser "les magasins"
• construire et réaliser un ouvrage simple
• contrôler les conformités de la réalisation (respect des aplombs, des niveaux et des mesures) 

Modalités d'évaluation :

Elles sont constituées d’une évaluation des connaissances et d’une épreuve pratique :    

1. L’évaluation des connaissances est réalisée à partir d’un « Questionnaire à choix multiples » ( pour valider cette épreuve il faut obtenir 60% de bonnes réponses)   
2. L’épreuve pratique permet d’évaluer les savoir-faire à partir d’une mise en situation professionnelle reconstituée (plateau technique) ou réelle (chantier école).  Elle fait l’objet : a) d’une observation directe réalisée par le certificateur. Elle doit permettre de relever les éléments de preuves permettant de valider l’acquisition des compétences techniques; b)  d’un entretien technique qui consiste à : 1) évaluer la capacité du candidat à faire une analyse critique de sa réalisation dans le contexte professionnel donné ; 2) vérifier sa capacité à prendre du recul et à mobiliser des ressources lui permettant d’améliorer sa pratique professionnelle.