L'essentiel

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310 : Spécialités plurivalentes des échanges et de la gestion

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32047 : Création entreprise

15054 : Développement professionnel et personnel

13115 : Connaissance entreprise

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Date d’échéance
de l’enregistrement

15-09-2024

310 : Spécialités plurivalentes des échanges et de la gestion

32047 : Création entreprise

15054 : Développement professionnel et personnel

13115 : Connaissance entreprise

15-09-2024

Nom légal Siret Nom commercial Site internet
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE 11004401300040 - -

Objectifs et contexte de la certification :

Le développement de la capacité à entreprendre, en priorité pour les plus jeunes mais aussi pour ceux qui envisagent une reconversion professionnelle, est un objectif majeur pour favoriser la qualité de leur insertion professionnelle dans un environnement complexe où l’esprit d’initiative, la capacité de résolution de problème, et les compétences relationnelles sont déterminantes. C’est un enjeu pour chacun mais également pour la Société, comme le rappelle la Commission Européenne depuis 2003 et son livre vert sur l’entrepreneuriat en Europe, et après avoir identifié en 2006 « l’esprit d'initiative et d'entreprendre » comme une des huit compétences-clés nécessaires pour un apprentissage tout au long de la vie. 


La France s’est largement saisie de la sensibilisation et de l’initiation à l’entrepreneuriat des plus jeunes et notamment des étudiants en cherchant à développer auprès du plus grand nombre des attitudes et une culture entrepreneuriale.  

Si beaucoup reste à faire, ce sont des centaines de milliers d’étudiants qui bénéficient de ces programmes chaque année et des milliers d’étudiants et de jeunes diplômés qui sont accompagnés à travers le développement de leur projet grâce au statut d’étudiant entrepreneur (SNEE), initié en 2014. 


La communauté des enseignants chercheurs, des équipes des pôles PEPITE mais également des entrepreneurs accompagnants ont développé une méthodologie spécifique permettant de faire se révéler progressivement les compétences des SNEE et ceci en tenant compte de la diversité des projets (entreprises/association ; création/reprise ; création/intrapreneuriat, finalités économiques, sociales, culturelles, environnementales). Les milliers de participants titulaires du SNEE doivent pouvoir faire reconnaitre les compétences qu’ils ont acquises.


 Un travail de conception a été mis en place par un groupe de travail réunissant des enseignants chercheurs et des accompagnants et leurs propositions ont été testées par des groupes d’étudiants entrepreneurs et adaptées. C’est ce qui a permis de créer le référentiel du certificat  "Concevoir et développer un projet entrepreneurial", qui se caractérise par les points suivants :

- Le référentiel vise à faire reconnaitre les compétences acquises par une personne entreprenante à travers la construction ou la conduite effective d’un projet. Il atteste de la capacité de cette personne à relever globalement les défis techniques et comportementaux pour conduire un projet entrepreneurial, qu’il s’agisse de son propre projet ou d’un projet mené dans une une organisation existante.  

- La notion de « capacité » est adaptée au domaine entrepreneurial. Elle montre qu’une personne sait appréhender ce type de défi à travers des compétences qu’elle a exercées et dont on a pu montrer qu’elle les maîtrisait. Cependant, cette notion insiste sur le fait que chaque projet entrepreneurial est complexe et singulier, il ne peut s’agir d’en garantir la bonne fin.

 - Le référentiel a été établi pour prendre en considération une diversité de projets entrepreneuriaux permettant de révéler les compétences : projet de création/reprise d’entreprise ou d’association, projet de création d’activité nouvelle dans une organisation existante (entreprise, association, administration.), projet de création d’un grand évènement, projet fictif d’application mené sur la durée en condition réaliste. 

 - Le référentiel est adapté à une diversité de publics, étudiants, jeunes diplômés et personnes en reconversion professionnelle grâce au socle partagé du Statut National Etudiant Entrepreneur. La prise en charge de cette diversité dans l’élaboration du référentiel " Concevoir et développer un projet entrepreneurial " a motivé l’utilisation du référentiel européen ENTRECOMP destiné à l’ensemble des citoyens. 

- A partir d’un travail d’adaptation du référentiel ENTRECOMP, le référentiel " Concevoir et développer un projet entrepreneurial "  combine des compétences comportementales et des compétences techniques de manière originale, plutôt que de se focaliser sur l’une ou l’autre de ces dimensions.  

Compétences attestées :

4 domaines de compétences et 20 méta-compétences ont été définies. 

Domaine 1 : Avoir une posture entrepreneuriale - Travailler avec les autres - Être autonome - Être curieux explorer et écouter - Résoudre des problèmes complexes - Savoir communiquer - Être motivé et persévérer - Avoir conscience de soi et de son auto-efficacité 

Domaine 2 : Faire émerger une opportunité d’entreprendre - Faire preuve de créativité - Déceler et construire une opportunité - Stimuler sa vision - Concevoir une proposition de valeur - Penser de manière éthique et durable 

Domaine 3 : Construire un projet - Construire le modèle d’affaires - Construire l’ingénierie financière du projet - Planifier et gérer - Gérer le risque, l’ambiguïté et l’incertitude 

Domaine 4 : Agir et lancer un projet - Mobiliser les ressources - Mobiliser les autres - Prendre des initiatives - Apprendre de ses expériences 

Chacune de ces 20 méta-compétences est déclinée en 4 niveaux de maîtrise qui favorisent un auto positionnement précis des apprenants avant de demander une évaluation en vue de la certification.  

Modalités d'évaluation :

Être entrepreneur ce n’est pas détenir chacune des compétences du référentiel et ne nécessite pas d’être expert dans ces compétences. Enfin, l’évaluation de la compétence de l’entrepreneur n’est pas non plus l’évaluation de la performance du projet.    Le certificat veut attester que l’entrepreneur sait « combiner et mobiliser des ressources pour agir dans une situation donnée » selon l’expression de Le Boterf, et ces situations sont celles qui ont concrètement été rencontrées par l’entrepreneur pendant la conduite de son projet entrepreneurial spécifique et dans le contexte particulier où s’est déroulé ce projet. L’évaluation dépend donc du triptyque porteur / projet / contexte.  


 Par conséquent, l’évaluation des compétences entrepreneuriales n’est pas faite selon une norme ou dans une logique de notation.  Elle conduit à évaluer pour chaque personne un halo de compétences qui lui est propre et lui permet d’agir, de progresser et d’apprendre dans l’action, et enfin de valoriser son expérience vis-à-vis de ses parties prenantes, en particulier partenaires d’affaires et employeurs.   L’entrepreneur n’est pas celui qui maîtrise toutes les compétences mais aussi celui qui sait les identifier, apprécier son niveau de maîtrise pour mieux définir des axes de progrès, mais aussi déléguer ou externaliser leur mise en œuvre sous son contrôle.


Le système d’évaluation est fondé sur une démarche préalable d’auto-positionnement de l’apprenant sur chacune des méta-compétences. Il peut alors identifier le niveau de maîtrise qu’il a acquis ou est en voie d’acquérir. Pour chaque niveau choisi dans une méta compétence, l’apprenant devra attester de la maîtrise de cette compétence à travers une assertion ou le dépôt d’un livrable (réalisation concrète, document, vidéo d’une prise de parole, témoignages, attestation par un accompagnant…). L’apprenant est invité à faire cet auto positionnement dès le début de son parcours, et sera encouragé à le réviser en fonction de son expérience et de ses échanges avec ses accompagnants.    


La singularité de cette évaluation est qu’elle s’inscrit dans le cadre d’un processus qui a été initié préalablement entre le futur candidat, titulaire du SNEE, et son accompagnant au regard d’un premier auto positionnement qui a donné lieu à des recommandations en termes d’apprentissage. Cet accompagnant est nécessairement et sauf exception pour cas de force majeure, membre du jury.   


 L’évaluation a pour objectif d’évaluer l’acquisition effective des compétences entrepreneuriales revendiquées par le candidat à travers son dernier auto-positionnement dans l’outil mis à sa disposition à cette intention. Cet outil permet au candidat de déposer des preuves de l’acquisition de ces compétences (documents, explication de situations où ces compétences ont été mobilisées, témoignages.). Ces preuves peuvent être consultées par les membres du jury préalablement à l’audition.  


 Ce sont les candidats qui sollicitent le passage devant un jury lorsqu’ils se sentent prêts et qu’ils ont réuni suffisamment d’éléments pour attester de leurs compétences. Cette sollicitation passe par l’outil mis à leur disposition pour l’évaluation de leurs compétences. La convocation pour soutenir devant le jury est envoyée sous la responsabilité du directeur du PEPITE. La prise en compte d’une éventuelle situation de handicap sera conforme aux principes adoptés dans l’établissement porteur du PEPITE.  


Le jury a la charge de confirmer ou de nuancer les compétences revendiquées par le candidat en créant un profil de ses points forts et de ses points de progrès. Une maitrise globale de l’ensemble des domaines est requise à travers l’évaluation réalisée dans une démarche 360°. L’évaluation sera favorable si le score obtenu sur l’ensemble des compétences est équivalent à la moyenne des points susceptibles d’être validés, conformément à la notion de halo de compétences.   


Ainsi, la certification sera accordée aux candidats qui pourront attester d’un niveau moyen cible, dans lequel des compétences particulièrement bien maîtrisées peuvent « compenser » des compétences à faire progresser.  Ce niveau moyen cible correspond au niveau de maîtrise « intermédiaire » pleinement acquis, soit un niveau moyen 4/8, soit un total de 80/160 points.    


Le cas échéant, niveaux de maîtrise des compétences :

L’évaluation se déroule à travers une audition lors de laquelle le candidat devra étayer son auto positionnement sur les différentes méta-compétences du référentiel, en mobilisant les « preuves » qu’il a pu réunir pour attester de leur maîtrise. 

Ces éléments sont mis à disposition du jury sous la forme d'un dossier candidat. Ce dossier du candidat est numérique et mis à disposition à partir de l’outil INOOK au moins deux semaines avant l’audition. 

Il est composé :  

- Les éléments d’information concernant le candidat et du descriptif à jour du projet issus de INOOK 

- Des éléments déposés par l’étudiant dans l’outil d’auto-évaluation.  

       o l’ensemble des scores de son auto-évaluation 

       o les preuves déposées pour chaque méta-compétence (documents tels que pitch desk, témoignages vidéo de partenaires,    business plan, retours d’expériences, vidéo de pitch…).    

Si le projet est porté par plusieurs entrepreneurs, c’est bien chaque personne qui candidate à la certification et ce sont les éléments déposés dans son outil d’auto-évaluation qui sont pris en compte.    

La singularité de cette évaluation est qu’elle s’inscrit dans le cadre d’un processus qui a été initié préalablement entre le futur candidat, titulaire du SNEE, et son accompagnant au regard d’un premier auto positionnement qui a donné lieu à des recommandations en termes d’apprentissages. Cet accompagnant est nécessairement et sauf exception pour cas de force majeure, membre du jury. 

  Le certificat veut attester que l’entrepreneur sait « combiner et mobiliser des ressources pour agir dans une situation donnée » selon l’expression de Le Boterf, et ces situations sont celles qui ont concrètement été rencontrées par l’entrepreneur pendant la conduite de son projet entrepreneurial spécifique et dans le contexte particulier où s’est déroulé ce projet. L’évaluation dépend donc du triptyque porteur / projet / contexte.   Par conséquent, l’évaluation des compétences entrepreneuriales n’est pas faite selon une norme ou dans une logique de notation.  Elle conduit à évaluer pour chaque personne un halo de compétences qui lui est propre et lui permet d’agir, de progresser et d’apprendre dans l’action, et enfin de valoriser son expérience vis-à-vis de ses parties prenantes, en particulier partenaires d’affaires et employeurs.   L’entrepreneur n’est pas celui qui maîtrise toutes les compétences mais aussi celui qui sait les identifier, apprécier son niveau de maîtrise pour mieux définir des axes de progrès, mais aussi déléguer ou externaliser leur mise en œuvre sous son contrôle.   Ainsi, la certification sera accordée aux candidats qui pourront attester d’un niveau moyen cible, dans lequel des compétences particulièrement bien maîtrisées peuvent « compenser » des compétences à faire progresser.  Ce niveau moyen cible correspond au niveau de maîtrise « intermédiaire » pleinement acquis, soit un niveau moyen  de 80/160 points  

Le jury a la charge de confirmer ou de nuancer les compétences revendiquées par le candidat en créant un profil de ses points forts et de ses points de progrès.   L’évaluation sera favorable si le score obtenu sur l’ensemble des compétences est équivalent à la moyenne (notion de halo de compétences).   La certification est acquise en totalité.  

Le cas échéant, durée de validité en années :

Si durée limitée, modalités de renouvellement :


Possibilité de validation partielle :

Non

Références juridiques des règlementations d’activité :

Le cas échant, prérequis à l’entrée en formation :

Le certificat   " Concevoir et développer un projet entrepreneurial " est ouvert aux candidats étant ou ayant été titulaires du Statut National d’Etudiant Entrepreneur, qu’ils l’aient été au titre de la formation initiale ou de la formation continue, ce qui inclut également les participants en contrat de professionnalisation. 

L’accès à ce statut est défini par la circulaire ministérielle de 2021 relative aux modalités d’attribution du statut national d’étudiant-entrepreneur et droits ouverts par ce statut qui précise notamment les conditions de diplôme requis (le bac ou niveau bac). Quel que soit les régimes d’études des candidats, le fait qu’ils soient titulaires du SNEE conduit à leur proposer le même processus d’évaluation.  

En complément des apports liés au SNEE, le candidat aura pu suivre différents diplômes ou programmes d’accompagnement spécifique en vue de se préparer à ce certificat : Diplôme d’étudiant entrepreneur, programme PEPITE Starter, formation académique fournie par un établissement d’enseignement supérieur, programme d’accompagnement au sein d’un incubateur…mais cela ne change en rien le processus d’évaluation pour la certification.  

Chaque candidat devra avoir mobilisé l’outil d’auto-positionnement sur le référentiel de compétences qui lui aura été fourni avant de solliciter l’évaluation par le jury d’évaluation.  A travers l’outil d’évaluation des compétences, l’étudiant-entrepreneur procède à son auto-évaluation sur chaque méta-compétence dès le début de son accompagnement, et dépose au fur et à mesure de son parcours dans l’outil des preuves permettant d’attester de ces compétences.    A l’issue de sa période d’accompagnement et des ajustements qu’il aura pu apporter à son autoévaluation, il peut s’estimer prêt à soumettre cette auto-évaluation à un jury et ainsi faire acte de candidature à la certification.  Une candidature n’est possible que si l’autoévaluation que le candidat à réaliser lui permet de prétendre au moins au score moyen des points accessibles dans le référentiel, soit 80/160 points.    

Le cas échant, prérequis à la validation de la certification :

Validité des composantes acquises :

Validité des composantes acquises
Voie d’accès à la certification Oui Non Composition des jurys
Après un parcours de formation sous statut d’élève ou d’étudiant X -
En contrat d’apprentissage X -
Après un parcours de formation continue X -
En contrat de professionnalisation X -
Par candidature individuelle X

 Le jury d’évaluation est désigné et habilité par le directeur du PEPITE par délégation du chef d’établissement.    

Il est composé de deux personnes au minimum, avec nécessairement des professionnels dont au moins un entrepreneur ou le mentor qui a accompagné l’étudiant entrepreneur et il peut être complété par des enseignants du domaine de l’entrepreneuriat et par des chargés d’accompagnement salariés du PEPITE.  

Le directeur du PEPITE désigne les membres du jury à partir d’une liste composée des mentors, des entrepreneurs collaborant avec le PEPITE et des enseignants en entrepreneuriat collaborant avec le PEPITE et de chargés d’accompagnement salarié du PEPITE.    

Le directeur du PEPITE désigne le Président du jury parmi les membres du jury, mais il ne pourra s’agir d’un salarié du PEPITE. Le jury est convoqué dans un délai maximum de 3 mois après la réception de la candidature.  

Par expérience X -

Statistiques :

Statistiques
Année d'obtention de la certification Nombre de certifiés Nombre de certifiés par reconnaissance de l'expérience professionnelle
2021 500 -

Lien internet vers le descriptif de la certification :


Liste des organismes préparant à la certification :

Référentiel d'activité, de compétences et d'évaluation :