Vous êtes sur le point d’effectuer une demande d’enregistrement d’une certification au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) ou au RS (Répertoire spécifique). Si vous souhaitez en savoir plus sur la procédure à suivre, consultez notre guide.
L'essentiel
CCN1
3109 - Métallurgie
Nomenclature
du niveau de qualification
Niveau 6
Code(s) NSF
201r : Technologie de commandes des transformations industrielles (contrôle, prévention, entretien)
255r : Contrôle, essais, maintenance en électricité, électronique
Formacode(s)
31624 : Maintenance industrielle
31625 : Gestion maintenance
Date d’échéance
de l’enregistrement
14-12-2024
Nom légal | Siret | Nom commercial | Site internet |
---|---|---|---|
UNION INDUSTRIES METALLURGIQUES MINIERES | 78471719100018 | - | - |
Commission paritaire nationale de l'emploi de la métallurgie | - | - | - |
Objectifs et contexte de la certification :
Le chargé de maintenance industrielle est responsable du respect de la politique de maintenance définie par son responsable ainsi que de sa mise en œuvre sur le terrain, il s’agit pour lui de suivre l’exécution des travaux, les équipes en charge de ces travaux et gérer les priorités. Le chargé de maintenance industrielle est en relation avec des clients internes ou externes (service de production, technique, …), il veille à prendre en considération leurs contraintes et les informe des actions engagées, réalisées ou programmées et rendre compte de la fiabilité des interventions.
Il assure un suivi de l’efficacité de la maintenance à l’aide d’indicateurs qu’il renseigne et suit quotidiennement les différents indicateurs, notamment de disponibilité des équipements, de fiabilité en suivant le taux de pannes et la durée des arrêts, il analyse les écarts et propose des solutions appropriées pour y remédier. Le chargé de maintenance industrielle dispose généralement d’un système d’information de type GMAO : gestion de maintenance assistée par ordinateur pour y consigner, suivre et analyser les données de gestion de maintenance afin d’orienter les décisions en lien avec les priorités d’interventions sinon faire évoluer les activités de maintenance (développer les actions préventives, fiabiliser les équipements…). Il est force de proposition s’agissant de la constitution et la gestion des pièces de rechange (type d’articles et quantité) en se basant notamment sur l’historique des pannes.
Il anime les équipes de maintenance et favorise le travail collaboratif en lien avec l’amélioration continue. Il suit également la qualité du travail réalisé ainsi que la pertinence des actions de maintenance notamment en cas de sous-traitance contractualisée. Il est garant de la mise à jour des données techniques du parc matériel selon les modifications opérées sur les équipements par les différents intervenants dans le cadre de leur maintenance.
Activités visées :
- La définition des méthodes ou organisations de maintenance
Cette activité a pour finalité, à partir de l’analyse de données techniques et économiques d’exploitation et de maintenance d’un parc matériel (données de fiabilité, de maintenabilité, de disponibilité), de définir les méthodes et organisation les plus adaptés afin d’optimiser l’efficacité de la maintenance tant sur le plan organisationnel que technique lui permettant de respecter les contraintes technico-économiques.
Pour cela il dispose d’indicateurs d’aide à la décision, construit à partir :
- Des historiques et relevés d’interventions, données économiques, données techniques en lien avec les équipements à maintenir,
- Des couts d’arrêts techniques, des couts des pièces détachées, des couts d’immobilisations des moyens, des couts de la sous-traitance.
- Le pilotage de la mise en œuvre des méthodes ou organisations de maintenance
Cette activité a pour finalité de coordonner les activités de maintenance en fonction des priorités et des contraintes.
Il réalise cette activité à partir d’un plan d’actions ou de demandes d’interventions, assure la répartition des tâches et des interventions en prenant en compte les priorités et les contraintes.
Il s’assure que les ressources sont disponibles et adaptées aux actions à mener (domaine de spécialité des intervenants, pièces détachées nécessaires, outillage…), il assure le suivi économique des actions de maintenance (coût d’interventions, couts d’immobilisation, cout d’achats et de sous-traitance).
- Le suivi de l’efficacité des méthodes ou organisations de maintenance
Cette activité a pour finalité d’effectuer un suivi auprès des équipes de maintenance. Il informe de l’efficacité des activités de maintenance réalisées, il recueille et traite les remarques et difficultés.
Il assure le suivi des points à traiter et fixe les délais de réalisation.
Il informe les équipes des faits marquants et points de vigilances dans le cadre des interventions à mener.
Il assure un reporting en s’appuyant sur des indicateurs qu’il commente auprès de ses clients internes et externes.
Compétences attestées :
1. Analyser les conditions d’exploitation et de sûreté des équipements (Fiabilité, Maintenabilité, Disponibilité, Sécurité)
- Cette compétence vise à vérifier la capacité du chargé de maintenance à s’appuyer sur des indicateurs pertinents et exploitables.
- Sa capacité à regrouper judicieusement les données d’interventions par catégories (nature des couts, natures techniques des interventions). De les consolider sur une période significative par catégories de coûts (cout d’interventions, cout des pièces de rechange, cout des moyens de surveillance) et de les comparer aux conséquences sur les pertes de production.
- De rapprocher des données statistiques aux courbes de tendances pour en réaliser des projections et comparaisons.
2- Définir des méthodes ou organisations de maintenance :
- Cette compétence vise à vérifier les aptitudes du chargé de maintenance à proposer des méthodologies adaptées à la politique de maintenance (mise en place de maintenances préventives, prédictives, amélioratives).
- De proposer une organisation efficace (par exemple : mise en place d’un GMAO : gestion de maintenance assistée par ordinateur, réorganisation de la gestion des stocks de pièces de rechange, mise en place de sous-traitance…)
- De proposer des modifications, modernisation, fiabilisation d’équipements industriels à maintenir.
3- Coordonner une activité d’amélioration, de méthode ou d’organisation de maintenance :
- Cette compétence professionnelle vise à vérifier la capacité du chargé de maintenance à exploiter les méthodes et outils adaptés pour piloter efficacement les actions, avec une bonne compréhension des enjeux et objectifs associés.
- D’ordonnancer les activités de manière optimisée (plannings, taches et livrables, ressources)
- De mobiliser les compétences nécessaires à la réalisation des actions et les ressources associées en fonction de la charge de travail.
- D’assurer un suivi du déroulement des activités, de justifier les décalages éventuels et de proposer des ajustements.
4- Assurer le suivi technico-économique d’une activité de maintenance :
- Cette compétence professionnelle vise à vérifier la capacité du chargé de maintenance à structurer les données par nature de coûts en suivant une logique budgétaire d’entreprise (gestion des stocks de pièces détachées et consommables, gestion de la sous-traitance, gestion des travaux…)
- D’assurer le suivi et la mise à jour des données de gestion et d’en assurer une vérification régulière.
- D’effectuer une consolidation des données de gestion par équipement ou secteur d’activité et d’en effectuer les comparaisons nécessaires.
- De proposer des indicateurs permettant un suivi des activités de maintenance
5- Animer une réunion de suivi d’une activité de maintenance :
- Cette compétence professionnelle vise à vérifier la capacité du chargé de maintenance à effectuer une animation méthodique adaptée au contexte et la culture de l’entreprise.
- De structurer la présentation autours d’éléments factuels (évènements, pannes, priorités…) et de favoriser la remonté d’informations et la mise en place d’actions correctives.
- D’assurer un suivi de l’état d’avancement des actions (actions en cours, à venir, soldées).
- Développer une démarche de résolution de problèmes favorisant la prise en charge des actions par les participants.
6- Assurer le reporting d’une activité de maintenance :
- Cette compétence professionnelle vise à vérifier la capacité du chargé de maintenance à s’appuyer sur des outils d’aide à la décision (indicateurs, évènements, tendances) pour justifier les actions menées.
- D’exploiter des indicateurs pour justifier de la pertinence des méthodes et organisations mises en œuvre dans le respect de la politique de maintenance définie.
Modalités d'évaluation :
Les différentes modalités d’évaluation sont les suivantes :
A. Évaluation en situation professionnelle réelle : l’évaluation des compétences professionnelles s’effectue dans le cadre d’activités professionnelles réelles réalisées en entreprise ou en centre de formation habilité, ou tout autre lieu adapté. Celle-ci s’appuie sur :
1. une observation en situation de travail.
2. des questionnements avec apport d’éléments de preuve sur les activités professionnelles réalisées en entreprise par le candidat.
B. Et/ou présentation des projets ou activités réalisés en milieu professionnel : le candidat transmet un rapport à l’UIMM territoriale centre de certification, dans les délais et conditions préalablement fixés, afin de montrer que les compétences professionnelles à évaluer selon cette modalité ont bien été mises en œuvre en entreprise à l’occasion d’un ou plusieurs projets ou activités. La présentation de ces projets ou activités devant une commission d’évaluation permettra au candidat de démontrer que les exigences du référentiel de certification sont satisfaites.
C. Et avis de l'entreprise : l’entreprise donne un avis au regard du référentiel d’activités.
RNCP37150BC01 - La définition des méthodes ou organisations de maintenance
Liste de compétences | Modalités d'évaluation |
---|---|
1. Analyser les conditions d’exploitation et de sûreté des équipements (Fiabilité, Maintenabilité, Disponibilité, Sécurité) 2. Définir des méthodes ou organisations de maintenance |
Les différentes modalités d’évaluation sont les suivantes : A. Évaluation en situation professionnelle réelle B. Et/ou présentation des projets ou activités réalisés en milieu professionnel C. Et avis de l'entreprise |
RNCP37150BC02 - Le pilotage de la mise en œuvre des méthodes ou organisations de maintenance
Liste de compétences | Modalités d'évaluation |
---|---|
1. Coordonner une activité d’amélioration, de méthode ou d’organisation de maintenance 2. Assurer le suivi technico-économique des activités de maintenance
|
Les différentes modalités d’évaluation sont les suivantes : A. Évaluation en situation professionnelle réelle B. Et/ou présentation des projets ou activités réalisés en milieu professionnel C. Et avis de l'entreprise |
RNCP37150BC03 - Le suivi de l’efficacité des méthodes ou organisations de maintenance
Liste de compétences | Modalités d'évaluation |
---|---|
1. Animer une réunion de suivi d’une activité de maintenance 2. Assurer le reporting d’une activité de maintenance
|
Les différentes modalités d’évaluation sont les suivantes : A. Évaluation en situation professionnelle réelle B. Et/ou présentation des projets ou activités réalisés en milieu professionnel C. Et avis de l'entreprise |
Description des modalités d'acquisition de la certification par capitalisation des blocs de compétences et/ou par correspondance :
La certification professionnelle peut être obtenue par capitalisation des blocs de compétences. Le candidat a la possibilité de se présenter à de nouvelles actions d’évaluation sur la conservation du bénéfice des compétences professionnelles acquises et validées, pendant un délai de 5 ans à compter de la date de la décision du jury paritaire de délibération. La réinscription sera effectuée par l’intermédiaire d’une entreprise ou d’un organisme de formation habilité, ou directement par le candidat.
Secteurs d’activités :
Le chargé de maintenance intervient dans des entreprises industrielles ou tertiaires de différents secteurs (fabrication de produits, exploitation d’équipements mécaniques, électriques...), dans les domaines inter industriels tels que de la métallurgie, la chimie, l’énergie, la plasturgie, l’agroalimentaire…
Il peut également intervenir au sein d’une entreprise spécialisée dans le domaine de la maintenance industrielle sur des sites clients. Dans ce cas il agit en tant que sous-traitant. Il peut être amené(e) à se déplacer d’un site industriel à un autre afin de réaliser ses activités.
Il possède une connaissance technique du parc industriel dont il a la charge lui permet d’orienter les stratégies de maintenance associées (préventif, correctif, amélioratif).
Dans son périmètre de responsabilité et selon l’organisation de l’entreprise, il agit dans un souci permanent du respect de la réglementation (sécurité, environnement). Il est garant du respect de politique de maintenance définie ainsi que sa mise en œuvre sur le terrain (efficacité des actions), suivi de l’exécutions des travaux, suivi des équipes et des priorités.
Type d'emplois accessibles :
- Chargé d’affaire ou de contrat maintenance (uniquement en exécution de contrat ou d’affaire hors commercial)
- Chargé de travaux et maintenance
- Chargé de méthodes et maintenance
- Chargé de sous-traitance en maintenance
Code(s) ROME :
- I1304 - Installation et maintenance d''équipements industriels et d''exploitation
- I1102 - Management et ingénierie de maintenance industrielle
Références juridiques des règlementations d’activité :
Le cas échant, prérequis à l’entrée en formation :
Le cas échant, prérequis à la validation de la certification :
Pré-requis disctincts pour les blocs de compétences :
Non
Validité des composantes acquises :
Voie d’accès à la certification | Oui | Non | Composition des jurys | Date de dernière modification |
---|---|---|---|---|
Après un parcours de formation sous statut d’élève ou d’étudiant | X | - | - | |
En contrat d’apprentissage | X | - | - | |
Après un parcours de formation continue | X |
Le jury paritaire de délibération est constitué : - D’une délégation patronale composée au maximum de cinq membres qualifiés relevant de la branche de la métallurgie. - D’une délégation syndicale, pour celle-ci chaque organisation syndicale représentative de salariés au niveau national dans la branche désigne un ou plusieurs représentants qualifiés. En revanche, seul un représentant par organisation syndicale siège dans le jury avec droit de vote. Les organisations syndicales peuvent envoyer, pour chaque jury, alternativement l’un ou l’autre de leurs représentants désignés. Le tuteur du candidat, un représentant des organismes de formation habilités ainsi que les membres de la commission d’évaluation, peuvent être également invités au jury paritaire de délibération pour consultation mais ne peuvent pas prendre part à la décision de ce jury. Le jury paritaire de délibération est présidé par un représentant désigné par l’UIMM territoriale centre de certification qui a en charge l’organisation des actions d’évaluation. |
16-12-2022 | |
En contrat de professionnalisation | X |
Le jury paritaire de délibération est constitué : - D’une délégation patronale composée au maximum de cinq membres qualifiés relevant de la branche de la métallurgie. - D’une délégation syndicale, pour celle-ci chaque organisation syndicale représentative de salariés au niveau national dans la branche désigne un ou plusieurs représentants qualifiés. En revanche, seul un représentant par organisation syndicale siège dans le jury avec droit de vote. Les organisations syndicales peuvent envoyer, pour chaque jury, alternativement l’un ou l’autre de leurs représentants désignés. Le tuteur du candidat, un représentant des organismes de formation habilités ainsi que les membres de la commission d’évaluation, peuvent être également invités au jury paritaire de délibération pour consultation mais ne peuvent pas prendre part à la décision de ce jury. Le jury paritaire de délibération est présidé par un représentant désigné par l’UIMM territoriale centre de certification qui a en charge l’organisation des actions d’évaluation. |
16-12-2022 | |
Par candidature individuelle | X |
Le jury paritaire de délibération est constitué : - D’une délégation patronale composée au maximum de cinq membres qualifiés relevant de la branche de la métallurgie. - D’une délégation syndicale, pour celle-ci chaque organisation syndicale représentative de salariés au niveau national dans la branche désigne un ou plusieurs représentants qualifiés. En revanche, seul un représentant par organisation syndicale siège dans le jury avec droit de vote. Les organisations syndicales peuvent envoyer, pour chaque jury, alternativement l’un ou l’autre de leurs représentants désignés. Le tuteur du candidat, un représentant des organismes de formation habilités ainsi que les membres de la commission d’évaluation, peuvent être également invités au jury paritaire de délibération pour consultation mais ne peuvent pas prendre part à la décision de ce jury. Le jury paritaire de délibération est présidé par un représentant désigné par l’UIMM territoriale centre de certification qui a en charge l’organisation des actions d’évaluation. |
16-12-2022 | |
Par expérience | X |
Le jury paritaire de délibération est constitué : - D’une délégation patronale composée au maximum de cinq membres qualifiés relevant de la branche de la métallurgie. - D’une délégation syndicale, pour celle-ci chaque organisation syndicale représentative de salariés au niveau national dans la branche désigne un ou plusieurs représentants qualifiés. En revanche, seul un représentant par organisation syndicale siège dans le jury avec droit de vote. Les organisations syndicales peuvent envoyer, pour chaque jury, alternativement l’un ou l’autre de leurs représentants désignés. Le tuteur du candidat, un représentant des organismes de formation habilités ainsi que les membres de la commission d’évaluation, peuvent être également invités au jury paritaire de délibération pour consultation mais ne peuvent pas prendre part à la décision de ce jury. Le jury paritaire de délibération est présidé par un représentant désigné par l’UIMM territoriale centre de certification qui a en charge l’organisation des actions d’évaluation. |
16-12-2022 |
Oui | Non | |
---|---|---|
Inscrite au cadre de la Nouvelle Calédonie | X | |
Inscrite au cadre de la Polynésie française | X |
Aucune correspondance
Date de décision | 14-12-2022 |
---|---|
Durée de l'enregistrement en années | 2 |
Date d'échéance de l'enregistrement | 14-12-2024 |
Date de dernière délivrance possible de la certification | 14-12-2028 |
Promotions (année d'obtention) pouvant bénéficier du niveau de qualification octroyé |
2021 2020 2019 |
Statistiques :
Année d'obtention de la certification | Nombre de certifiés | Nombre de certifiés à la suite d’un parcours vae | Taux d'insertion global à 6 mois (en %) | Taux d'insertion dans le métier visé à 6 mois (en %) | Taux d'insertion dans le métier visé à 2 ans (en %) |
---|---|---|---|---|---|
2021 | 50 | 0 | 100 | 87 | - |
2020 | 25 | 0 | 77 | 77 | - |
2019 | 38 | 0 | 100 | 50 | 63 |
Lien internet vers le descriptif de la certification :
https://www.observatoire-metallurgie.fr/certifications/installer-maintenir-gerer-administrer/charge-de-maintenance-industrielle
Liste des organismes préparant à la certification :
Référentiel d'activité, de compétences et d'évaluation :